Gabon/Affaire politico-judiciaire : la famille politique d’Opiangah exige la prononciation d’un non-lieu sans délai !
Après avoir épuisé plusieurs voies de recours pour faire entendre raison, face à ce qu’ils qualifient d’acharnement judiciaire contre Hervé Patrick OPIANGAH, les cadres, militants et sympathisants de l’UDIS, ont effectué, une importante déclaration, jeudi 13 février 2025, au siège du Parti. D’après eux, HPO a été traqué comme une bête, et humilié au plus haut point, tant entendu que ses droits les plus élémentaires ont été bafoués et violés dans une procédure digne de la GESTAPO. Bref, ils exigent la prononciation d’un non-lieu sans délai dans une procédure judiciaire dont les faits et les actes qui l’entourent sont d’une gravité inouïe.

Une vue des femmes cadres de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) ayant procédé à la lecture de la déclaration
NOUS VOUS INVITONS A PARCOURIR L’INTÉGRALITÉ DE LEUR DECLARATION
Mesdames, Messieurs, Chers compatriotes,
L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) mène depuis plusieurs semaines, avec conviction, un combat acharné contre l’arbitraire dont est victime son Président, Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH. Notre famille politique constate, pour le déplorer, qu’après avoir épuisé tant de voies de recours pour faire entendre raison, et malgré la flagrance d’un dossier de poursuite grotesquement instrumentalisé, la justice de notre pays qui demeure sourde, a donc décidé d’assumer publiquement la honte et la forfaiture, en nous entraînant dans une nouvelle ère : celle du NON-DROIT ABSOLU.

Hervé Patrick OPIANGAH, Président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), face à la justice.
L’acharnement judiciaire a atteint des niveaux sans précédent avec cette affaire dans laquelle le citoyen Hervé Patrick OPIANGAH, traqué comme une bête, a été humilié au plus haut point, ses droits les plus élémentaires ayant été bafoués et violés dans une procédure digne de la GESTAPO. Ce que l’UDIS ne peut accepter, car la société gabonaise dans son entièreté doit être consciente de la gravité de cette situation et des risques qui en découlent pour chacun des citoyens que nous sommes, que vous êtes. Que faut-il dire de l’image tant écornée du Gabon, notre cher pays ?
Mesdames, Messieurs, Chers compatriotes,
Souvenez-vous qu’en date du 13 décembre 2024, Monsieur le Procureur de la République s’est livré, en plein journal télévisé de 20h, sur Gabon 1ère, à une déclaration pour le compte du Parquet de la République. A cette occasion, il a dit avoir été saisi d’une plainte en date du 14 novembre 2024, « de Madame B.L., ex-compagne de HPO ».
Est-il encore nécessaire de vous rappeler que ce même 14 novembre 2024 est la date historique de la sortie de notre parti qui, dans un élan de patriotisme que seul le temps saluera, a fait, par la voie de son Président, une déclaration publique extrêmement motivée pour appeler à voter NON à la validation de la Constitution soumise au référendum du 16 novembre 2024 ?
Par cette prise de position, l’UDIS a agi en âme et conscience, devant le peuple et devant l’histoire qui, à n’en point douter, nous donnera raison.
Qui peut croire que, c’est par un extraordinaire concours de circonstances que, ce même jeudi 14 novembre 2024, les dérives judiciaires allaient débuter contre la personne d’Hervé Patrick OPIANGAH ? Le Parquet de la République de Libreville est-il certain de nous dire qui l’a saisi ce jour-là, à quelle heure et cachet du secrétariat du parquet faisant foi ?
En faisant cette déclaration, Monsieur le Procureur de la République n’avait pas conscience à cet instant que cet acte, dont il n’ignorait pas l’illégalité, finirait par lui revenir publiquement à la face en apportant la preuve de ce qui est désormais une évidence. A savoir que que « l’Ordre » a été donné d’abattre la voix démocratiquement dissidente Hervé Patrick OPIANGAH.
Chers compatriotes,
Ce qui est appelé aujourd’hui « l’Affaire HPO » est donc un acharnement politique sans précédent, une perversion inédite de l’institution judiciaire, qui n’honore nullement notre pays.
C’est pourquoi, l’UDIS a pris publiquement le soin, ces dernières semaines, de saisir et de prendre à témoin la Présidence de la République, la Cour Constitutionnelle, les deux Chambres du Parlement, le Syndicat National de la Magistrature du Gabon (SYNAMAG), l’Archevêché, et plusieurs représentations diplomatiques accréditées dans notre pays, pour ne citer que ceux-là.
Pour revenir sur la cabale orchestrée contre Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH, nous souhaitons vous rappeler la très édifiante séquence suivante :
– Le mercredi 20 novembre 2024 à 9h00, première convocation de Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH attendu à la Direction des Affaires Criminelles de la Police judiciaire à 12h00. Il se fera représenter par ses avocats.
– Ce même mercredi 20 novembre 2024 dans l’après-midi, une deuxième convocation a été déposée afin que Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH se présente le lendemain, jeudi 21 novembre 2024, à 10h00 à la Police judiciaire.
Pourtant, curieusement, c’est dans la même nuit, à savoir celle du 20 au 21 novembre 2024 que la furie judiciaire accompagnée de son déploiement impressionnant de forces de l’ordre, va se déclencher par des perquisitions multiples, commises nuitamment, sans mandat, par des agents encagoulés et lourdement armées, dont l’implication inexplicables des forces de 3ème catégorie, qui n’épargneront pas le siège de notre parti.
Il est donc clair que Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH s’est mis en sécurité pour préserver son intégrité physique qui était gravement menacée.
Ajoutons que sa famille a été victime de cet acharnement et cette violence injustifiée. En effet, l’un de ses frères aînés a été emprisonné, torturé et le comble du comble, c’est que sa fille, Elisabeth, la supposée victime, a été gardée à vue pendant 5 jours.
Que peut-on dire lorsque les supposées victimes sont gardées à vue ? La seule réponse plausible est celle-ci : nous avons touché le fond, à l’ère de la Transition, le droit est en train de FOUTRE LE CAMP.
Nous nous insurgeons vigoureusement contre le NON-DROIT et refusons tout fatalisme face à cet autoritarisme. Nous disons NON à la torture, sous toutes ses formes, NON à l’atteinte assumée aux droits humains, et surtout pas par ceux-là mêmes qui sont supposés garantir la protection des citoyens. Y a-t-il encore des garants du bon fonctionnement de la justice et de l’Etat de droit dans notre pays ?
Mesdames, Messieurs, Chers compatriotes,
L’UDIS tient en sa possession, des preuves irréfutables que la plainte de Madame Lucie BILOGHE n’a été introduite qu’a postériori, c’est-à-dire le 25 novembre 2024, et non le 14 novembre 2024, comme le déclarait et l’affirmait le Procureur de la République. En gros, cette plainte du 25 novembre a été enregistrée pour justifier cette grossière et infâme bavure de la justice et avec elle, les forces de l’ordre intervenues dans cette affaire.
Pour couvrir et justifier toute la traque, toute la violence, tous les actes répréhensibles d’abus de pouvoir commis les 20, 21, 22, 23, 24, 25 novembre 2024. Oui, vous avez bien entendu, le Parquet de la République a agi du 20 au 25 novembre 2024, sans aucune plainte effectivement constituée, en toute illégalité, donc en parfaite iniquité.
Notre président aurait pu mourir de cette affaire que personne n’aurait su les raisons de cette traque du Procureur de la République et de la force publique. On l’aurait enterré que personne n’aurait été informé des motivations de l’usage de ces méthodes proches de celles des Etats voyous, sans foi ni lois.
Aujourd’hui la vérité n’a pu rejaillir que parce que notre président, Hervé Patrick Opiangah a survécu après avoir pris la décision de se mettre à l’abri. Ceux qui se sont adonnés aux railleries et aux moqueries après la fuite de notre président, comprennent ainsi aisément, que sans cette sage décision de partir, les Gabonaises et les Gabonais n’auraient jamais pris conscience de ce que dans ce régime, quiconque peut désormais être poursuivi, traqué, sans aucune raison, sans aucun motif mais par simple volonté de réduire au silence.
En réalité, Hervé Patrick Opiangah n’a été que l’instrument qui a permis de révéler à la face du Gabon et du monde, l’imposture et la forfaiture du système judiciaire sous la Transition auréolée de la noble mais galvaudée mission de Restauration des Institutions. Après Hervé Patrick Opiangah, à qui le tour ? L’heure est grave.
La preuve des faits exposés est clairement établie par exploits d’huissier. Nous allons procéder à la lecture des deux constats, avant de conclure.
LECTURE DES PROCÈS-VERBAUX.
En conséquence, nous exigeons la prononciation d’un non-lieu sans délai dans cette parodie de justice qui n’a que trop durée car les faits et les actes qui entourent cette procédure sont d’une gravité inouïe.
Un non-lieu qui doit nécessairement s’accompagner du retour de notre président Hervé Patrick Opiangah dans son pays, après que toutes les conditions aient été réunies pour garantir sa sécurité ainsi que le prescrit la Constitution gabonaise, car plus rien ne peut justifier le maintien des poursuites.
Nous prenons par conséquent à témoin la communauté nationale et internationale de l’urgente nécessité que notre président regagne la terre de ses ancêtres où entre autres plus de 5000 âmes en peine, du fait de la fermeture de ses entreprises, n’attendent que son retour.
Au regard de la gravité des faits, l’UDIS se réserve le droit d’initier toutes procédures que nous jugerons pertinentes afin de poursuivre en justice : les faussaires de la République, les violeurs de serment, les coupables flagrants de cet inceste manifeste et impudent entre la Justice et le Politique.
Que Dieu bénisse le Gabon !
Je vous remercie.