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Pensée Azizetique/ Christine MBA Ndutume : Maire de Rose Christiane Ossouka Raponda ou Maire de Libreville ?

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C’est la question qui taraude l’esprit des agents municipaux et des habitants de la capitale politique de notre pays. En juillet prochain, cela fera un an que Christine MBA ndutume est à la tête du Conseil municipal de Libreville. Les agents dit-on de cette institution municipale ne se reconnaissent nullement en cette dernière. D’après eux, l’arrivée de cette Dame a plutôt attisé des problèmes au sein de cette administration que de les résoudre. Aujourd’hui, la Mairie de Libreville a considérablement perdu ses lettres de noblesse.

La décrépitude notoire que connaît l’hôtel de ville à présent, amene à regreter les managers rompus à la tâche qui l’ont gérés par le passé. On peut citer entre autres, feu Lubin Martial Ntoutoume, Jean Aveno Davin, Paul MBA Abessole, André Dieudonné Berre, Claude Damas Ozimo, Ayo Barro, Jean François Ntoutoume Emane, pour ne citer que ceux là, qui, ont su donner du crédit à la première institution municipale du pays de par leur patriotisme, leur rigueur et leur compétence. A leur époque, les agents municipaux étaient respectés et considérés, et non livrés à eux-mêmes comme c’est le cas aujourd’hui. La Marie de Libreville est désormais sous l’emprise du copinage, et, vit actuellement au rythme d’une gestion opaque et dubitative qui tire son origine du départ de l’influence de Rose Christiane Ossouka Raponda, en mars 2019.

Selon une fuite des bulletins des renseignements, Rose Christiane Ossouka Raponda, aurait marqué son désir de vouloir un deuxième mandat, à la Mairie de Libreville, comme le souhaitait également son prédécesseur, Jean François Ntoutoume Emane ; chose qui avait été rejetée grâce à une loi non écrite dans le cadre de la rotation Fang de l’estuaire – Myene de Libreville. Une règle qui aura ouvert les portes à Léandre Nzue, le successeurs de Rose Christiane Ossouka Raponda à la présidence du Conseil municipal. D’aucuns avancent que Rose Christiane Ossouka Raponda n’aurait pas digéré ce choix jusqu’à son départ à la tête de l’institution. La suite de l’histoire, vous la connaissez, Léandre Nzue a été écroué à la maison d’arrêt de Libreville et remplacé par Eugène MBA en passant par l’intérim de Serge William Akassaga. Bref passons.

Après la démission forcée d’Eugène MBA, de peur de se retrouver en prison, il se dit dans les coulisses de l’hôtel de ville que Rose Christiane Ossouka Raponda, en sa qualité de Premier ministre et Chef de la majorité républicaine, aurait imposé Christine MBA Ndutume à la Mairie de Libreville au grand dam des membres du Secrétariat exécutif de l’époque et au détriment des femmes et aux hommes d’expérience, ayant une parfaite maîtrise des rouages de l’administration municipale. Une manigance que les notables fang et cadres du pays assimilent à une injure, sinon une humiliation que vient d’infliger Rose Christiane Ossouka Raponda à leur communauté qui, pourtant, regorge des cadres compétents capables de présider aux destinées de cette institution municipale.

Les fins limiers du sillage municipal révèlent que Rose Christiane Ossouka aurait orchestré l’imposition de Christine Mba Ndutume, dans le but de contrôler l’hôtel de ville, afin qu’elle puisse avoir la main mise sur sa gestion depuis le 2 décembre, et ce, par l’entremise de son bouc émissaire, Christine MBA Ndutum épouse Mihindou. Sauf que, cette pratique pousse les observateurs à se demander si en imposant Christine MBA Ndutoume à la Mairie de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda l’aurait fait pour l’intérêt de la politique du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ou alors pour ses intérêts personnels au détriment des agents municipaux et des populations de la Commune de Libreville. Tant entendu que ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. D’ailleurs, ceux qui déplorent le choix mesquin porté sur Christine MBA Ndutume, disent n’avoir pas pu digérer jusqu’à lors, l’humiliation qu’elle a fait subir à tout un pays, par son incapacité à lire convenablement un discours devant une tribune de portée internationale.

Fort de tout cela, on est en droit de se demander Quel message renvoie rose Christiane Ossouka Raponda, en humiliant toute une communauté, sinon la République, en plaçant de force Christine MBA Ndutume, sachant bien qu’elle ne dispose pas de l’étoffe, encore moins la carrure et la matière grise qu’il faut pour gérer l’hôtel de ville, si ce n’est parce qu’elle ambitionne revenir à la Mangeoire municipale, après le départ de Christine MBA Ndutume de la présidence du conseil municipal, et ce, conformément aux accords non écrits entre Fang et M’pongwe ? On sait que tout est possible dans ce pays !

A ce qui semble, la communauté fang, serait déçue par le fait que Rose Christiane Ossouka Raponda ait « maudit » le mandat de leur communauté en imposant Christine MBA Ntoutoume. D’ailleurs, ces derniers soupçonneraient son implication dans la mafia qui aurait favorisée l’arrestation et l’emprisonnement de Léandre Nzue et la démission d’Eugène MBA.

A ce qui paraît, Christine MBA Ndutume, dès son arrivée à la Mairie de Libreville, pour marquer sa reconnaissance à son mentor Rose Christiane Ossouka Raponda, elle a initié le prix « Rose Christiane Ossouka Raponda » afin de récompenser la meilleure Mairie d’Arrondissement de la Commune de Libreville qui se serait distinguée dans la lutte contre l’insalubrité.

Et pourtant Christine MBA a sur sa feuille de route, les recommandations et autres orientations du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, dont le but est de faire de Libreville une ville propre, belle et attrayante. Mais, Christine MBA n’en a cure, elle préfère aller à contre courant de la politique du Chef de l’exécutif. Si ce n’est faire semblant d’enlever les ordures ménagères en bloquant la voie express pour soi-disant faire un travail de sensibilisation. Et ce, juste pour justifier la gabegie entrevue en sourdine dans sa marge de manœuvre financière.

À quelques mois des échéances électorales, voilà une édile qui, au regard de son impopularité notoire, ne pourra nullement rien apporter à la bataille du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour sa réélection à la présidentielle, si ce n’est faire de l’entubage au DCP.

Avec autant de faiblesses, les populations ne peuvent qu’avoir droit à une Mairesse de la Commune de Libreville assujettie à un individu, et dont les préoccupations sont nullement pour le bien être de ses administrés, encore moins pour le rayonnement de la politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Une situation alarmante qui pousse les agents municipaux et des populations de la commune de Libreville à se poser la question de savoir si Christine MBA Ndutum est le Maire de Rose Christiane Ossouka Raponda ou le Maire de Libreville ?

À suivre…

Azizetiquement vôtre !

Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon

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