Pensée Azizetique/ CNSS : Ali Bongo Ondimba vilipendé à cause des agents véreux tapis au sein de la direction générale ?
Faux diplômes avec des salaires élevés ; falsifications des carrières ; mauvaise destination des chèques ; doublons de chèques ; déclaration tardives des décès ; pensions de retraites fictifs ; dépenses fantaisistes ; Mafia terrible avec les parents des personnes grabataires ; déclarations de fausses pénalités ; l’annulation des dettes et pénalités et autres remises gracieuses ; conseil d’administration à la solde des directeurs généraux ; manipulation à n’en point finir du fichier informatique, creuset de la fraude ; l’absence de base de données unique ; emplois fictifs ; surfacturation et attribution des marchés sans respect de procédures ; concussion avec les fournisseurs ; chantage des agents contrôleurs envers les chefs d’entreprises ; déconstruction de la communication sur la fraude ; vente illégale des biens de la CNSS etc. Tel est le cocktail explosif de la mafia qui règne à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
La Cnss, véritable outil, sinon un moyen de redistribution des richesses et une base de la stabilité de notre pays, pris en otage par les agents véreux qui la pille sans vergogne. La Cnss fût un véritable Fleuron national de protection sociale, après le départ d’Emmanuel Nze Bekale à la tête de la direction générale de la CNSS. Depuis la débâcle de ce dernier, la fraude a marqué son entrée avec les différents Directeurs généraux qui se sont succédés avant que l’Etat ne décide finalement de mettre cet outil de sécurité sociale sous administration provisoire lors du récent conseil des ministres du 7 juin 2022.
Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, garant de la stabilité sociale de notre pays, se voit injustement vilepender par les retraités et une partie de l’opinion à cause de la mauvaise gestion et du management approximatif dont ont fait montre les différents responsables de la structure depuis son arrivée à la magistrature suprême en 2009. Les mauvais casting lui sont imputés maladroitement. Or, il ne saurait être au four et au moulin. Toutefois, pour tenter de modifier la donne, le numéro 1 gabonais aurait demandé au cours d’une audience accordée aux parties prenantes, le changement de modèle de gouvernance de la CNSS. Sans succès.
Lequel modèle de gouvernance devrait nécessairement opérer un recensement physique des agents de la CNSS, afin de passer au peigne fin le contenu de leurs dossiers, et d’identifier réellement le flux de la masse salariale ; la digitalisation du payement des salaires afin de réduire les doublons. Des stratégies qui, au finish, engrangeraient nul doute, plusieurs milliards à la CNSS, d’autant plus que, la faillite ne se décrète pas, elle se constate.
Le pouvoir de Libreville devrait ouvrir une enquête judiciaire pour situer les responsabilités, en ligne de mire, notamment les anciens DG et bien entendu, celui qui a été récemment viré, en la personne de Patrick Ossi Okori, qui n’a de cesse brillé par une incompétence notoire doublée d’une certaine suffisance, lorsqu’on sait que ce dernier est un pur produit de la maison CNSS, mais qui, malheureusement, n’a pas su maîtriser les arcanes de son fonctionnement.
À quelques mois des échéances électorales avenir, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et son gouvernement se doivent de prendre des mesures drastiques pour que la lumière soit faîte sur la situation alarmante que traverse la Cnss, afin de laver son honneur. Et ce, en mettant à nu, les gestions scabreuses et les agents véreux et autres fraudeurs qui naviguent à contre courant de sa politique sociale pour le bien être des travailleurs et retraités en République gabonaise.
Espérons vivement que le réseau mafieux qui brille par la fraude et autres maux, soit démantelé afin d’assainir la CNSS.
A suivre…
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon