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Gabon / Kévazingogate : La riposte provocatrice de Guy Bertrand Mapangou

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En réponse à une communication du gouvernement auquel il appartient et supposé être solidaire, M. Guy Bertrand Mapangou agissant selon lui en homme libre, a publié un communiqué de presse à travers lequel, il se désolidarise de la déclaration lu par la porte-parole du gouvernement. S’exprimant en son nom personnel et non en celui de son département ministériel dont plusieurs cadres ont été suspendus de leur fonction, « l’homme libre » ne s’est cependant pas gêné d’utiliser l’entête du ministère dont il a la charge et les emblèmes de la république. Dans un pays normal, un communiqué de cette nature ne devrait porter aucun symbole de la République, à moins d’être dans une « république au campement ». Bref.

Le ministre Guy Bertrand Mapangou, agit en « homme libre » en comptant sur … Suivez mon regard…

Ce communiqué de M. Guy Bertrand MAPANGOU amène le Gabonais lambda à se demander si les communications souvent lues par le porte-parole du gouvernement émanent réellement du gouvernement ou tout simplement de quelques uns de ses membres, et les autres de découvrir au même moment que le commun des Gabonais.

Il semble que ce serait le cas, sinon la sortie de Guy Bertrand MAPANGOU ne se justifierait pas, étant entendu qu’il aurait pris part aux délibérations ayant donné lieu à la communication gouvernementale.

Une autre question serait celle de savoir, qui sont donc les auteurs de ce que la porte-parole a lu au nom de l’équipe Nkoghe Bekale, et qui d’autre que celui-ci, l’aurait chargé de communiquer à l’opinion, le point de vue et les décisions du gouvernement qui n’a tenu aucun conseil interministériel depuis que l’affaire du « Kevazingogate a éclaté.

Aussi, en se désolidarisant, Guy Bertrand MAPANGOU fait clairement comprendre au Premier ministre et à son porte-parole, qu’il ne tirera aucune conséquences de rien du tout et ne démissionnera pas. Autrement dit, « M. le Premier ministre et Mme la porte-parole, foutez moi le camp ! Ce n’est pas vous qui m’avez nommé au gouvernement, c’est Ali Bongo. Et je ne partirai qu’à sa seule demande ou s’il me vire. Point-barre ».

D’ici là que d’autres ministres prennent le pas, cela ne saurait tarder, l’exemple étant donné.

Récit / MD.

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