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Gabon/ DECLARATION DES PARTIS POLITIQUES MEMBRES DE L’APPEL D’ANGONDJE : Bilie-By-Nze remis à sa place !

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Réponse du berger à la bergère ! Suite à la sortie de piste du dernier premier ministre du despote Ali Bongo, Alain Claude Bilie-By-Nze, les Partis membres de L’APPEL D’ANGONDJÉ, ont effectué ce vendredi 07 juin, un Point de Presse au cours duquel, ils n’ont pas hésité à rappeler ce qui suit à l’individu mis à l’indexe :…

… »Les gabonais se souviennent de celui qui premier ministre a défendu contre vents et marées et fait adopté un code électoral aux contours frauduleux destiné à assurer un hold-up électoral parfait. La démocratie c’est aussi et surtout la censure par le peuple souverain. Le temps est venu où les pollueurs du champ et du discours politique doivent par décence, se mettre en marge. Sans vivre au-dessus de leurs moyens, les gabonais ont les moyens de vous maintenir pour toujours hors d’état de nuire »

LIRE CI-APRÈS L’INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION LUE PAR LE PORTE-PAROLE JOACHIM MBATCHI PAMBOU

Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes

1 – L’APPEL AU PATRIOTISME

L’engagement contracté par obligation citoyenne doublé de notre responsabilité de sentinelles et d’acteurs politiques nous ont conduit à souscrire notre actif politique pendant la transition à œuvrer pour contribuer notablement à la réussite de l’ensemble des actes qui meublent le chronogramme qui a été présenté par le CTRI dont le clap de fin constituera le retour à la gouvernance civile par l’organisation de l’élections présidentielle prévue se tenir le 25 aout 2025.

La levée des boucliers et les frémissements que l’on observe aujourd’hui dans la classe politique préfigurent d’ores-et-déjà de l’ambiance relevée qui prévaudra tout au long des jours et des mois à venir le top chrono pour la présidentielle semble être donnée.

Les partis politique membres de l’appel d’Angondjé constatent avec stupeur que certains acteurs politiques n’ont pas suffisamment tiré les leçons des conséquences produites par l’obstination du refus de se départir de l’usage irresponsable d’une rhétorique provocatrice et arrogante.

Comment peut-on ne pas comprendre l’appel pressant des populations à voir naitre un nouveau personnel politique plus patriote, plus engagé et plus enclin à développer l’esprit de service auquel la patrie nous appelle.

Comment peut-on construire un nouveau rapport citoyen si nous acteurs politiques excellons dans la caricature et la mauvaise foi. Comment ne pas être tenté d’inviter à un exercice de fouille mémorielle pour s’apercevoir si besoin était encore de la profondeur abyssale de la déstructuration de notre société. Le temps est venu de nous poser la question de savoir d’où nous venons et où allons-nous ?

D’où nous venons ? Je crois que tous les gabonais souhaitent au plus vite évacuer ces douloureux souvenirs pour se projeter avec ardeur dans un nouvel environnement politique encadré par un dispositif constitutionnel qui consacre, renforce et garantit la souveraineté du peuple et qui assure l’équilibre et la séparation des pouvoirs. Nous voulons l’émergence de la république ancrée autour du principe inaliénable du pouvoir au peuple pour le peuple et par le peuple.

Cette autre politique est possible et c’est la raison de notre engagement, être au service du peuple.

Mesdames et messieurs,

2- ASSUMER NOS POSTURES

Nous ne voulons pas nous ériger en donneurs de leçons, l’un des principes de la démocratie c’est la liberté d’expression, tout le monde peut parler même les insensés.

Unanimement, nous avons tous approuvé et reconnu comme salutaire pour notre nation, l’intrusion des militaires qui ont, alors que de sombres desseins se projetaient une fois de trop sur notre jeune nation, décidé de démettre le despote et tous ceux qui sans honte aucune, par lâcheté et par cupidité s’étaient comme d’habitude rendus complices de l’ignoble complot orchestré contre le peuple souverain.

Les clameurs populaires qui ont retenti spontanément à l’annonce de la déclaration numéro 01 du CTRI annonçant la destitution du régime et la dissolution des institutions, démontraient à quel point les gabonais avaient fait le choix de la rupture avec l’ordre ancien et avec tous ceux qui en étaient l’incarnation.

Cette volonté de rupture avec le régime BONGO PDG, et avec tous ceux qui pratiquaient le yoyo politique et l’aboiement pour attirer l’attention sur eux dans le seul but d’être invités à la mangeoire a été réaffirmée dans les contributions citoyennes qui ont servi de base de travail au cours du dialogue national inclusif d’Angondjé.

Cette exaspération s’est traduite par des propositions demandant la dissolution des partis politiques et l’inéligibilité sur plusieurs années pour tous les responsables du PDG matrice du mal gabonais.

Mesdames et Messieurs,

En nous éveillant à notre responsabilité de sentinelles, nous ne devons et ne pouvons cautionner les pratiques et les habitudes avilissantes qui nous ont conduits à cette situation de rupture sociale. Il n’y a pas que la politique, il y a aussi la nation, le champ politique ne peut pas être exempt de morale et de principes de respect et de dignité.

Les déclarations et les observations portées sur les résolutions du rapport général du dialogue national inclusif par certains acteurs politiques qui pourtant au fait du processus de validation des dites résolutions, laissent entrevoir une tentative de manipulation de l’opinion maquillée en un appel à l’éveil de conscience patriotique.

Oui messieurs, personne n’est dupe, la stérile agitation à laquelle vous vous livrez ne fera pas oublier aux gabonais qui a attesté de la capacité du despote à exercer la fonction présidentielle alors qu’il en était inapte. Les gabonais se souviennent de celui qui premier ministre a défendu contre vents et marées et fait adopté un code électoral aux contours frauduleux destiné à assurer un hold-up électoral parfait. La démocratie c’est aussi et surtout la censure par le peuple souverain. Le temps est venu ou les pollueurs du champ et du discours politique doivent par décence, se mettre en marge. Sans vivre au-dessus de leurs moyens, les gabonais ont les moyens de vous maintenir pour toujours hors d’état de nuire.

Oui il reste un dernier, mais bon à lui de nous expliquer comment il peut se trôner au volant d’une niveleuse pour lancer les travaux de réfection des voiries urbaines d’Oyem aux côtés de celui qu’il accable de mots, avoir des gardes du corps de la GR, des rumeurs persistantes font état de ce qu’il à accepter des carrosses qui coutent des dizaines de millions. Oui à lui de nous expliquer comment croire à la parole d’un homme qui visiblement à la conscience à géométrie variable.

Mesdames et messieurs ;

3 – COMMISSION VERITE ET RECONCILIATION.

La persistance de la demande relative à la mise en place d’une commission vérité et réconciliation, contrairement à l’inclinaison que certains tentent de donner à la posture adoptée par le CTRI, nous pensons pour notre part, que l’urgence est de mettre en place le cadre constitutionnel et le dispositif électoral pour un retour à la gouvernance civile. Tout en souhaitant que le prochain président élu inscrive dans son programme d’action la mise en place d’une commission qui outre les violences électorales, procéderait aussi à des audits sur la gestion de l’état durant au moins les trente dernières années. Les personnes reconnues coupables devront répondre de leurs actes. La démocratie c’est aussi et avant tout une justice équitable pour tous.

Il est à cet effet souhaitable et vous en conviendrez qu’une telle procédure qui allie moyens importants et temps conséquent en plus de ce qu’il faut entourer toute la procédure du sceau de la légitimité pour éviter de parler de chasse aux sorcières ou de justice du vainqueur. Le CTRI n’est pas encadré par un outillage constitutionnel reposant sur la légitimité pour entamer de telles procédures.

A la lumière de ce qui précède et pour conclure sur le faux débat par rapport aux résolutions du dialogue national inclusif il faut simplement savoir et tous ceux qui étaient au dialogue savent et notamment madame l’épouse de l’ex vice-président que les résolutions du national ne sont que des suggestions et ne peuvent pas en l’état être appliquées.

Les résolutions continuent de subir un examen pour être en conformité avec nos valeurs culturelles, morales, les textes et lois en vigueur dans notre pays, y compris les conventions internationales signées par le Gabon. Cette harmonisation est actuellement en cours c’est la responsabilité du comité de suivi, du comité de surveillance et du comité constitutionnel. Une fois le toilettage terminé la mouture finale sera présentée au président de la république pour arbitrage après le rendu des travaux de ces trois commissions. Il reste donc la possibilité à ceux qui le souhaitent de soumettre leur proposition à partir des résolutions du rapport général.

Mesdames et messieurs,

4- L’appel à la rencontre avec le président de la république
Les partis membres de l’appel d’angondjé souhaitent à cet effet que ces rencontres se fassent par groupe constitués en fonction des tendances qui s’expriment aujourd’hui pour permettre à chaque groupe de porter ses réflexions et avoir un temps d’échange qui assure de la bonne compréhension sur les questions d’importance majeure. Ceci pour mieux engager la responsabilité de chacun.

En ce qui concerne la plateforme des partis membres de l’appel d’angondjé une demande d’audience formelle contenant les points et les sujets sur lesquels nous souhaitons avoir des précisions et des recadrages sera adressée au Président de la Transition, Président de la République Chef de l’Etat.

Cet échange avec le président de la république, chef de l’état dans la perspective ou il nous fera l’honneur de nous accorder une audience portera sur :

– Le code électoral réaménagé : nous plaiderons pour que les candidats aux élections politiques puissent bénéficier d’un représentant dans les bureaux de vote et de l’acte de contrôle que représente le procès-verbal.

– Le redécoupage électoral : pour assurer une meilleure représentativité.

– Le régime politique : pour permettre un équilibre des pouvoirs.

– Les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques.

– La durée du mandat présidentiel .

– Le maintien de la proportionnelle pour les locales.

– La situation des gabonais nés d’un parent étranger.

– L’âge plafond pour être candidat à l’élection présidentielle.

– Les processus de la transition, le référendum.

– les questions liées à l’emploi des jeunes

Le président de la république dont la disponibilité publique est avérée pourrait mettre à profit la période d’examen des résolutions du dialogue national inclusif pour échanger avec les partis politiques qui en expriment le besoin.

Nous ne voulons pas d’une audience foire, la rencontre avec le président de la république est solennelle et engageante.et au regard des désaccords qui apparaissent sur l’approche et la lecture que les uns et les autres se font du processus de la transition en cours, chacun doit assumer sa posture.

Enfin pour terminer, les partis membres de l’appel d’Angondjé exhortent les autorités du CTRI à poursuivre les efforts pour davantage améliorer les conditions de vie des gabonais.

Il n’y a pas que la politique, il y a aussi la nation.

C’est ensemble que nous devons tous dire que c’est enfin notre essor vers la félicité.

Que Dieu bénisse le Gabon notre pays.

Je vous remercie

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