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Gabon/ VERBATIM : Fiacre Mpako Ngoma interpelle Oligui Nguema, face aux ennemis de la République

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PROPOS RECUEILLIS : Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement, Chef suprême des forces de sécurité et de défense nationale, je vous fais cet audio que je rendrai public, pour qu’enfin, les gens sachent que parmi vos amis de l’ombre, il y a ceux qui vous conseillent de regarder plus loin après le coup de la libération…

Fiacre MPAKO NGOMA, Homme de l’ombre d’Oligui Nguema.

…Monsieur le Président, Cher libérateur,

Votre acte de courage avec certains de vos amis du CTRI était un acte de soulagement pour toute la nation gabonaise et, le peuple vous salue pour cet acte. Mais nous ne devrions pas oublier le rêve de la nuit parce qu’il fait jour.

C’est quoi le rêve ?

IL était une fois, les Bongos dans ce pays, ont passé près de soixante ans ; on peut le dire, parce que, quand on parle de Bongo, c’est depuis le vice-président Léon Mba. Bongo a passé quarante-deux ans, et son fils a fait quatorze ans. Tous sont restés dans les arcanes de pouvoir du Gabon ; ça veut dire qu’ils ont tissé des ramifications tans au niveau national qu’internationale.

Cela dit, au niveau de l’afrique, les Bongos ont des complicités que vous n’en avez pas pour le moment, vous en aurez certainement, mais pour le moment vous n’avez pas les complicités que les bongo ont eues, tout simplement parce que le Gabon était leur chasse gardé. Les occidentaux, notamment, la France aujourd’hui a plus d’intérêts avec les Bongos qu’avec vous, parce que vous êtes un libérateur.

Aujourd’hui, vous êtes un Bâtisseur, lorsque vous observez la politique du pays francophone, la France n’aime pas le développement, les colonies françaises n’ont jamais évolué. vous étiez récemment au Nigéria : si vous faites la différence entre les pays anglo-saxons et les pays francophones vous me donnerez raison.

C’est vous dire que c’est une grave erreur dans laquelle vous mis, certains de vos proches maintenant qui sont devenus vos amis au gré de leurs intérêts. La première erreur c’est le fait de vous avoir conseillé de libérer Ali Bongo et sa famille. C’est une grave erreur. Pourquoi je le dis, parce qu’Ali Bongo n’a jamais été un enfant de coeur, tout comme son fils, encore moins cette vieille qu’on appelle Sylvia !

Dire ici qu’Ali Bongo et sa famille sont sortis du Gabon pour des causes sanitaires, je m’inscris en faux !

La preuve en est qu’Ali Bongo lorsqu’il était ici au Gabon après son AVC, il n’a jamais été hospitalisé. Sylvia Bongo est sortie de prison, elle a pris l’avion notamment de façon exfiltrée et personne n’a entendu qu’elle s’est faite hospitaliser à l’étranger. Nourredine encore moins.

Mais bien au contraire, ils ont trouvé la Mafia qu’ils ont fabriquée, qu’ils sont entrain d’installer. Mais cette Mafia a des tentacules avec les pays alliés. Les pays comme le Togo qui sont des pays où Monsieur Ali Bongo a des intérêts. Toutes les vieilles familles présidentielles qui ont durées au pouvoir là, ne suivez pas leur hypocrisie, parce que pour eux, ils pensent que, lorsqu’on égorge le canard, le coq ne doit pas s’en réjouir.

C’est-à-dire que votre modèle de cours de libération n’a jamais réjouit certains vieux dictateurs africains, notamment, en Afrique centrale. Qu’est-ce que je voulais dire par là, vous suivez tous comme moi, l’actualité, l’ancien Président du Niger est aujourd’hui au Niger, malgré le bruit de la fameuse Communauté internationale et l’Union africaine : les militaires au pouvoir ont dit d’accord, on le fait sortir de prison, mais il reste en résidence surveillée. Je pense que c’est ce que vous aurez pu faire pour Ali Bongo et sa famille.

Il ne fallait pas faire sortir Sylvia et Nourredine qui a encore la capacité de réflexion. Ali Bongo dira qu’il est lugubre, d’accord ! Mais Sylvia a rejoint ce voyou de Frédéric Bongo Ondimba, qui est un ancien officier de renseignements et de la Garde républicaine, qui a servi au Gabon, et qui a tissée des ramifications au Gabon dans les forces de sécurité et de défense.

Pour rappel, Monsieur le Président la République, Chef de l’État, s’il y a un meilleur passage de la vie qu’Ali Bongo ait réussi dans ce pays, c’est la défense nationale et Ali Bongo a des généraux, des officiers subalternes, supérieurs, qui lui sont loyaux. Ça veut dire que au gré de leurs intérêts, au gré de l’hypocrisie, certains vous regardent. L’erreur de faire sortir Ali Bongo, à mon avis, cette décision n’était pas bonne, elle n’était pas bien mûrie.

Aujourd’hui, ce que je voulais dire, c’est vous rappeler que quand un aveugle vous menace de lapidation, ça veut dire qu’il a déjà un caillou dans la chaussure ; qu’il a la possibilité de la riposte, et Ali Bongo avec sa famille commence à parler, et où parlent-ils ? ils ne parlent pas aux États-Unis, il ne parlent pas en Afrique du sud, ils parlent en France.

Soudainement la France, soi-disant pays de la liberté, leur donne le quitus de parler. Et le code de confidentialité que Laurenzo de l’Angola, est venu vous promettre pour dire que c’est la confidentialité, pour moi c’est de n’importe quoi. L’Angola a des ramifications, la reconnaissance de tout ce que Bongo a fait pour le régime de Dosantos. Laurenzo était un poulain, il a travaillé pour ce même régime, et vous le savez, l’Angola a une capacité de nuisance militaire. Avec cette expérience de vingt ans de guerre civile.

Donc, moi je suis très regardant, les sorties récentes, de Sylvia, Ali Bongo et son fils, ça veut dire que ça travaille. Et vous devez effectivement avoir l’éveil de nos amis à l’extérieur et c’est ce que je vous ai proposé depuis en présence d’un blanc, que je tais le nom par discrétion, nous sommes au salon marocain. Je vous l’ai proposer, que nous devons voir plus loin, parce que cela va se faire et se faire avec des complicités.

Je terminerai par là, en disant que, il faut faire un nettoyage, parce que tous les anciens qui ont servis avec Bongo un, Bongo deux, leurs silences cyniques là, en dit long. Ils sont là, et vous disent mes respects Monsieur le Président ! Ceci Monsieur le Président ! Ce sont eux, ils ont beaucoup d’argent. Tous les vieux là, ils ont l’argent, tous les anciens là, dites leur de se reposer. Biyoghe Mba, tu as été première ministre, repose-toi, repose-toi ! Ping, repose toi ! Myboto repose toi ! Divungui repose-toi ! Essongue repose-toi ! Toungui s’est déjà reposé depuis. Ils sont nombreux !

Il n’y a pas que les Bongo qui ont des intérêts en extérieur, ils sont nombreux, les Mborantsouo, réposez-vous ! C’est pour cela, Monsieur le Président, vous devez regarder autour de vous. Les anciens amis d’Ali Bongo, ils sont avec vous là ! Les Mapangou ! tout ce monde là, ils étaient avec Ali Bongo, sauf lui là, qui était, parce qu’il disait la vérité à Ali Bongo, Gervais Oniane, mon frère, il avait été écarté par les Bongos.

Mais tous ceux qui sont restés avec les Bongos, et pour cause de coup de libération, qui viennent vous dire ici que voilà, euh nous nous nous… C’est faux ! Tous ce monde là, ce sont les voyous, qui ont côtoyés Ali Bongo. Ils ont pillé l’État gabonais. S’il y’a des complices dans la destruction économique, crime économique du Gabon, ils sont là !

C’est pour cela Monsieur le Président, qu’il faut faire un nettoyage autour de vous. Faites un nettoyage des anciens !

Monsieur le Président, créez vos hommes d’affaires ! créez vos partis politiques avec de nouveau jeunes cadres du pays. Vous n’allez pas faire le Parti politique les Bâtisseurs avec les mêmes.

Moi, je pense que c’est dangereux, parce que le vers est dans le fruit. Vous devez faire attention Monsieur le Président. Il y a l’hypocrisie politique, quand bien même vous avez lu Machiavel. L’hypocrisie politique existe.

Donc Monsieur le Président faites un nettoyage. Car tous ceux qui ont de l’argent, sont une menace pour vous. Ils ne travaillent pas pour vous. Ils sont là pour leurs intérêts.

D’autres, en toute complicité, vous ont conseillé en disant ouais, faites sortir Ali Bongo, il faut être humaniste. Quel humaniste !? Est-ce que Ali Bongo, quand il était aux affaires, il n’a pas torturé les gens ? Ils ont tué les gens ! mais de façon silencieuse. Donc, vous n’avez tué personne. Votre coup de libération, Il y a même pas une balle qui est sortie du canon.

Donc ça veut dire que l’AVC d’Ali Bongo, c’est pas vous ! La maladie de Sylvia Bongo, c’est pas vous ! La maladie de Nourredine, c’est pas vous ! Ce sont des gabonais qui ont commis des crimes ici. Ils doivent en partir. L’erreur de leur faire sortir du pays risquerait de nous coûter chère. Mais nous devions redoubler de vigilance tout simplement parce que : les Bongos, moi, ça me garantit pas !

Je voulais le faire entendre ici. Dire à tous ceux qui veulent l’entendre, que moi Fiacre Mpako Ngoma, je suis votre Conseiller personnel, je ne suis pas le Conseiller du Président de la République. je suis le Conseiller personnel de Brice Clotaire Oligui Nguema, qui est mon frère et ami que je connais avant qu’il ne soit engagé dans les forces de sécurité et de défense. Et, je suis de sa génération : la cinquantaine. Ça veut dire que s’il monte, je monte, s’il descend, je descends.

Maintenant, je dis au Président, tout simplement, de nettoyer tous les voyous d’hier là, qui sont accrochés autour de lui. Et ne déportez pas le Président dans la vision politique !

Monsieur le Président, vous êtes un militaire. Un militaire qui est devenu Président de la République civile, c’est vrai ! Qui a un Parti politique qui va naître. Mais votre vision c’est : Bâtisseur. Le peuple gabonais ne vous a pas donné quatre-vingt quatorze pour cent à cause du Parti politique. Le peuple gabonais a voté un homme visionnaire. Cet homme-là, bien au contraire, installer un Parti politique présidentiel, c’est encore des milliards qu’il faudrait engloutir, et ces milliards-là auraient suffi pour faire autre chose. Mais comme vous êtes lancés, lancez-vous ! Je vous encourage. Je voulais donner mon avis, d’accord ! mais faites avec des jeunes cadres. Mais pas les mêmes ! surtout pas les voyous qui étaient au PDG là. Les voyous là, ils sont pleins au Pdg, qui ont salis ; qui ont accompagnés Bongo père et Bongo fils.

Les mêmes là, viendront encore dans les Bâtisseurs pour pourrir vos idées.

Je suis là, l’homme de la cour d’Oligui Nguema.

Fiacre Mpako Ngoma

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