Gabon / Environnement : Sobraga dans la lutte acharnée contre la pollution.
Très dure ! La question de la protection environnementale version gabonaise, question si chère au Président de la République, mais qui malheureusement ne connait pas de mesures d’accompagnement visibles sur le terrain, du moins, tant que des entreprises, ONG et autres ne s’y atèlent pas.
Samedi 04 mai dernier, le tour était à la société des brasseries gabonaises, en partenariat avec le RGEDD et Recyclage & collecte, de lancer dans le cadre de la protection de l’écosystème, l’opération « plages propres », et ce, sur plusieurs sites de la capitale gabonaise. Des inscriptions lancés deux semaines avant avaient pour rôle de mobilier les populations autour de la noble initiative.
Dans le cadre de la journée citoyenne et dans l’étroite continuité de son engagement de la lutte contre la pollution plastique et la gestion des déchets et ce depuis 2012, Sobraga a mobilisé ses employés tout en lançant un appel aux bénévoles afin de prendre à bras le corps le nettoyage des plages de Libreville et à l’installation des bac de collectes d’ordures.
Plus de 1000 personnes ont apporté leurs pierres à l’édifice afin de rehausser l’importance de la journée.
« Aujourd’hui, nous profitons de l’occasion pour lancer un appel aux clients pour qu’ils fassent leur tri et collecter. Nous avons une start-up qui fait aujourd’hui dans la collecte des bouteilles plastiques et donc ils pourront aller vers elle, et les déposer auprès d’elle », a déclaré M. Chémy, Chef de service hygiène et environnement de la Sobraga. Quant aux bénévoles :<< Je suis venue nettoyer la plage pour la rendre plus belle et plus joviale. Lorsque j’ai entendu parler de l’initiative, je me suis dit, pourquoi pas?>>, a déclaré la jeune Gallato Alice, bénévole et participante de l’opération.
Notons toutefois que Sobraga a fait d’une pierre deux coups, en saisissant l’occasion pour divulguer et nourrir la start-up « Recyclage & collecte », spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets plastiques, qu’elle soutient depuis 2014.
Une somme de 900000f a donc été mise en jeu pour encourager les groupes de collecte qui sauront se démarquer des autres.
Vivement, que cette noble initiative soit perpétuée dans l’espace et dans le temps, qu’elle s’étende sur toute la capitale et pourquoi pas tout le territoire national au moment où le réchauffement climatique menace le vécu quotidien de la planète terre, et surtout que ce geste fasse école à tous et à chacun afin que le changement de mentalité soit effectif dans l’esprit du citoyen gabonais.
Récit : Ordjie FUJI