Gabon/ Le Détective/ Transit-Douane-Import-Export : soupçon de rapatriement des engins poids lourds par les Ouest-af véreux
Si de prime abord, nous sommes tous d’accord, que les métiers de Transit-douane et/ou d’Import-Export permettent à ceux qui l’exercent en toute honnêteté de gagner leur vie, il n’en demeure pas moins qu’à l’inverse, certains d’entre eux, aient plutôt choisi d’en faire une source d’enrichissement illicite, commettant ainsi, des crimes économiques qui amoindrissent et tuent progressivement les recettes issues des transactions douanières du pays. C’est à ce jeu digne de mafia, que se livrent depuis quelques années, certains sujets Ouest-af à la moralité pernicieuse, opérant au Port d’Owendo, avec la complicité de certains douaniers corrompus en col blanc. Nous révèle une source bien introduite, en guise d’alerte.
En effet, d’après les fuites d’information, le Port d’Owendo serait à nouveau en proie à la mafia des transactions douanières savamment orchestrées par des sujets Ouest-af tapis dans l’ombre, en complicité avec certains douaniers véreux. Une contrebande mise à nu par les espions infiltrés au sein des opérations d’import-Export. Ces derniers estiment que les mis en cause s’enrichissent à coup de milliards chaque fois qu’ils parviennent à corrompre ou à tromper la vigilance des douaniers sur le contenu illégal des conteners exportés vers l’Afrique de l’ouest.
Selon ces fins limiers de l’espionnage, des sujets Ouest-af, incarcérés il y a quelques mois pour les chefs-d’accusation ci-dessus cités, récemment mis en liberté contre toute attente par nos juridictions, verseraient à nouveau dans le recidivisme des pratiques frauduleuses […] procédant ainsi, en catimini au rapatriement illégal des conterners d’engins poids lourds et autres pièces automobiles de grande valeur, destinés à la vente aux enchères qu’avait annoncé il y a quelques mois plutôt, le régime déchu d’Ali Bongo. Un véritable manque à gagner pour les caisses de l’Etat.
Aussi, pour éviter que ce désordre bien organisé par ce réseau de transitaires Ouest-af véreux, ne génère des flux financiers considérables, le nouveau Directeur Général de la Douane, celui de l’Oprag et les autorités judiciaires doivent impérativement mettre ces individus hors d’état de nuire et réformer les mécanismes de surveillance des transactions opérées par les Transitaires pour éviter que le Port d’Owendo ne soit perçu par l’opinion nationale et internationale comme une jungle où règne les dessous-de-table ; l’opacité ; les activités illegales de pilotage ; et le placement des navires dans les ports et rades du Gabon.
Il importe de rappeler qu’il y a quelques années en arrière, la direction générale de la douane et des droits indirects sous la responsabilité de Dieudonné Lewamouho Obissa, avait décidé de suspendre les activités d’une soixantaine de sociétés de Transit faisant dans l’import-Export au Port d’Owendo. Et ce, au motif que ces derniers ne respectaient aucunement le code des douanes en vigueur qui réglemente les conditions d’éligibilité des opérateurs exerçant dans le secteur. Sauf que, cela n’a pas suffit pour maîtriser et réguler en toute transparence les transactions douanières effectuées par des sujets Ouest-af véreux.
Aussi, pour tenter de mettre un terme aux fraudes et aux magouilles des transitaires et douaniers véreux, un nouveau logiciel appelé « Sidonia World » conçu par un organisme de l’ONU, la CNUCED, expérimenté dans près de 85 pays au monde, avait été mis à contribution afin de permettre au Port d’Owendo d’accroître de 25% ses recettes douanières. Un outil stratégique qui, aura été très vite boycotté et contourné par la malice de certains transitaires Ouest-af.
Des manœuvres digne de mafia, qui justifient d’ailleurs la disparition mystérieuse de 353 containers constatée il y a quelques années au port d’Owendo. Mais comment comprendre que de telles magouilles se passent sous le regard des autorités portuaires en charge des entrées et sorties des flux physiques ? Le Port d’Owendo n’est-il pas certifié ISPS ? Quant à l’office des Ports et rades du Gabon, la direction générale de la douane et la direction de la marine marchande ne sont-ils pas à mesure de mettre un terme aux transactions portuaires douteuse ?
Affaire à suivre…
Valéry M