CNAMGS : Révocation de Koye : les Travailleurs de la Cnamgs donnent entièrement raison au PCA, Alain-claude Kouakoua
Dans un contexte chargé de tensions et de remous au sein de l’institution, les employés de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) ont tenu à clarifier leur position suite à la mesure de suspension conservatoire imposée à la Directrice Générale, Nadia Christelle Koye. Forts de leurs arguments, ils détaillent, en s’appuyant sur les textes réglementaires, les motifs justifiant la mise à l’écart de la DG par le PCA, Alain-claude Kouakoua, tout en critiquant la communication jugée maladroite par certains leaders syndicaux au sujet de cette affaire.
Réunis pour analyser la situation actuelle de l’institution, les travailleurs de la CNAMGS ont pris connaissance de la décision drastique de suspension de leur Directrice Générale, un acte qui n’est pas passé inaperçu dans l’environnement administratif et social de l’organisation.
Un témoignage éloquent d’un cadre influent de la CNAMGS expose avec clarté les raisons ayant conduit à cette suspension :
« Cette suspension à titre conservatoire que le PCA vient de prendre sur le DG, cette suspension est fondée par les textes le décret 076. Puisque le DG est recruté par l’appel à candidature. Ça veut dire que le patron, le recruteur du DG, c’est le Conseil d’administration. Donc le chef du Directeur Général, c’est le Conseil d’administration. Le ministre n’est que l’autorité de tutelle. Alors, il se trouve depuis fort longtemps, qu’à chaque fois que le PCA interpelle la DG, que ça soit sur la gestion financière ; que ça soit sur l’organisation même du service ou du travail, le DG ne se soumet pas. Le PCA a près de 20 lettres interpellations où il active l’attention du DG sur tel ou tel aspect, mais comme elle s’était dit qu’elle est la protégée d’Orelien, alors elle s’en foutait pas mal…
…Alors c’est comme ça que le vendredi, le PCA va convoquer une réunion pour tous les cadres dirigeants, parce que le PCA avait observé qu’à chaque fois qu’il convoquait une réunion, le DG n’informait même pas à l’ensemble des cadres dirigeants. Donc le PCA a fait copie à l’ensemble des cadres dirigeants. Et cette réunion portait sur les justificatifs de la gestion financière. Depuis la caravane médicale que le Président avait financé à hauteur de 500 millions, le DG a fait un dépassement de 273 millions ; elle a encore fait un dépassement de presque 200 millions. Le tout faisait Un milliard. Elle n’a jamais justifié. Quand le Conseil lui demande de justifier, elle demande à ses collaborateurs de ne rien donner…
…Elle a présenté un budget qui était faux. Et ce budget, le Conseil d’administration l’a rejeté. En rejetant le budget, le conseil a estimé que, puisse qu’on ne peut pas bloquer le fonctionnement de la Cnamgs, on lui fait une autorisation de un tiers pour payer les prestataires ; pour les dépenses techniques, par exemple, le fonctionnement. Et de là, pour qu’on lui accorde le reste, il fallait qu’elle justifie d’abord l’utilisation de la première tranche qu’on lui a donnée, elle ne l’a jamais fait. A-t-il révélé à travers les réseaux sociaux.
Les dispositions légales invoquées par les travailleurs de la CNAMGS pour légitimer la décision du Conseil d’administration sont limpides : la procédure est assise sur le décret n°0076/PR/MAS validant les statuts de l’institution. Notamment, l’article 29 stipule :
« En situation d’urgence ou d’impossibilité de réunir le Conseil, le Président est habilité à prendre toute mesure conservatoire pour assurer le fonctionnement de la Caisse et préserver ses intérêts vitaux, sous réserve d’informer les autres membres lors de la prochaine session ». De même, l’article 31 prévoit qu’en cas de manquements graves ou répétitifs, le Conseil d’Administration, par décision à la majorité des deux tiers de ses membres, est autorisé à suspendre ou révoquer le Directeur Général.
Selon leur déclaration, ces dispositions ont été activées par le Président du Conseil d’Administration, mandaté en bonne et due forme, pour garantir la pérennité des activités et la protection des intérêts de la CNAMGS.
Face à la communication publique de leaders syndicaux, les travailleurs expriment leur surprise et insistent sur la neutralité exigée des organisations syndicales, d’autant que tous les travailleurs des secteurs concernés ont déjà leur représentation au sein du Conseil d’Administration de la CNAMGS.
La préservation de cette neutralité essentielle permet de maintenir la sérénité du climat social et d’éviter des confusions entre le rôle de représentation syndicale et les fonctions des organes statutaires.
Portés par la volonté de maintenir la cohésion du personnel et d’assurer la crédibilité du dialogue social, les travailleurs de la CNAMGS Ont pris la décision :
De se désolidariser des déclarations publiques émanant de certains leaders syndicaux, estimant qu’elles ne reflètent pas leur position collective ;
Ils réitèrent leur engagement envers le respect strict des dispositions légales régissant le fonctionnement de la CNAMGS ;
Rappelent la légitimité du Président du Conseil d’Administration, élu par ses pairs, dont la révocation doit suivre les procédures inscrites dans les statuts ;
Appellent l’ensemble du personnel à la retenue, à la responsabilité et au respect des procédures institutionnelles ;
Encouragent vivement toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue, la concertation et l’observation des voies légales dans la quête de solutions pérennes et harmonieuses.
Pour clore ce chapitre, les travailleurs de la CNAMGS réitèrent leur ferme désir de contribuer à la continuité du service public, à la performance et à l’excellence de la CNAMGS, en faveur des assurés sociaux et de la solidarité nationale.
Récit par Peuple Infos.






















