Gabon/ REDHAC : la Coalition Pays Gabon du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, a renouvelé son directoire.
La Coalition Pays Gabon du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC), Résolument engagé à poursuivre ses objectifs à court, moyen et long terme, a organisé samedi 06 avril 2024 à Libreville, l’Assemblée générale extraordinaire, suite à la vacance des postes constatée au sein de sa Coordination au lendemain de la nomination par le CTRI de quelques membres de son directoire afin de procéder à leurs remplacements. Une Assemblée légitimée par la conformité du quorum, et présidée par la Coodonnatrice Jeanne Clarisse DILABA, sous l’impulsion de la Directrice Exécutive du REDHAC en exercice à Yaoundé au Cameroun, Mme Maximilienne NGO MBE.
« La majorité des membres du bureau de la Coalition Gabon installés à cette occasion, hautement honorés ce jour par le CTRI, que nous saluons d’ailleurs au passage ; promus à des postes de responsabilités dans les institutions de la transition actuelle, ont laissé plusieurs postes vacants. C’est la raison principale du renouvellement bureau Coalition REDHAC Pays, demandé par la Directrice Exécutive, pour la continuité des activités de notre Coalition » A fait observer la Coordinatrice Jeanne Clarisse Dilaba.
Entre autres, l’Assemblée Générale Extraordinaire organisée à l’initiative de la Direction Exécutive de Yaoundé au Cameroun, vise d’une part, à faire entendre la voix du REDHAC et l’implication de la Coalition Pays au Dialogue National, et d’autre part, à susciter de nouvelles adhésions pour une coalition dynamique. A souligné la coordinatrice Jeanne Clarisse DILABA.
En effet, au terme des communications ponctuelles, effectuées à l’attention de l’assistance, par la Coodonnatrice Jeanne Clarisse Dlaba, le SG Julien Désiré Nyare Ndong, et les personnes ressources et/ou les experts du REDHAC, parmi lesquelles, le Président de la Commission nationale des droits de l’homme, Homa Moussavou Bertrand qui, a honoré de sa présence cette rencontre, les officiels ont procédé à l’installation des nouveaux membres promus au sein de la coordination du REDHAC Coalition Pays Gabon. Il s’agit de :
Coordinatrice Pays : DILALBA Jeanne Clarisse ; Superviseur : ONA ESSANGUI Marc ; Conseiller Stratégique : MINKO MI NGUEMA Flavien ; Secrétaire Général : NYARE NDONG Julien Désiré ; Secrétaire Général Adjoint : BOUPEMA DIBA MBOUDY Éric Edgard ; Trésorier Général : BORNAVES Germaine Éliane ; Communication : MBONDJO ESSAPA Valery Libermann ; Communication 2 : MANGUINGA NYNGO Paul Yves ; Relations Extérieures et mobilisation des ressources : MARAT ABYLA Yasmine Axelle ; Département Juridique : MOULANGOU OSSIE LEOSSI Stevie ; Conseiller chargé du Plaidoyer : MAGNAKA DIBA MBOUDY Euloge Hervé ; Conseiller à la Discipline : BOULINGUI Donatien.
Pour conclure cette importante réunion à caractère exceptionnel, l’ensemble des parties prenantes du REDHAC Coalition Pays Gabon ont procédé à la mise en place d’un groupe d’observation des travaux du Dialogue national inclusif et des actes de la transition dans le contexte des droits humains et des libertés.
Aussi, pour favoriser une meilleure participation à la période transitoire que traverse le Gabon, la Direction Exécutive du REDHAC a sollicité auprès du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, une étroite collaboration avec le CTRI pour l’implication de sa Coalition-Pays Gabon, coordonnée par Mme Jeanne Clarisse DILABA, à l’observation pendant et après le Dialogue National inclusif.
Bon vent au nouveau promus !
A PROPOS DU REDHAC
Le Réseau des Défenseurs des droits humains en Afrique Centrale est une organisation non gouvernement qui œuvre pour la promotion des droits de l’homme et la protection des Défenseurs des droits humains de manière pacifique en Afrique Centrale.
Le REDHAC est né en avril 2017, au Rwanda à Kigali avec pour premier siège Bukavu en République démocratique du Congo et, pour Coordinateur Baudoin Kipala de nationalité congolaise.
Le REDRAC section Gabon est la Coalition des acteurs de la société civile pour la défense de droits humains au Gabon. Le REDHAC Gabon est membre du Réseau des Défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, dont le siège est basé à Douala au Cameroun, et compte 08 pays membres à savoir : le Congo, la République démocratique du Congo, le Camerounais, la Guinée-Equatoriale, Sao-Tomé et Principe, la République Centre Africaine et le Gabon.
Au niveau international :
Le REDHAC a un statut d’observateur auprès de la Commission Africaine des droits et l’homme (CADHP) ; Membre fondateur du Réseau panafricain des Défenseurs des Droits de Humains ; Membre de la Coalition pour une Cour africaine des droits de l’homme efficace ; Membre du Mouvement Mondial pour la Démocratie ; Point focal du Forum des Ongs qui se tient en prélude du CADHP ; Membre du Forum africain pour la Démocratie ; Membre du groupe de travail de la CADHP sur la « liberté d’associations et de réunion en Afrique » ; et enfin, Membre du groupe de travail de la CADHP sur la situation des femmes Défenseures en Afrique.
Ses Objectifs :
Promouvoir et protéger les droits civils et politiques, ainsi que la protection, la promotion et la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels ; Promouvoir le statut des Défenseurs(e)s, les former, les soutenir, et créer entre eux, une solidarité et défendre leurs droits en toutes circonstances en Afrique Centrale ; Faire pression sur les gouvernements et d’autres groupes pour le respect des droits humains ; mener les plaidoyers pour le respect des engagements internationaux et régionaux.
Ses Missions :
Le REDHAC intervient dans toutes sortes de situations en rapport avec les droits de l’homme. Par exemple, les exécutions sommaires, la torture, les arrestations ou détentions arbitraires, les mutilations génitales féminines, la discrimination, les problèmes d’emploi, les expulsions forcées, l’accès aux soins de santé ou les déchets toxiques et leurs effets sur l’environnement ; De plus, le REDHAC défend des droits aussi divers que le droit à la vie, à l’alimentation et à l’eau, au meilleur état de santé susceptibles d’être atteint, à un logement convenable, à un nom et à une nationalité, à l’éducation, à la liberté de circulation et à la non-discrimination.
Valéry M / Peuple Infos