Situé à 423 kilomètres de Libreville, Mandji, chef lieu du département de Ndolou, dans la province de la Ngounié, abrite l’une des succursales d’Olam Gabon, en l’occurrence Olam Palm de Mandji, Lot 1, 2 et 3. C’est dans le cadre la visite d’évaluation entreprise par les journalistes, que les responsables administratifs et techniques ont accordé, le 22 janvier 2018, l’accès libre à l’information aux agents du 4ème pouvoir.

Face aux interrogations des médias, le Manager régional, Tenno Sinaga a livré les données et les indicateurs chiffrés qui constituent l’ossature, ainsi que le bréviaire actuel du fonctionnement des opérations agro-industrielles menées par Olam Palm Gabon à Mandji. Selon l’expert singapourien, depuis le lancement des activités de l’entreprise, jusqu’à lors, plus précisément, 4 années durant, la structure a pu planter les palmiers sur une superficie de 9060 ha sur 31800 initialement prévus. Tandis 22740 ha de la surface globale sont identifiés comme étant à Haute valeur de conservation (HVC).

En terme d’employabilité, l’opérateur affirme avoir recruté sur papier, 1205 employés. Tout en déplorant par la même occasion, le nombre d’absentéisme qui s’élève à 700 employés. Une fréquence d’absence qui se justifie par l’irresponsabilité de certains ouvriers et qui, suscite malheureusement une baisse de niveau d’efficacité des ressources humaines et un taux dégressif de productivité escompté.

Mauvais procès.

Concernant les conditions de travail tant décriées par certains compatriotes déçus du traitement abusif qui leur serait réservé dans l’exercice de leurs tâches, notamment, les salaires précaires, les risques encourus dans les plantations face aux animaux sauvages, l’insuffisance d’équipements de sécurité et, le flou dont ils récusent sur les transactions relatives à leurs cotisations sociales auprès de la Cnamgs et la Cnss. Nous rapporte un n’ouvrier dont on tait le nom.

Pour lever l’équivoque, face à ces phillipiques, Bouckinda Juldas, responsable des ressources humaines, s’est clairement expliqué. D’après ce dernier, il n’en est rien de tout ce qui est rapporté contre Olam Palm Gabon. Tant entendu que, les lois et règlements du travail sont scrupuleusement suivis et respecté par l’administration d’Olam. « Tout travail mérite salaire » A lâché le DRH. Il indique qu’aucun ouvrier n’est payé à moins de 150.000 frs. Autrement dit, les ouvriers sont payés à 675 frs par heure.soit 200 heures de travail par mois. Ce qui fait un montant de 135.000 frs, ajouté à cela, 15.000 de prime de logement. Tout ceci, avec un droit de retrait volontaire de la quinzaine.

De plus, les employés bénéficient des aides spontanées qui leurs sont réservées pour des cas de décès, de mariage et de maternité. Quant aux questions de sécurité professionnelle, Bouckinda Juldas, estime que, le galvodage n’a pas lieu d’être car, rassure t-il, toutes les mesures sont régulièrement prises par Olam Palm Gabon, pour offrir à chaque ouvrier, une combinaison, un casque, un masque et une paire de bottes afin de les protéger contre d’éventuels risques de travail. En outre, les cas d’accidents professionnels sont entièrement pris en charge par l’opérateur.

Actions sociales.

La responsable du département en charge du social, Nina Koubahangoue, fait observer qu’Olam Palm fait du logement de ses employés une priorité. Raison pour laquelle, l’opérateur agro-business a initié un programme de construction de 440 maisons au lot 1 ; 100 logements au lot 2 et, 300 au lot 3. Concernant, les actions de développement communautaire, Mandji, chef lieu du département de Ndolou est bénéficiaire de 177 panneaux solaires, 4 écoles réhabilitées, 11 pompes à eau, 3 logements enseignant et 3 logements infirmiers.

Dans la même randonnée d’actions de bienfaisance, Olam Palm a accordé gracieusement un don de 20 table-bancs et des tableaux à l’école privée catholique Ste Croix de Ndolou. Les élèves du pré-primaire de l’école publique de Mandji, ont pour leur part, reçu une dotation de 15 table-bancs et 3 tableaux. La remise officielle de ces dons s’est effectuée en présence du maire de Mandji, Mougoula Benoît Jacquard, le Secrétaire général de la préfecture de Mandji, Mabika Yves Elliot, ainsi que le Chef de regroupement de Lambaréné Kiki, Mberkouna Babika Séraphin. Autant d’actions sociales et communautaires qui, sans doute se répercutent favorablement auprès des opérateurs économique de la localité et par ricocher, sur le pouvoir d’achat des habitants du Chef lieu et du département en général.

Valéry M.