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Gabon / Sylvia Bongo, pardon ! Dis au DG de la Cppf, de faire libérer la pension des pauvres orphelins !

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Depuis l’arrivée de Hugues Sorel Ongollo, l’actuel Directeur général de la caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat, (CPPF), l’on a pu observer, une série de reformes subjugantes sur la page officielle Facebook de ladite structure. De quoi rêver à une révolution innovante en matière de traitement prompt de dossiers des ayants droits. Or, à ce qui paraît en réalité, il n’en est pas grand chose de ce qui est pompeusement miroité aux bénéficiaires, comparativement aux difficultés qu’éprouvent certains ayants droits avant qu’ils ne rentrent en possession de leur pension. Pour preuve, les services de la Cppf se trouvent être dos au mur, du fait de verser dans la distraction, sur un dossier pourtant, en bonne et dû forme, de deux orphelins de père et de mère, les mommés, Manfoumbi Elsa, âgée de 20 ans, et son frère cadet, Manfoumbi Junior de 17 ans. Les pauvres ! traversent une sale galère présentement, du fait que la Cppf leur prive, sans motif valable, de leur droits de subsistance. D’ailleurs, ces derniers, envisagent une grêve de la faim dans les tous prochains jours…

Les deux orphelins de père et de mère, ayants cause, Junior Manfoumbi 17 ans et Elsa Manfoumbi, 20 ans. Vous pouvez leur venir en aide au +24162745905

Comment comprendre un paradoxe aussi flagrant, dans le fonctionnement des services de la Cppf !? Les textes de loi régissant l’administration et le traitement des dossiers de pensions des agents de l’Etat et leurs ayants droits, sont pourtant Clairs et limpides comme l’eau de roche. Ajoutées à cela, les réformes fantastiques apportées par l’actuel Directeur général, Hugues Sorel Ongollo. Avec autant d’arcenal règlementaire, destiné à favoriser la bonne gouvernance au sein de cette noble structure, comment- peut-on se retrouver avec deux orphelins en souffrance, qui, pourtant, conformément à la nomenclature de la Cppf, ont dûment rempli les modalités de paiement ? Que faut-il faire dans ce cas ? Recourir à l’intervention de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, en tant que pionnière de la protection des veuves et orphelins ? La Cppf serait-elle au dessus de la loi ?

Les faits …

Pour information, les deux orphelins cités plus haut, née de la défunte policière Manomba Virginie, décédée le 16 juillet 2009, et de Manfoumbi Fulbert, leur père, décédé le 03 October 2015, alors qu’à son vivant, il était le mandataire légal qui, percevait Sept (07) ans durant, (de 2009 à 2015), en sa qualité d’époux, la pension issue de sa défunte femme, à la faveur des deux enfants, il rendit l’âme à son tour, le lendemain de sa dernière perception de ladite pension. C-à-d, le 02 Octobre 2015. Cela dit, depuis cette date, jusqu’à ce jour, aucun franc n’a été décaissé ni perçu par les deux orphelins auprès de la Cppf. Soit 51 mois d’impayés, y compris les 40% de bonification. Faites le calcul !

Entre temps, l’aînée des deux orphelins, la fille âgée de 20 ans, se sentant confronté aux énormes difficutés de subsistence et de scolarité avec son frère cadet, au point où, ces derniers, risquent de passer une année blanche en classes d’examens (Bac et Bepc), décidèrent alors de prendre leur responsabilité, en saisissant dans les meilleurs délais, les juridictions compétentes, afin de se conformer à la loi, et, de revendiquer en toute légalité leurs droits de subsistence hérités de leur défunte mère policière. C’est ainsi que, Elsa Manfoumbi, la fille aînée, s’est battue corps et âme, pour enfin, fournir en date du 10 janvier 2020, tous les éléments de dossier qui lui ont été imposés par les services de la Cppf, avec accusé de réception. Sauf que, 30 jours après examen du dossier, l’attente devient trop longue et incomprise, si on s’en tient aux nouvelles réformes du DG, car celui-ci devrait déjà être traité et clos. Mais, comment expliquer qu’à ce jour, Elsa Manfoumbi, la fille aînée, en âge de la majorité, détentrice d’une Ordonnance de tutelle délivrée par le tribunal, en tant que mandataire, n’est malheureusement toujours pas rentrée en possession de la pension, sous un faux prétexte qu’elle serait encore mineur !? Bref, existe-il une disposition de limitation d’âge, qui stipule qu’à 20 ans, nul ne peut prétendre être mandataire à la Cppf pour la perception d’une pension ? Si oui, dans quel livre de loi la trouve-ton ??? A moins de battre en brêche la décision du tribunal de Libreville.

Les éléments exhaustifs de dossier, fourni par l’orpheline de 20 ans à la demande de la Cppf :

Formulaire de demande de pension d’orphelin ; Situation du contribuable pour les non fonctionnaires ; Acte de naissance légalisé du demandeur ; Certificate de décès légalisé de la défunte ; Photo d’identité récente du demandeur ; Ordonnance de tutelle rendue par le tribunal ; Acte de radiation des effectifs du cujus ; Deux derniers bulletins blancs de la solde ; Certificat de cessation de payment ; Etat général de service ; les Actes de naissance des enfants de moins de 21 ans ; et enfin les Actes de décès des deux parents. Voyez-vous ! Après s’être battue pour réunir autant de documents exigés par la Cppf, ces deux orphelins ne méritent-ils pas de rentrer en possession de leur dû ? N’est-ce pas là, une preuve de responsabilité de leur part ?

Que dit la loi ? :

Loi relative à la pension des ayants cause, prévoit dans son chapitre 6, article 47, ce qui suit : Si un conjoint est ou devient inhabile, à obtenir une pension de reversion : parce qu’il est décédé ; ou parce qu’il est séparé de son corps à ses torts exclusifs ou aux torts partagés ; ou qu’il a vécu en état de concubinage notoire antérieurement ou postérieurement au décès de l’agent, ou qu’il s’est remarié, des droits sont définitivement transférés, à part égales, aux enfants du lit. En cas de mariage légal dissout, une part de la pension de reversion, établie dans les conditions de l’article 46, est directement attribuée aux enfants du lit concerné. En l’absence de tout conjoint, les droits sont transférés à parts égales à l’ensemble des enfants. La part due à chaque orphelin cesse d’être servie lorsqu’il disparait ou qu’il atteint l’âge de vingt et un (21) ans, sans nouvelle répartition entre les orphelins restants. Elle se cumule avec la pension d’orphelin. De plus, le chapitre premier, dans ses dispositions générales, stipule dans son article 4, que : le droit à pension s’acquiert sans limitation d’âge.

Au regard de ces textes de loi, on est en droit de se demander pourquoi la Cppf outre passe les délais requis pour cette affaire ? Que cache ce blocage inexplicable ? Est-ce à cause du montant important que devra toucher cette jeune orpheline de 20 ans ? Sinon, il serait judicieux de clore cette affaire, avant que ces deux orphelins ne lance leur grêve de la faim préconisée, sous le regard de l’opinion nationale et internationale. Ce serait une honte pour le Gabon.

Affaire à suivre…

Valéry M

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