Gabon / Le jour J de l’ultimatum lancé par Jean Ping à Ali Bongo est très proche…
Depuis la déclaration du nouveau bras de fer de Jean Ping à l’endroit d’Ali Bongo, une psychose qui ne dit pas son nom souffle en silence dans les esprits des compatriotes qui, trouvent en ce défi, un caractère sérieux et impératif. Certes, pour les septiques, ce ne sera qu’une énième menace semblable aux précédentes. Selon eux, l’ultimatum de Jean Ping va s’évaporer comme de l’eau bouillante.
Si pour Jean Ping, Ali Bongo n’a pas été élu par le peuple gabonais. Ce, d’autant plus qu’il estime que ce dernier ne jouit d’aucune légitimité vu les multiples boycotts éhontés dont il est victime de par le monde à cause de son entêtement à diriger le Gabon, du Côté d’Ali Bongo, c’est plutôt la sérénité, la reconquête et l’ambition des lendemains meilleurs. Le fils d’Omar espère encore recoller les morçeaux en ratissant large dans sa base politique. Il compte sur une relance multisectorielle de l’économie gabonaise à travers des emprunts et des projets de développement structurants et durables. Selon ses alliés, le peuple n’a plus les yeux fixés sur une élection présidentielle passée et classée dans l’oubliette. Mais, les compatriotes sont, disent-ils, impatient de voir leurs conditions de vie s’améliorer.
La crise d’antagonisme est donc claire, les deux hommes politique à la une, sont diamètralement opposés dans leurs ambitions et leurs points de vue. Mais, à la base, chacun d’eux veut et tient impérativement à s’assoir sur le fauteil présidentiel. Sauf que, l’un y est assis déjà d’une manière ou d’une autre, et le second, est prêt à pactiser avec le diable pour évincer le premier. Un duel unique dans son genre. Vraiment Rien à voir avec le style de résistance du defunt André Mba Obame. Encore moins, le face à face qu’à subi Omar Bongo devant le Père Paul Mba Abessole et Pierre Mamboundou.
Contraitement à ces grandes figures qui ont marquées l’histoire politique gabonaise, Jean Ping n’a rien à foutre du temps. Il tient mordicus eternam dans sa résistance. Face aux promesses faites à une diaspora très engagée et couroussée, le fils d’Omboué se trouve être astreint à l’obligation de réussite. Il n’a donc pas d’autres choix que d’aller jusqu’au bout. « On ne lâche rien » crient haut et fort, depuis le Trocadero, ses alliés assouffés d’alternance. Toute chose qui, suscite en lui, une forte envie d’en découdre avec Ali Bongo, même au prix de sa vie. La menace paraît peut-être latente, mais elle est à prendre au sérieux.
Ali Bongo non plus n’est pas né de la dernière pluie. Lui aussi, affûte certainement ses armes et ses stratégies aux fins de contrattaquer à point nommé les éventuels menaces préconisées par les gladiateurs de la galaxie Jean Ping nourris par l’espoir de le chasser coûte que coûte du palais du bord de mer. Il sait donc parfaitement que le danger peut s’infiltrer à tout moment dans son cercle fermé en cas de distraction. Car, un homme averti en vaut deux.
Voila qui pourrait faire rebondir les échauffements populaire si jamais ces deux adversaires se laissent emporter par leurs égos, plutôt que d’opter pour des voies consensuelles et pacifiques afin de garantir la sûreté de l’Etat. Ceci n’est qu’un point de vue…
Valéry M.