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Gabon/ Que peuvent être les représailles politiques de la démission de Brice Constant Paillat au niveau de Lastourville ?

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Brice Constant Paillat, le ministre des transports, originaire de Lastourville, chef lieu du département de Mulundu, dans la Province de l’Ogooue Lolo, située au sud-est du gabon, suite à sa démission forcée du gouvernement, provoquée par les naufragés du bateau Esther Miracle, laisse perplexes et déboussolés, ses nombreux soutiens, fervents militants du PDG habitant et ressortissants de sa localité natale. En particulier, les filles et fils des Fédérations A et B regroupés autour son très dynamique mouvement dénommé « La Team Brice Constant Paillat (BCP). Toute chose qui, suscite des interrogations sur l’avenir politique de ces derniers à l’approche de l’élection présidentielle.

Ali Bongo Ondimba, numéro un du Parti démocratique gabonais.

Il suffit de jeter un regard rétrospectif sur la démonstration de force de Brice Constant Paillat et sa Team, souvent observer lors des différentes sorties de ces derniers à Lastourville, pour réaliser le manque à gagner que pourrait connaître le PDG au niveau du département de Mulundu, si jamais les nombreux soutiens de Brice Paillat décidaient de quitter le bateau du Parti au pouvoir du fait que leur fils soit parti du gouvernement sous pression. Avec autant d’inconnus dans la présente équation, nous sommes en droit de nous demander si nous n’allons pas, dans les jours à venir vers les démissions en cascade des militantes et militants du PDG dans cette partie du pays ?

Pour rappel, samedi 11 février dernier, lors de la tournée de présentation aux populations, des 5 ministres promus au gouvernement Bilie-By-Nze, c’est grâce à la Team Brice Constant Paillat que Lastourville aura connus une forte mobilisation de toutes les forces vives de la localité. Preuve de leur utilité dans les rangs du Parti présidentiel. Un engouement que cette localité avait lamentablement perdu depuis l’époque de Régis Immongault. Mais que, les soutiens de BCP au sein de la fédération A et B, ont su insuffler à nouveau grâce à leur dynamisme et leur grand flegme face à l’adversité.

N’est-ce pas là, un acquis important que le numéro un du PDG, Ali Bongo Ondimba devrait absolument préserver pour les échéances électorales prochaines ? Se demandent les observateurs politiques avisés. A moins d’opter pour un plan B dont nul ne maîtrise les contours ni l’issue ? De toute évidence, l’enjeu de cette démission nécessite une bonne dose de réflexion…

Attendons de voir…

Valéry M

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