Gabon / Pourquoi le Copil ne permet-il pas à la presse de visiter les 998 cas positifs du Covid-19 ?
Chose curieuse, et même très curieuse ! Face à la montée vertigineuse quotidienne de la pandémie du Covid-19 au Gabon, le Copil n’a jamais pris l’initiative d’entreprendre une visite guidée officielle des journalistes au chevet des nombreux patients victimes de cette épidémie. Or, une telle opération, aurait permis de convraincre l’opinion nationale jusqu’à lors septique, sur les chiffres effrayants que brandis chaque soir, Guy Patrick Obiang Ndong à Gabon première. A ce qui semble, les responsables en charge de ce dossier sanitaire extrêmement sensible, préfèrent entretenir l’opacité dans l’affaire, renforçant ainsi, le doute et la négligence des compatriotes sur la gravité de l’épidémie au Gabon.
La montée vertigineuse de la pandémie au Gabon entretenu dans une opacité ahurissante…
Suite à la sortie d’hier, mardi 12 mai 2020, dite de bilan à mi-parcours, du porte porte-parole du Copil, le Gabon enregistre pour l’instant, 998 cas positifs ; 127 guérisons et 10 décès. Des chiffres sans cesse croissants, qui font peur, certes, mais, malheureusement remis en cause par bon nombre de compatriotes restés dubitatifs du fait de n’avoir jamais vécu en life, des témoignages, par exemple, des personnes guéries du Coronavirus au Gabon. Encore moins, de celles qui sont en souffrance dans les structures sanitaires retenues à cet effet. Ce qui, nul doute, justifie en partie, le comportement m’enfoutiste de certains gabonais en pleine période d’état urgence sanitaire. Il y a donc lieu de briser le mystère qui taraude l’esprit des populations sur cette épineuse question.
La propagation galopante du Covid-19, une question urgente, qui nécessite des réformes…
Et, cela passe nécessairement par, l’organisation minutieuse d’une visite guidée officielle, à la faveur des organes de presse publique et privée, au cœur des personnes victimes. Cette rencontre de haute portée, permettra, vous en conviendrez, de découvrir l’état réel de la situation et, de le relayer fidèlement sous forme de témoignage, auprès des populations pour une persuasion et une conscientisation plus efficaces face à la menace du Covid-19. C’est ainsi, que sera dissipé les idées fausses et, par ricochet, les gens prendront l’affaire au sérieux. Le gouvernement est de ce fait, appelé à mettre à contribution, les médias pour éclairer les zones d’ombre liées aux chiffres diffusés par le Copil. Le Coronavirus virus n’est pas une maladie de la honte. C’est un grippe mortelle !
Valéry M.
