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Gabon / La mise en place du Centre gabonais des élections dévoile le vrai visage des opposants profito-situationnistes ?

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Il n’y a point d’hypocrisie politique que le peuple ne fini par découvrir avec le temps. Certains leaders d’opposition gabonaise travestis, croient pouvoir tromper leurs partisans pour longtemps et tout le temps, oubliant que « l’oiseau oublié le piège, mais le piège n’oublie jamais l’oiseau » C’est le cas des opposants « Chauve-souris » qui ont refusés de prendre part au dialogue politique national organisé par Ali Bongo, sous prétexte que ce dernier, est un putschiste – imposteur, et donc, un président illégitime.

Quelques mois plus tard, sans honte aucune, les fossoyeurs de l’opposition radicale se sont transformés en zombies pour s’accaparer du fruit (Centre Gabonais des Elections) germé par ledit dialogue national d’Ali Bongo dont ils ont fermement contesté aux côtés de Jean Ping. Il s’agit de Guy Nzouba Ndama, Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga, Moukagni Iwangou, Zakari Miboto, Louis Gaston Mayila, Casimir Oyé Mba, et bien d’autres.

Triste théâtre politique à forte dose de déshonneur. C’est vraiment pathétique de voir d’émminentes personnalités politiques du pays, avec un passif d’états de services publics admirables, se livrer sans vergogne à une cupidité notoire caractérisée, tels des vieillards victimes de la bébétomanie. Comment comprendre qu’après avoir craché la merde dans la soupe du Président qu’ils ont traité d’illégitime, ils reviennent par après, la consommer avec autant d’appétit. Diantre ! On est où là !

Si on s’en tient à leurs appétits actuels vis-à-vis du CGE, on comprend aisément qu’ils n’attendaient qu’une occasion malicieuse pour renouer avec les anciennes habitudes du PDG. A vrai dire, ces opposants « façon-façon » ont beaucoup trop souffert du radicalisme de Jean Ping. Ils croyaient que très vite, le fils d’Omboué allait prendre le pouvoir, distribuant ainsi, la part du gâteau à chacun d’entre eux. Leurs comptes n’étant plus garnis comme avant, il fallait absolument trouver une nouvelle mangeoire. Mais hélas ! Rien n’a marché à leur souhait. Une situation qui les oblige, tels des hommes de peu de foi, à quitter désespérément à bord du radicalisme légendaire du leader de la Coalition pour la nouvelle république, Jean Ping. Comme quoi, ventre affamé n’a point d’oreilles. Oui ! Ils faut les comprendre dans une certaine mesure. Ils ne sont pas fait pour s’opposer au système qui leur a fabriqué.

Autre observation à relever. Face à ce nouveau positionnement digne d’un vagabond politique, que dire des pierres jétées à Raymond Ndong Sima, Minlama Mintogo, Gérard Ella Nguema etc, Pour avoir pris part à l’investiture d’Ali Bongo ? Que penser des injures subies par Pierre Claver Maganga Moussavou, René Ndemez’o Obiang, Ben Moubamba… Pour avoir participé au dialogue d’Ali Bongo ? Finalement, qui de ceux qui ont abordés Ali Bongo aura trahi véritablement le peuple de l’opposition ? Est-ce ceux qui étaient au palais du bord de mer au vu et au su de tout le monde pour l’investiture d’Ali Bongo ? Est-ce ceux qui ont participés et proposé le CGE au dialogue politique ? Ou alors, ceux qui ont fait preuves d’hypocrisie en donnant l’impression d’être fermement engagé avec Jean Ping dans le combat de la libération du Gabon jusqu’au bout ?

Certes, en politique tout est possible. Mais la meilleure des stratégies n’est-elle pas celle qui trouve l’assentiment du peuple souverain dans sa majorité ? Peut-être qu’à travers l’option de Guy Nzouba Ndama, Alexandre Chambrier, Michel Menga, Casimir Oyé Mba etc, ils estiment qu’en s’investissant pour la représentativité de l’opposition au sein du CGE, ainsi qu’aux législatives prochaines, ils parviendront à renverser Ali Bongo à base d’une prochaine élection transparente et démocratique. Sauf que cette option s’avère aux antipodes de la vision radicale du combat que mène le chef de la Coalition, Jean Ping. Car, pour ce dernier, aucune négociations n’est possible tant qu’Ali Bongo refuse de quitter le pouvoir.

Voilà qui vient semer la discorde au sein de l’opposition. Et, bien entendu, renforcer le pouvoir d’Ali Bongo en dépit des critiques dont il fait l’objet. Heureusement pour Ping, qu’il peut encore compter avec la résistance de la diaspora et ses fidèles alliés en tête desquels, Jean Eyeghe Ndong, l’impertubable. Mais pour combien de temps encore ???…

Valéry M.

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