Pensée Azizetique/ Ndjole : absence des cadres dans l’administration et au PDG, Denise Mekam’ne pointée du doigt ?
Par Ali Akbar Azizet : Jean Emmanuel Didier Biye finalement neutralisé par Denise Mekam’ne ? Évincé lors des dernières Nominations au sein du Parti démocratique Gabonais (PDG), le 9 Mars 2022, en sa qualité de Secrétaire national en charge de l’animation politique de la province de la Ngounié, ce dernier serait, selon les fuites des bulletins de renseignements, dans le collimateur de Denise Mekam’ne depuis son entrée au gouvernement de Raymond Ndong Sima en 2012, en qualité de ministre délégué au Transport.
Jusqu’à lors, cette frustration à l’origine des règlements de comptes latentes, semble encore observable dans le cercle de Denise Mekam’ne. Tant entendu que, cette dernière, éprouverait toujours de la rancœur à l’égard de Jean Emmanuel Didier Biye, au point où, les relations entre la candidate à la députation Denise Mekam’ne, et son ancien trésorier de campagne lors des élections législatives de décembre 2011, seraient dégradé davantage en silence.
Pour la petite histoire, rappelons au passage que Jean Emmanuel Didier Biye est débarqué au gouvernement, tout comme Raymond Ndong Sima au lendemain des élections locales de 2013. Aussi, dans la même période, la clameur populaire indiquait que, Guy Nzouba ndama, Président de l’Assemblée nationale à cette époque, proposa Daniel Ona Ondo à la Primature en lieu et place de Raymond Ndong Sima, dont les rapports avec le cabinet présidentiel était nuageux.
En outre, à cette époque, le poste de premier vice président de l’Assemblée nationale devait échoir à un natif du woleu Ntem, René ndemezo Obiang après son départ du gouvernement. Sauf que cette proposition ne trouvait pas l’assentiment de l’ancien Président de l’Assemblée nationale qui, ne voulant sentir l’aura de ndemezo à ses côtés, aurait plutôt fait le choix de Richard Auguste Onouviet, comme premier Vice-président de l’Assemblée nationale.
Toutefois, en bon tacticien de la politique, Guy Nzouba ndama envoya Denise Mekam’ne au Gouvernement, en cédant le poste de 6e Vice-président de l’Assemblée nationale à Emmanuel Mve ebang qui, était un proche de René ndemezo Obiang.
C’est ainsi que, pour sa part, Jean Emmanuel Didier biye sera nommé au Parti démocratique gabonais, après son départ comme Secrétaire national en charge de l’animation politique de la province du moyen ogooue, puis, secrétaire nationale en charge de l’animation politique de la Ngounie lors du congrès de la revitalisation et de la régénération en décembre 2017, et ce, jusqu’à son départ du Secrétariat exécutif dont il fût le doyen des secrétaires nationaux, sans même bénéficier d’une quelconque fonction dans l’administration gabonaise.
Fort de cela, il se susurre que Denise Mekam’ne aurait juré coûte que coûte de réduire Jean Emmanuel Didier Biye dans la mendicité. D’où la question des populations de l’Abanga Bigne de s’interroger sur les raisons de l’acharnement voilé de Denise Mekam’ne sur son ancien trésorier de campagne lors des législatives de 2011.
Par ailleurs, des sources bien informées auraient à maintes reprises aperçu Denise Mekam’ne dans les bureaux de la Sablière pour présager le départ de l’éphémère secrétaire général du Parti présidentiel Éric Dodo bounguendza. Toute chose qui amène l’opinion à se demander si le cas de l’éviction de jean Emmanuel Didier Biye, faisait partie de la suite logique de sa touche.
Dans tous les cas, le département de l’Abanga Bigne dont Ndjole est le chef lieux, ne figure nullement au sein du secrétariat exécutif, ni au Haut Commissariat de la République, ni à la haute administration, encore moins, au cabinet politique du Chef de l’Etat.
Au regard de cette discrimination notoire, doublée d’égocentrisme, la question que bon nombre d’observateurs se posent est de savoir à qui profite le chômage et l’abondant des cadres de cette localité ?
Nous y reviendrons
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon.