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Gabon / Mayelia : Contrôle Technique Automobile : L’arrivée d’un 3ème Opérateur remise en cause

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L’implantation en gestation d’un troisième opérateur de contrôle technique automobile au Gabon, serait vue d’un mauvais œil par les observateurs avisés du secteur. Il s’agit de la société Mayelia, d’origine ivoirienne qui serait sur le point de poser ses valises au Gabon pour une succursale. Rappelons, que dans ce domaine, le département ministériel en charge du transport a jusqu’ici, agréé il y a plus de 20 ans, deux entreprises managées par des nationaux, exerçant dans ce domaine, notamment, Gabon Autosur et Autobilan.

En effet, les observateurs estiment que l’expertise locale acquise au fil du temps, et les perspectives ambitieuses des opérateurs nationaux Autobilan et Gabon Autosur, suffisent largement pour assurer de manière effective le contrôle technique automobile dans le pays. Selon eux, l’arrivée de l’opérateur ivoirien Mayelia serait de trop, voire inopportun, au regard du niveau faible de ses états de service dont il a fait montre deux ans durant en Côte d’Ivoire.

A l’épreuve des faits, les compatriotes qui remettent en cause la présence au Gabon d’une troisième structure spécialisée dans ce secteur, pensent, en dépit des bienfaits de la concurrence, qu’il serait mieux pour la tutelle, de soutenir l’existant. Autrement dit, d’accompagner les managers nationaux pour l’amélioration et la rationalisation des services inhérents à la sécurité routière. Et ce, afin de s’arrimer aux normes et standards internationaux. Plutôt que d’opter pour le complexe et le superflux. Font-ils observer.

Pour rappel, l’activité menée par les sociétés Autobilan et Autosur se fonde sur la convention passée avec l’État gabonais en 2005, laquelle leur confère toutes les prérogatives de délivrer les prestations et services tels les contrôles et les visites techniques, l’immatriculation des véhicules, l’édition des plaques d’immatriculations, l’édition des rapports de contrôles techniques et les macarons ; l’homologation et l’expertise des véhicules…

En définitive, le rejet suggéré par les septiques sur l’inopportunité d’une troisième société exerçant dans ce secteur, serait nul doute motivé par la constellation excessive des structures œuvrant dans ce domaine, qu’un tel accord pourrait susciter. Et, bien entendu, l’expression légitime de la fibre patriotique. Tant entendu que, plus de 20 ans durant, les deux opérateurs nationaux auraient forgé à leur actif une expérience à même de leur permettre de gérer eux-mêmes les activités de contrôle technique sur l’étendue du territoire en vue de développer et contribuer et considérablement à l’atteinte des objectifs fixés par l’Etat gabonais en matière de sécurité routière. Estiment-ils. Toutefois, face à une telle préoccupation, c’est à la tutelle qu’il revient d’apprécier, d’en discuter avec les parties prenantes et d’en décider objectivement.

Valéry M.

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