Point de vue / Brice Laccruche Alihanga « Réformer les finances publiques pour favoriser l’emploi et renforcer notre modèle social »
Le Président de la République SEx. M. Ali Bongo Ondimba, l’a indiqué lors du dernier conseil de ministre du jeudi 21 juin, le Gabon vient de vivre un tournant qu’il a qualifié d’historique. Deux jours auparavant, mardi 19 juin, le rapport de la task force sur les finances publiques lui avait été remis. A la clé, une série de mesures, certes très techniques, mais dont la mise en œuvre constituerait une rupture pour notre pays. Celles-ci ayant largement été éventées dans la presse ces derniers jours, je n’en rappellerai pas ici le détail.
Ces mesures, pour importantes qu’elles soient, ne sont qu’un moyen. Un moyen destiné à atteindre une fin. Qu’elle est cette fin ? Rendre plus efficace notre modèle social pour améliorer de manière significative la vie quotidienne des Gabonais(es) en matière de santé, d’éducation, d’assurance maladie, de logement, de retraites, mais d’abord et avant tout d’EMPLOI, NOTRE ARCHI-PRIORITE.
Fondamentalement, l’objectif du travail de cette task force sur les finances publiques n’est pas de dégager des mesures pour assainir nos finances publiques. Il est de formuler des préconisations susceptibles de mettre en branle un cercle vertueux : assainir nos finances publiques, c’est moderniser l’Etat et, par conséquent, faire en sorte que celui-ci ne pèse pas sur la compétitivité des entreprises et n’obère pas la capacité à entreprendre dans notre pays.
C’est en cela que le travail de la task force sur les finances publiques revêt une importance si fondamentale : la mise en œuvre de ses préconisations permettra une relance majeure de l’emploi dans notre pays. L’emploi qui est la pierre angulaire, le mur porteur de notre système social. C’est notamment grâce à lui que les dépenses sociales que SEM le Président Ali Bongo Ondimba appelle de ses vœux pourront être correctement financées. Voilà pourquoi, au Gabon, l’emploi est notre archi-priorité.
Naturellement, si les mesures forgées par la task force sont importantes, elles ne sont pas de ce point de vue suffisantes en elles-mêmes pour atteindre l’objectif très ambitieux que nous nous sommes fixés en termes de taux d’emploi, en particulier chez les jeunes.
C’est pourquoi l’effort initié sera prolongé et accentué par une série de mesures, spécifiques et volontaristes, qui concerneront à la fois la formation initiale et continue, l’employabilité, ainsi que le renforcement de l’attractivité de notre économie et de la compétitivité de nos entreprises.
Combinées les unes aux autres, ces mesures doivent pouvoir générer une croissance « inclusive » ou, suivant l’expression du Président Ali Bongo Ondimba, une croissance véritable, équitable et durable.
Loin d’être une « cure d’austérité », les préconisations de la task force sur les finances publiques sont le meilleur remède pour améliorer significativement la qualité de vie des Gabonaises et des Gabonais.
Dans cette optique, nous restons plus que jamais mobilisés et déterminés.