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Ike Ngouoni Aila Oyouomi à nouveau sur la tribune face à la presse

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Le Porte-Parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyoumi a échangé ce jeudi 23 novembre 2017, en fin de matinée avec les journalistes dans le cadre de sa traditionnelle conférence de presse. l’Avocat défenseur du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, s’est penché sur la question du trafic des humains en Libye. A ce sujet, le locataire du bord de mer condamne fermement ces pratiques, en indiquant que la vente des êtres humains doit être bannie à jamais de ce siècle. Il rappel à cet effet, le soutien du Président de la République à l’égard de la déclaration du Président de l’Union Africaine, Alpha Condé, à travers laquelle il  »invite les autorités à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice, les personnes incriminées » Concernant l’agenda du Chef de l’Etat, les assises de la Cop 23 étaient au coeur de sa communication. Le lieu pour Ike Ngouoni de réitérer les points forts du discours partipatif d’Ali Bongo Ondimba. Autre sujet évoqué, les fruits générés par l’opération  »Aigle douane » notamment, les produits d’une valeur de 2,8 milliards saisis dans le cadre de sa première phase. Avant de boucler avec le déplacement du Président à Koltang, suite à la deuxième coupure de l’axe, provoqué par des pluies diluviennes. Pour plus de précision, nous vous invitons à lire ci-dessous, le propos liminaire du Porte-Parole de la Présidence de la République…   

 

Bonjour à toutes et à tous…

C’est toujours un plaisir de vous voir si nombreux à l’occasion de cette conférence de presse. Le présent cadre nous permet de mettre en lumière quelques points majeurs de l’action du Président de la République.

A la fois sa vision, ses engagements, et la traduction dans les faits de ses directives. Je vous souhaite donc la bienvenue dans cette salle de presse qui est avant tout la vôtre ! Pour un exercice qui est, à mes yeux, essentiel… Qui joue un rôle capital dans l’équilibre de la relation entre l’institution présidentielle et ce fameux « 4e pouvoir », celui de la presse et des médias en général.
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Beaucoup de sujets font l’actualité et, avant de répondre à vos questions, je souhaiterais revenir briêvement sur quelques axes forts de l’agenda du chef de l’Etat. Mais qu’il s’agisse de la vie internationale ou de questions plus directement nationales, dans l’esprit du chef de l’Etat, toutes répondent à la même logique…

Car l’ambition, l’objectif est à chaque fois le même :
Servir les intérêts des Gabonaises et des Gabonais.
Commençons si vous le voulez bien par l’international !

Avec une question qui interpelle, Et je suis sûr que vous en serez d’accord, Chaque femme et chaque homme vivant sur le continent africain…
Car les Africains, quelle que soit leur couleur de peau, sont des Hommes avec un grand H.
Car il n’y a qu’une seule « race », la « race humaine ».
Car personne ne peut rester insensible à ces images abominables, celles du trafic des êtres humains en Libye.

Ainsi, vu du Gabon en particulier, ces faits ne peuvent que déclencher, par-delà le dégoût, la plus ferme des condamnations. Ici et maintenant, ici sur le sol africain, ici au Gabon, pays du CICIBA, terre d’accueil des afro-descendants de longue mémoire bantu, Disons cela : la mise en vente d’ëtres humains doit ëtre bannie à jamais de ce siècle.

S’il est nécessaire de déplorer, il serait encore mieux de proposer. C’est pourquoi le Président Ali Bongo Ondimba soutient les déclarations faites par le président Alpha CONDE qui, je cite a « invité les autorités à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice, les personnes incriminées ».

Autre sujet tout aussi capital du point de vue de notre humanité
Crucial pour l’avenir de nos enfants :
La santé de notre planète Terre.
Comme vous le savez, le Président de la République
s’est rendu à Bonn en Allemagne pour prendre une part
très active à la 23e COP.

L’occasion pour le chef de l’Etat d’interpeller la communauté internationale sur les défis et les attentes de l’Afrique. Pour Ali Bongo Ondimba,
Qui intervenait aussi en qualité de Coordonnateur du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains sur le Changement Climatique, et donc de fait en tant que « porte-parole » des pays du continent africain, durement éprouvé par le réchauffement climatique :

« Le feu est bel et bien sous nos pieds ! » …
« Nos côtes reculent face à l’avancée de la mer. Nos habitats disparaissent. Nos infrastructures sont menacées. Notre agriculture est frappée par les sécheresses et les inondations. Notre sécurité alimentaire est gravement compromise.

« Nous sommes au pied de la montagne. Hâtons-nous de la gravir au lieu de continuer à espérer que les fléaux qui avancent ne nous toucheront pas ».
Voici des mots forts… forts et clairs… prononcés par le chef de l’Etat devant ses pairs en Allemagne.
Nul ne pourra dire demain : je ne savais pas !

Alerter, c’est bien. Agir, c’est mieux. C’est pourquoi, à l’occasion de cette COP 23, le
Président Ali Bongo Ondimba a inlassablement plaidé pour, comme il le dit, « passer des accords aux actes », passer aux travaux pratiques. L’accord de Paris a été conclu en 2015. Le Gabon a d’ailleurs été l’un des premiers à le ratifier en Afrique. C’était en 2016. Il faut que le reste du monde suive et que chacun désormais, sans plus attendre, remplisse sa part du contrat. Le Gabon, lui, est et restera exemplaire sur ce point.
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En parlant de travaux pratiques, justement,
à la COP, il y a eu, parmi d’autres, ce moment fort :
Celui autour de l’Initiative pour la forët de l’Afrique centrale, un partenariat qui rassemble différents pays de la sous-région (le Gabon, la République centrafricaine (RCA), la République démocratique du Congo (RDC), le Cameroun, la République du Congo, et la Guinée équatoriale) et des donateurs internationaux.

Dans ce cadre, le chef des négociateurs gabonais, le professeur Guy Rossatanga Rignault, a pu exprimer les vues du Gabon et échanger avec le ministre français de la Transition écologique, M. Nicolas Hulot. Vous avez certainement noté et lu, dans les colonnes de l’Union, les déclarations à ce propos de M. Hulot.

Ce sujet des forêts est majeur pour notre pays, notre sous-région, notre continent, notre planète. La forêt
équatoriale est, avec la forët amazonienne, l’un des deux poumons verts de la planète. Notre territoire est recouvert à 80 % par cette forët. C’est pourquoi, et le Président Ali Bongo Ondimba, insiste beaucoup sur ce point, nous avons, nous, Gabonais, un rôle particulier à jouer, une responsabilité singulière à exercer. Le monde compte sur nous !
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Venons-en maintenant, si vous le voulez bien, aux sujets plus directement nationaux… l’opération Aigle Douanes, tout d’abord. Cette opération « coup de poing » pour Lutter contre la prolifération de marchandises prohibées sur le marché intérieur.
Avec des objectifs précis :

* optimiser les recettes douanières ;
protéger les consommateurs des produits et trafics illicites ; lutter contre la vie chère.

…. La santé et la sécurité des citoyens ne sont pas « négociables ». C’est le fameux « droit d’exigence », Et oserais-je dire, le « droit d’excellence » du Gabon.

Un premier bilan a été brossé par les Douanes gabonaises, quelques jours seulement après le lancement de l’opération,
A ce jour, la valeur estimative des saisies est de 2.8 milliards. Il reviendra au Code des Douanes de déterminer le montant que l’Etat pourra récupérer, puisque ce montant dépend du type d’infraction. Chacun conviendra donc que l’Aigle n’est pas parti en chasse pour rien.

L’Etat ne laissera pas faire les trafiquants. L’Etat les empêchera de dormir et de vendre leurs pacotilles. L’Etat assure la sécurité des Gabonais, il les protège, il les protêge d’abord contre ceux qui les volent. Car commercer sans déclaration, c’est du vol. Vendre de faux produits, c’est de l’escroquerie.
L’Etat au Gabon est un Etat fort. Le Président Ali Bongo Ondimba y veille avec un soin particulier.
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En parlant d’Etat fort et de vigilance de la part du chef de l’Etat, voici un autre sujet :
Sur la Nationale 1… notre artêre majeure.

A la suite de la coupure de cet axe, suite à des pluies diluviennes, le Président de la République a souhaité se déplacer lui-même à Nkoltang.
Il l’a fait dês mardi. Là-bas, il a rencontré des riverains éprouvés du fait des incidents causés par ces fortes pluies.
Il leur a exprimé sa sollicitude, ainsi que celle de la Nation. Ensuite, le chef de l’Etat s’est personnellement assuré que le nécessaire avait été fait pour remédier à la situation tant à court terme qu’à long terme afin que soit mises en place toutes les mesures structurelles qui s’imposent.

Car Ali Bongo Ondimba, là encore, a été très clair :
« pareille situation ne doit plus se reproduire ici comme ailleurs au Gabon ». Vous le constaterez donc ici aussi, l’Etat est à l’ouvrage… Et le chef de l’Etat est venu vérifier cet ouvrage.

Les infrastructures, en particulier les infrastructures de transport, sont une priorité des pouvoirs publics gabonais. Il en va de notre développement. C’est pourquoi, ici aussi, le chef de l’Etat reste vigilant. Venons-en maintenant, si vous le voulez bien, à notre
moment d’échange, les désormais traditionnelles questions-réponses…

Porte-Parole de la Présidence de la République

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