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Gabon/ Le Chef de l’État reçoit le Groupe immobilier Achour Holding dans le cadre de la signature d’un accord pour la rénovation de l’hôtel Ré-Ndama

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L’hôtel Ré-Ndama, réquisitionné en 2020 par les autorités du régime déchu, pour accueillir les cas contact du virus, puis, trois ans plus tard, classé parmi les plus grandes tragédies économiques du Gabon, entraînant ainsi, le chômage technique de plusieurs compatriotes, s’est vu renaître de ses centres sous l’ère d’Oligui Nguema, ce mercredi 18 juin 2025, grâce à un accord signé au Palais du bord de mer, entre l’État gabonais et le Groupe immobilier Achour Holding.

Une vue de la séance de signature de l’accord, présidée par le Chef de l’Etat.

En effet, c’est dans le cadre de la signature d’un accord de rénovation de l’hôtel Lancaster Ré-Ndama, que le Président de la République, Chef d’État, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu ce jour, au Palais Rénovation, les responsables du Groupe immobilier Achour Holding. Un acte capital de plus, posé par le numéro un gabonais, qui s’inscrit dans l’ordre des défis qu’il tient à relever durant son magistère. Un accord qui suscite de l’espoir à l’endroit de nombreux compatriotes à la recherche de l’emploi.

Le Chef de l’Etat, posant avec l’un des représentants du Groupe immobilier Achour Holding 

Pour rappel, ce joyau d’antan, classé parmi les plus grands désastres économiques du pays, s’est trouvé soumis en 2020, à une réquisition étatique en pleine pandémie ; à une dette inavouée et une équipe d’employés en quête d’un plan social longtemps attendu. Bref, l’hôtel semblait figé dans un feuiton sans fin, dont le dénouement se faisait attendre désespérément jusqu’à ce jour.

Les causes ayant entrainées ce triste souvenir : une dette qui avoisinait les 4,9 milliards de FCFA, soit environ 7 millions d’euros, ce qui représente 80 % du montant total de la réquisition ; les travailleurs, pour leur part, ne partageaient pas du tout cette version. Pour eux, la dette n’était pas « réglée » : elle était le fondement de leur précarité ; le syndicat Syna-Wali pour sa part, décrivait cette situation comme un abandon pur et simple des employés, plongés dans un chômage technique depuis cinq ans ; pas d’explication sur la répartition des sommes, pas de plans pour la relance. Autant de maux qui ont lamentablement plombés cette prestigieuse structure hôtelière durant ces cinq dernières années.

Valéry M

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