Gabon / SEEG : Des coupures intempestives à n’en point finir
Depuis plusieurs jours, les Gabonais sont victimes de coupures intempestives à Libreville, les pauvres ne comprennent plus rien tout à ces coupures, ils n’ont pas non plus d’explications de la part du gouvernement ou de la SEEG, des coupures sectorielle depuis plus de deux semaines déjà les populations sont exacerbées de cette situation qui s’éternise, idem pour l’eau, la pression d’eau a diminuer dans tout les quartiers pas de communiquer ni pour les coupures d’eau ni d’électricité, sauf que ces gens oublient que c’est ce genre de situation qui pousse les populations dans la rue, ce qui serait fatal à ce pouvoir vu le contexte socio-politique du moment qui est déjà tendu.
Libreville vit depuis quelques semaines au rythme infernal des délestages intempestifs, ponctués d’une communication imprécise de la part de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, et source d’une palpable exaspération croissante au sein de la population.
Alors que l’entreprise se trouve aujourd’hui sous pavillon entièrement national, dans l’attente d’un éventuel partenariat avec un nouveau concessionnaire, cette situation difficile tend à plonger les Librevillois dans le souvenir de certaines heures sombres ayant émaillé la période de gestion de cette société par le groupe Veolia. Ce désagrément est d’autant plus aggravé que les responsables de la SEEG peinent à fournir au public des explications claires relatives à ce rationnement de la fourniture d’électricité au sein de la plus grande ville du pays, avec de nombreux dommages collatéraux sur son activité économique et le quotidien des ménages.
Dans un communiqué daté de ce 13 mars, le service de communication de l’opérateur, pour éclairer un tant soit peu sa clientèle, n’évoque simplement que l’ « indisponibilité de certains moyens de production », ayant pour conséquence « la perte de 10% » de sa capacité productive, le tout sans en préciser les détails que sont en droit d’exiger les citoyens lésés. Le texte renseigne également sur la mise en place d’un programme rotatif de délestages « entre 19h et 23h », en précisant que chaque coupure ne dépasserait pas une dure de 30 minutes.
Or, contrairement à ces informations, le constat est que, non seulement ces interruptions ont également lieu en dehors de l’horaire sus indiqué, mais que certaines d’entre elles débordent la durée « unitaire » mentionnée. En attendant le retour d’un service normal, force est d’observer que le dépit et l’amertume gagnent du terrain chez des populations qui s’estiment de plus en plus prises pour le parent pauvre d’une politique gouvernementale énergétique désespérément encore embryonnaire après, pourtant, plus d’un demi-siècle d’indépendance.
T.A