Gabon/ Atelier sur la Gestion des risques et prévention des conflits – la Consultante Gwenaelle SIMBI epse Marat-Abyla, dévoile les mécanismes
Face à l’impérieuse nécessité de mettre en place des mécanismes d’alerte précoce pour détecter les signes de tensions avant qu’elles ne dégénèrent, un Atelier animé par Gwenaelle SIMBI epse MARAT-ABYLA, Experte en Gestion des risques et prévention des conflits. Formatrice COPAC, en abrégé, Coalition des Organisations de la Société Civile pour la prévention des conflits en Afrique Centrale, s’est déroulé à Libreville au Gabon du 12 au 14 mars 2025.
Dans le cadre de cet atelier de formation, Gwenaelle SIMBI epse MARAT-ABYLA, en sa qualité de Consultante, en a saisi l’occasion pour partager des expériences et de bonnes pratiques en matière de monitoring dans la gestion des risques et la prévention des conflits. Au cours de sa communication, elle a souligner l’importance d’encourager les candidats à l’élection Présidentielle à signer des engagements de respect des résultats électoraux et à recourir aux voies légales en cas de contestation.
En effet, la gestion des risques et la prévention des conflits en Afrique en période électorale sont essentielles pour assurer des élections pacifiques et renforcer la démocratie. Les tensions électorales en Afrique sont souvent exacerbées par des facteurs tels que des institutions faibles, des rivalités ethniques et politiques, la désinformation et le manque de transparence dans le processus électoral.
Pour éviter tout risque en période électorale, la Consultante, édifié les participants les mécanismes de prévention, à savoir : Identification des principaux risques électoraux. La formatrice indique que les risques liés aux élections en Afrique peuvent être classés en plusieurs catégories, notamment, les risques politiques donnant lieu aux contestations des résultats, manipulation du processus électoral et la répression de l’opposition.
L’experte en Gestion des risques et prévention des conflits, Gwenaelle SIMBI epse MARAT-ABYLA, a également évoqué les Risques sociaux, notamment, les tensions interethniques, violences communautaires, radicalisation des jeunes. Ainsi que les risques sécuritaires à l’origine des violences post-électorales, la répression des manifestations et les interventions militaires. Elle a en outre, présenté aux participants les facteurs liés aux risques institutionnels, à savoir : le manque d’indépendance des organes électoraux, la corruption et le manque de formation des agents électoraux.
Quant aux stratégies de prévention des conflits électoraux, Gwenaelle SIMBI epse MARAT-ABYLA, a cité entre autres, le renforcement des institutions démocratiques ; la garantie de l’indépendance et la transparence des commissions électorales ; la formation des agents électoraux et les forces de sécurité sur la gestion pacifique des élections.
De plus, d’après l’experte, il importe de d’assurer un cadre juridique clair et respecté par tous les acteurs politiques, en passant par le Dialogue et médiation. Autrement dit, mettre en place des plateformes de dialogue entre les partis politiques, la société civile et les autorités électorales, et Utiliser des médiateurs neutres (leaders religieux, organisations régionales comme l’UA et la CEDEAO) pour désamorcer les tensions. A-t-elle souligné.
Concernant la participation citoyenne et l’inclusion, L’Experte, pense qu’il est plus que nécessaire de sensibiliser la population à l’importance des élections pacifiques à travers des campagnes de communication ; d’Assurer une participation équitable des femmes et des jeunes dans le processus électoral, et de lutter contre la désinformation et la manipulation à travers les médias et les réseaux sociaux.
En guise de conclusion, Gwenaelle SIMBI epse MARAT-ABYLA, dans son intervention, a également évoqué l’importance de la préparation sécuritaire et la gestion de crise. Elle souligne la nécessité de déployer des forces de sécurité bien formées pour prévenir les violences sans répression excessive. Aussi, à toutes fins utiles, elle rappelle que sa démarche est une approche holistique qui, combine les institutions fortes, dialogue politique, participation citoyenne et préparation sécuritaire.
Des facteurs essentiels pour prévenir les conflits électoraux en Afrique. L’implication des organisations régionales et internationales ainsi que des médias et de la société civile renforce la légitimité et la crédibilité du processus électoral » A-t-elle conclu.
Récit/Peuple Infos