Gabon / Fiction : Renaud Allogho Akoué, accusé d’un détournement imaginaire.
« A droit à la parole, celui qui a enquêté » disait Mao. Porter un préjudice accusateur à l’encontre d’un compatriotes qui tient d’importantes responsabilités publiques, sans en avoir la preuve tangible, est une aberration et une atteinte pernicieuse à la vie privée et à la réputation professionnelle de ce dernier. Comment comprendre l’audace viscérale que s’est dotée un médium local néophyte dans la scène médiatique, en accusant à tort et avec autant de légèreté, Renaud Allogho Akoué, d’avoir extirpé 300 millions des caisses de la Cnamgs afin de financer sa campagne lors des élections groupées ? A y voir de près, ça sent une main noire ! Soupçonne un agent de la Cnamgs.
« Décidément, dans notre pays, on voit et on conspire le mal partout. Il suffit que les petits esprits malins et snobistes apprennent que l’un de leurs compatriotes occupe désormais un poste important auprès auprès du chef de l’Etat, qu’ils mettent en place dans les jours qui suivent, un plan machiavélique de désinformation diffamatoire, en vue de le discréditer, le déstabiliser et ternir son image dans le pays. Sauf que, ça ne marche pas à tous les coups. Le jeunes Directeur général de la Cnamgs, Renaud Allogho Akoué, dans sa vision avant-gardiste, a su mettre à temps un nouveau dispositif de gestion-comptable qui garantisse l’orthodoxie et la traçabilité des manœuvres financières, pour éviter des soupçons et des préjudices inutiles » fait observer un cadre de la structure .
Les collaborateurs du Directeur Général de la Cnamgs, très étonnés d’entendre une telle histoire à dormir debout, ont très vite remis la pendule à l’heure, en rappelant aux détracteurs sous-informés de leur patron, qu’un plan stratégique de la Cnamgs 2018-2022 (AiSSa22), dont Renaud Allogho n’est point le gestionnaire, a été mis en place à son initiative, pour la gestion globale des fonds alloués à la structure. Autrement dit, les budgets ne sont décaissés que pour des projets d’intérêt communautaire par des experts-comptables. Ceci pour dire qu’avec ces verrous financiers nul ne peut prétendre décaisser un rond sans traçabilité. A moins que ces ennemis publics en apporte la peuvent. Souligne les cadres en charge dudit projet.
En clair, l’élu de la tête de liste du PDG au département du Woleu, lors des dernières élections jumelées, dément catégoriquement les allégations mensongères publiées dans le medium accusateur. « Ce matin, grâce à un ami, j’ai découvert avec beaucoup de stupéfaction, sur le site de La Lettre du Gabon, un article faisant état d’un décaissement de la Cnamgs de 300 millions pour ma campagne aux élections locales. Ce qui est complètement aberrant et totalement faux » A répondu le DG.
En outre, concernant l’histoire de location d’avions privés, mobilisés par Renaud Allogho pour se rendre à Oyem lors de sa campagne, ce dernier en rigole tout simplement ! en déplorant l’absence de la consistance dans tout ce que révèlent ses détracteurs sur l’organisation de sa campagne. A toutes fins utiles, l’homme pointé du doigt à tort, rappelle qu’en tant que membre du Parti Démocratique Gabonais et tête de liste aux conseil départemental du Woleu, il a reçu un financement de son parti et de donateurs privés comme c’est de coutume en politique. « Le reste, n’est que de la diffamation gratuite pour tenter de salir ma personne » a lâché, le patron de la Cnamgs !
Cependant, il y a lieu de soupçonner une main invisible qui serait à l’origine de ces élucubrations débitées par voie de presse, digne d’un complot de plaisantins. Se demandent les soutiens de Renaud. Avant de s’interroger de savoir si leur conseiller tête de liste, élu au département du Woleu aurait commis un crime de lèse-majesté, du fait de marquer la différence dans sa fonction, en travaillant d’arrache-pied pour l’amélioration des services de la Cnamgs ? Bref, les plus avisés, estiment que ce n’est que de la pure jalousie due aux rendements remarquables enregistrés par Renaud Allogho, depuis son arrivée à la tête de la structure. « On ne jette des pierres qu’à un arbre qui porte des fruits » ont-ils conclut.
Valéry M.