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Gabon / Le gros mensonge de Michael Adande, mis à nu par le Synaposte !

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Libre Propos du Synaposte sur la situation de la Poste SA. CHERS COMPATRIOTES GABONAIS ÉPRIS DE PAIX ET DE JUSTICE SOCIALE CHÈRES AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : Vous êtes les témoins historiques de ce qui se passe à LA POSTE SA , avec le tissu de mensonges que la Direction Générale brode et diffuse perpétuellement à travers les médias nationaux et internationaux…

Secrétaire général adjoint du Synaposte, Bayonne Cherubin Claver.

Aujourd’hui et depuis la nuit des temps, nous sommes face à la réalité présentée par le SYNAPOSTE : management approximatif et gestion calamiteuse, détournements massifs de fonds publics et avérés, gestion désastreuse des ressources humaines, incapacité à conduire les affaires et le redressement de La Poste par la transformation de l’existant trouvé et le manque d’ingéniosité et de vision pour proposer des activités et des produits à valeur ajoutée, et développer ensuite de services innovants basés sur les nouvelles technologies….

En plus, avec des comptes comptables annuels non clôturés et des exercices sociaux non audites par les Commissaires aux comptes de 2015 à 2020, quel tableau de bord possède cette Direction Générale pour la conduite des affaires confiées par le Gouvernement de la République ?

Quelle a été l’utilisation faite des flux financiers abondants trouvés dans les banques locales (Citibank, Bicig, Ugb, Orabank et Postebank en soldes créditeurs) et la Banque postale Française à l’étranger, y compris les numetaires avoisinant les 350 millions recouvrés dans les caisses de toutes les agences Postebank et Postemail, sans compter la créance conventionnée de 22,4 milliard avec l’État laissée par la Direction Générale sortante.

Rajouter à tout cela, l’exercice d’Administration provisoire de Postebank de mars 2016 à mars 2017 qui a entrainé la banqueroute de ladite Postebank avec pour conséquence sa Liquidation prononcée par la COBAC car elle a fait passer tous les ratios prudentiels de la banque au rouge; d’où sa part de responsabilité dans cette affaire qui mérite d’être auditée auxfins d’établir les responsabilités. Les émoluments des employés sont confisqués jusqu’à ce jour (bonifications Sectorielles, coupures intempestives des salaires pendant 9 mois consécutifs en 2018 alors qu’il avait reçu les fonds y Relatifs) et des mois impayés de salaires qui serpentent les mois et les années. Des affectations disciplinaires perpétuelles du personnel qui revendique le paiement des arriérés de salaires car les salaires ne sont pas payés à date quasiment depuis octobre 2015.

Le tableau s’assombrit davantage avec les situations administratives et les avancements du personnels suivis de l’impact financier bloqués depuis son arrivée, au mépris de la Loi. Des recrutements communautaires massifs du personnel (environ 200 personnes) alors que la société bat de l’aile et sans réels besoins exprimés avec des profils inadaptés aux postes d’affectation. Les cotisations sociales ne sont pas à jour à la CNSS pour les employés Contractuels et au TRESOR pour les Fonctionnaires, fragilisant ainsi tous ceux qui font valoir leurs droits à la retraite, la période la plus cruciale qui mérite attention.

Le portefeuille clients a régressé de 47.000 à près de 7.000 clients aujourd’hui et toutes les activités à La Poste sont réduites au paiement des Fonctionnaires le 25 et les retraités le 05 de chaque mois. Notons également le refus de reprendre moins d’une dizaine d’employés ayant des contrats à durée indéterminés et liés à Poste SA, pour avoir exercé à la liquidation Postebank, pourtant filiale de la société ; préférant ainsi le recrutement excessif des personnes non expérimentées pour la plupart.

Les plaintes fusent à l’Inspection du travail et au Tribunal social pour les abus de tous genres et surtout les licenciements abusifs. Cette barrière de leadership a plongé La *Poste SA* et *Postebank* dans l’abîme, avec la signature unique sur tous les comptes des deux Institutions sous sa responsabilité, devant le mutisme total du Gouvernement. Et qui paie le lourd tribu de ces six (6) années de dérives et d’échec dans ces deux Institutions ?

C’est le personnel une fois de plus qui vit dans la précarité entretenue par les gouvernants, malgré les alertes perpétuelles du SYNAPOSTE. C’est assez triste, le volet social cher au Président de la Republique bafoué. Wait and see….

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