Gabon / Rose Ossouka : Des lacunes inadmissibles – Pour un Premier Ministre…
Réaction d’un compatriote : L’interview de la honte ! J’ai eu froid dans le dos en écoutant l’interview d’Ossouka Raponda sur TV5. Comment peut-on nommer un 1er ministre qui ne maîtrise ni les techniques d’élocution, ni les éléments de langage et même pas le vocabulaire approprié à certains sujets techniques ? Certains diront qu’elle fait ce qu’elle peut, mais en réalité cette situation remet en surface le fameux problème d’un Gabon nivelé par le bas. Comment se féliciter de peu alors que notre exigence au 3ème millénaire devrait être l’excellence ?
Pêle-mêle, voici quelques incongruités relevés :
– Pourquoi introduire la réponse à la première question par la formule : » comme vous le saviez « ? Que vient faire l’imparfait de l’indicatif dans cette introduction ?
– elle dit : » le grand LBV compose LBV, NTOUM, KANGO, OWENDO et AKANDA « . N’était-ce pas mieux de dire : » le grand LBV est composé de… »?
– Elle va parler d’efficacité « collectif ». N’était-ce pas mieux de mettre collectif au féminin ?
– À propos de l’opposition, Dame Ossouka va jusqu’à créer un néologisme en parlant d’une opposition ayant un rôle de « remetteur de cause ». Il faut être un véritable génie pour la comprendre.
– À propos du partenariat public-privé, l’interviewer demande quelles sont les garanties de solidité financière exigées par le gouvernement afin que les opérateurs économiques inspirent confiance ? Dame Ossouka répond que le Gabon est pays paisible qui a une stabilité politique et qui a créé un cadre juridique. Un véritable hors sujet pour une économiste de formation. C’est très grave !
En résumé, le 1er ministre nous a donné l’impression d’être à côté de la plaque aussi bien dans la maîtrise de ses dossiers que dans son expression. Inutile de rêver, nous sommes une fois de plus confrontés à une nième erreur de casting dans le magistère d’Ali Bongo. Prions tous que les dégâts ne soient pas rédhibitoires pour notre nation en attendant l’avènement de la nouvelle République.
Ulrich Salvador