Pensée Azizetique/ CTRI/ Transition : Oligui Nguema va t-il se laisser prendre en otage par les profito-situationnistes en col blanc ?
Décidément depuis la prise du pouvoir par les militaires regroupés au sein du Comité de Transition et de la restauration des institutions (CTRI) piloté par le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, les fossoyeurs de certaines organisations de la société civile et des Partis politiques de l’opposition « façon-façon », brillent par une forme de récupération qui ne dit pas son nom, au point de vouloir transformer la transition en un mur de lamentations.
Avec un discernement approfondi, on finit par se rendre compte que la seule obsession de ces profito-situationnistes en col blanc, c’est de se voir eux aussi, accèder au « mangement« . En d’autres termes, ils tiennent coûte que coûte à faire partie du partage de postes juteux et/ou de la redistribution des dernier publics. Et ce, en diabolisant par leurs stratagèmes, les membres et autres cadres du Parti démocratique gabonais. A cette allure, on est en droit de se demander si le PDG demeure encore le seul ennemi à abattre au lendemain du 30 août dernier ? A ce qui paraît, le chantage de ces fossoyeurs de la société civile et de l’opposition sont tout aussi dangereux que les tenanciers de l’ancien régime.
Il y’a lieu de rappeler que le changement de régime intervenu le 30 août dernier, est l’œuvre courageuse et salutaire des seuls militaires réunis sous les auspices du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). Pour sûr, ces hommes en treillis ont mesuré la lourde charge qui leur incombe désormais au sommet de l’Etat avant s’y engager. Il est donc inadmissible qu’un groupuscule de fossoyeurs, profito-situationnistes s’aventure à prenne en « otage » le Président de la transition moyennant le chantage, sous pretexte qu’ils seraient des leaders d’opinion porteurs de solutions idoines à même de garantir le bon retour à l’ordre constitutionnel aux côtés du Chef de l’État. Et pourtant, les autorités de la transition n’ont pas hésité à tendre, sans pression aucune, la main à toutes les forces vives de la nation pour refonder le Gabon.
C’est donc dire que l’attitude excessive de là pseudos société civile et la propension de certains leaders de l’opposition à donner l’impression qu’ils sont à l’origine du changement en marche, alors que c’est l’œuvre exclusive des militaires, s’apparente finalement à une vaste escroquerie politique sur fond d’imposture, pour ne pas dire, le mensonge d’Etat.
En clair, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et ses hommes ne devraient se laisser influencer par qui que se soit, ou se laisser distraire par ses oiseaux de mauvais augure et autres maîtres chanteurs afin d’éviter que s’installe la chienlit et l’exclusion, avec pour corollaire la course aux postes qui étaient détenus par le PDG. Une pratique mafieuse qui suscitera naturellement l’instinct de survie chez les pdgistes. De toutes les façons, si la personne de Brice Clotaire Oligui Nguema peut se tromper, le Président de la transition dans sa fonction, n’a pas droit à l’erreur. Il se doit donc d’être vigilants face à ces perfides tromper… Bref, le pouvoir est aux mains des militaires, accordons leur un peu de temps. Et observons…
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet, journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon