Gabon / Subvention à la presse : Ça sent mauvais ! Ossouka va-t-elle frapper du point sur la table ?
La presse privée gabonaise devrait-elle compter sur la montée en puissance de la gente féminine gabonaise, au nom du paradigme de la décennie de la femme pour décanter le blocage observé dans le décaissement de la subvention à la presse privée ? Eu regard des pesanteurs inexplicables entretiendrait le ministère du Budget, le Patronat des Médias privés, n’y comprenant plus rien, espère à l’ultime intervention de Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre, Chef du gouvernement.
Rappelons qu’en 2018, la corporation a été illégalement, voire arbitrairement privée de la subvention à la presse sans qu’aucune autorité au sommet de l’État n’intervienne. Jusqu’à lors, nul ne sait quelle direction à pris cette importante manne destinée au renforcement de la démocratie et du pluralisme d’expression. Il faut dont craindre que la même chose ne se reproduise en 2020.
Toutefois, face à cette léthargie doublée d’opacité, observée dans l’exécution et la mise à disposition de ce Grisbi, doit-on penser que notre ministre de tutelle et ses collaborateurs, dorment au premier banc ? Ou alors, doit-on croire que seul, le ministère du budget serait à l’origine du blocage. Bref, le ministre de la communication pour sa part, reste l’interlocuteur direct des patrons de la presse dans de telles situations. A moins qu’il démissionne de ses responsabilités. C’est donc à lui qu’il revient de trouver des voies et moyens pour faire avancer le dossier en saisissant les plus hautes autorités sur la problématique.
Dans l’espoir de voir les choses bouger dans les jours qui suivent, via le début des travaux en commission pour la réparation des fameux 165 millions, les médias privés éligibles à cette infine manne, restent en attente d’une suite satisfaisante.
Valéry M.