JUSTICE : Lucie Edzangova épse Mbele Loussou, réclame la libération de son fils, Marc Nicolas Ondo, détenu de manière arbitraire à Makokou.
Plongé dans un cauchemar kafkaïen, Marc Nicolas ONDO, notre jeune compatriote victime d’une injustice flagrante, vit un calvaire depuis qu’il a été arrêté, le 13 novembre 2024, par la DGSS. Sa légère ressemblance avec un présumé trafiquant de drogue nommé Nembe Mvoulou Judicaël Carlos, l’a conduit à une détention arbitraire. Sans un procès équitable, il a été transféré de manière précipitée à la prison de Makokou où il demeure sans jugement, sans instruction, privé de visites et de la moindre interaction avec le monde extérieur — une situation d’une gravité extrême. Paradoxalement, le véritable suspect continue de circuler librement dans la société.
Luttant contre le désespoir qui menace de l’engloutir, Lucie Edzangova épouse Mbele Loussou, mère dévouée de Marc Nicolas ONDO, lance un cri poignant de révolte. Elle affirme que son fils croupit dans des conditions inhumaines à la maison d’arrêt de Makokou, en totale discordance avec les principes fondamentaux de la loi. Éplorée et déterminée, elle multiplie les démarches pour obtenir la libération de son enfant. Le 13 novembre 2025, une lettre poignante, ardente et urgente adressée à la justice gabonaise, au Procureur Général et aux médias exprime son souhait, son espoir, et surtout sa demande insistante de justice pour son fils.

La mère de Marc Nicolas ONDO, Lucie Edzangova épse Mbele Loussou réclamant la libération de son fils.
« Un an sans mon fils. Un an sans qu’il voie ses deux enfants. Mon fils, Marc Nicolas ONDO, a été arrêté par la DGSS depuis le 13 novembre 2024 puis déporté à la prison de Makokou, dans des conditions inhumaines, pour un crime qu’il n’a pas commis. La justice sait qu’il est innocent. Mais rien ne bouge. Je demande que mon fils soit ramené à Libreville et enfin entendu par la justice ! J’en appelle à la justice gabonaise, au Procureur Général, et à tous les médias : que cette injustice cesse. » A déclaré avec émotion et fureur la mère de Marc Nicolas ONDO.
Lucie Edzangova épouse Mbele Loussou a maintes fois rappelé que son fils endure une captivité injuste qui devrait viser Carlos Judicaël NEMBE MVOULOU, accusé d’avoir introduit un navire chargé de stupéfiants au Gabon. Un mandat d’arrêt a été émis contre Carlos, pourtant c’est Marc Nicolas qui se retrouve embourbé dans les méandres de cette procédure, tandis que le réel coupable jouit de sa liberté.
Dans sa lettre poignante et émotive, la mère désole à constater qu’il a été isolé, tenu à l’écart de sa famille et de ses avocats. Elle dénonce le manque de réponse du système judiciaire et l’absence totale d’instruction, notant que le juge d’instruction de Libreville défraie l’impossibilité de se rendre à Makokou, sous prétexte de contraintes budgétaires. La DGSS et le Procureur de la République, qui à l’origine avaient orchestré le transfert des détenus à Makokou grâce à un avion militaire, allèguent désormais l’absence de moyens pour rectifier cette situation.
Malgré les promesses solennelles renouvelées par les procureurs, le problème demeure insoluble. Cette stagnation alimente les interrogations de la mère de Marc Nicolas ONDO : que prévoit véritablement la justice ? Où nous dirige cette mascarade ? Est-ce que la justice est véritablement indépendante dans notre pays ? Tout semble indiquer que cette situation absurde, ce labyrinthe sans issue, est laissé en suspens intentionnellement.
À noter, lors d’une conférence de presse récente, le Procureur Général a admis publiquement que ces détenus étaient injustement placés à Makokou, promettant une rectification de cette erreur judiciaire, un geste qui a ranimé l’espoir et la foi chez la famille du détenu quant à une réhabilitation imminente.
« Nous demandons instamment que Marc Nicolas ONDO et les autres prévenus soient transférés à Libreville, entendus par le juge d’instruction, et que la justice puisse exercer pleinement son rôle, dans le respect des droits fondamentaux. Je vous remercie par avance pour l’attention que vous porterez à cette lettre et pour votre soutien dans la recherche de la vérité« a conclu, avec une note d’espoir, Lucie Edzangova épouse Mbele Loussou dans sa lettre vibrante.
Valéry M

















