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Olam Gabon / Projet Graine : A Makokou, les tubercules sont sortis de terre à gogo !

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Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo ; la cité des scarabées. Là-bas, le programme Graine, met la barre haute, à travers l’expertise agronomique de la Société de transformation agricole et développement rural (Sotrader). C’est sur une superficie aménagée de 1009,32 hectares et, 508,64 ha d’espace planté, que les 33 coopératives en activité font germer des tubercules, des bananes et du piment à gogo.

L’initiative de Graine, lancée le 23 mars 2015, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, aura suscité un grand engouement au niveau rural et, à fortiori, l’adhésion de bon nombre de coopératives, si bien qu’en très peu de temps, les phases d’aménagement et de planting se sont vues solder dans les sept mois qui suivaient son démarrage officiel, plus précisément, le 27 octobre 2015.

L’une des femmes coopératrices en pleine récolte.

Le Coordonnateur provincial du projet Graine, Akoumbou Sidoine, indique que Sotrader, dans son étape préliminaire de mise en œuvre de stratégies de production agricole, 172 coopératives ont vu le jour. Même si, de toute évidence, seulement 33 ont effectivement emboîté le pas dans les plantations. Autrement dit, ce sont 977 membres coopérateurs, dont 524 hommes et 467 femmes qui ont travaillés d’arrache-pied sur 331,78 ha en manioc, 175,26 ha en banane et 1,6 ha en piment, afin d’offrir à l’initiative locale de Graine, le mérite d’une moisson abondante et de qualité.

Un dur labeur qui leur a permis de sortir de terre, 462,36 tonnes de tubercules, 193,326 T de manioc roui, pour un chiffre d’affaires de 30.837.500 franc cfa, d’une part, et 19,31 tonnes de bananes, dont les dividendes sont chiffrés à 4.438.400 de nos francs.

« Si toutes les conditions nous permettant d’éviter le conflit homme-faune en vue de protéger rationnellement nos plantations contre les pachydermes, étaient réunies, notre taux de productivité aurait considérablement augmenté à ce jour » à fait observer, Narcisse Mbamanguedje, chef de fil de l’une des coopératives. Par ailleurs, les responsables de ces entités agricoles, déplorent, à l’instar des autres localités, l’absence des moyens de transport et la trop lourde mécanisation utilisée durant les opérations d’aménagement.

Bref, au regard de la proportion de production qui nous a été donnée de constater sur le terrain, ont peut estimer avec une forte probabilité, que les objectifs du projet commence à prendre corps au niveau de l’Ogooué-Ivindo. Notamment, la réduction de l’exode rural, l’employabilité des jeunes, l’autosuffisance alimentaire et, enfin, le pouvoir d’achat. C’est maintenant aux commerçants locaux et des provinces voisines qu’il revient de s’y approvisionner. Une bonne leçon à suivre…

Valéry M

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