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Gabon / Le Copil attend t-il voir des milliers de morts pour recourir au Covid-organics ?

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Déjà à 998 cas positifs ! Qu’attend le gouvernement gabonais via le Copil pour solliciter la solution thérapeutique découverte par le Madagascar, notamment, le Covid-organics ? Le Copil à travers son porte-parole, Guy Patrick Obiang, a annoncé la probabilité d’atteindre 400 cas par jour si rien n’est fait. Au fait, à qui revient t-il de trouver des solutions, si ce n’est à priori, cet organe scientifique et de riposte qu’est le Copil ? À moins que ce soit un aveu d’échec de leur part. Dans ce cas, qu’ils n’aient pas honte de négocier le Covid- organics après des malgaches à l’instar des autres pays africains. Car, ce qui compte avant tout en pareilles circonstances, c’est la guérison et/ou la prévention des populations face à cette pandémie génocidaire.

Le porte-parole du Copil, Guy Patrick Obiang Ndong…

Par ailleurs, la nature a horreur du vide dit-on. L’ organisation mondiale de la santé l’aurait compris. Des centaines des milliers de personnes décèdent à travers le monde du coronavirus. Les mesures de restrictions prises tardivement par la plupart des pays occidentaux n’a pas laissé le choix aux chercheurs du monde entier.

Du traitement à base de la Chloroquine à celui à base de l’Artemesia, sans compter le fait que le vaccin ne sera pas disponible avant le mois de septembre, l’on finit par se rendre à l’évidence le dicton : à l’impossible nul n’est tenu.

L’institution onusienne en charge de la santé ne dérogera peut-être pas à la règle. En effet, le gouvernement de Madagascar a décidé de donner une solution à base de la plante artémisia. Selon le ministre de la santé malgache, le taux de guérison est jusque là de 100%.

Après moultes contestations, l’organisation mondiale de la santé a décidé de reconnaître le mérite de la médecine traditionnelle africaine, dans le cas concret, ce produit malgache appelé « Covid organics ». Mais….

Elle estime d’abord que les ‹‹ essais devraient être réalisés pour évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables, les africains méritent d’utiliser des médicaments testés selon les normes qui s’appliquent aux médicaments fabriqués pour les populations du reste du monde ››.

A en croire l’ OMS ‹‹ même lorsque des traitements sont issus de la pratique traditionnelle et de la nature, il est primordial d’établir leur efficacité et leur innocuité grâce à des essais cliniques rigoureux ››.

Moïse Dix

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