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Gabon / Le BPU demande à tous ceux qui ont gérés le pays de 2009 à 2019 de rendre des comptes.

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Depuis l’observation de la vague des arrestations des hauts cadres fraîchement virés du gouvernement et des entreprises publiques, les acteurs politiques et les compatriotes épris d’amour pour la patrie, ont jugé plus qu’impératif de monter au créneau. C’est à ce titre, que Heinz Essongué, Président du Bloc des Patriotes Unis (BPU), Parti de l’opposition, a organisé hier 25 novembre 2019, une conférence de Presse au cours de laquelle, son parti s’interroge sur la non conformité de l’interpellation de l’honorable député , Arsène Nkoghe, et, le pourquoi la justice frappe t-elle certains et pas d’autres qui, pourtant, sont également comptable des détournements massifs dont souffre la nation gabonaise…

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« Aujourd’hui la situation actuelle du pays inquiète et interpelle les politiques. Nous assistons à des interpellations ça et là. Nous sommes en droit de nous poser la question de savoir si le principe de la présomption d’innocence est vraiment respecté et s’il n’a à pas vice de procédure en matière de celles-ci. S’interroge Heinz dans son propos liminaire. Toutefois, le BPU appelle tous ceux qui sont, et, ont été aux affaires, de 2009 à 2019, de rendre des comptes de leur gestion au peuple gabonais. Car il ne peut y avoir une Justice à deux mesures. Parce que la justice doit être impartiale et non aux ordres.

Selon le BPU « La situation politique délétère actuelle de notre pays trouve son fondement sur les détournements massifs des deniers publics et, entre autre, sur l’accident vasculaire cérebrale qu’a eu le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba. Le président Heinz Essonne, estime que l’heure est arrivée pour notre justice de se distinguer véritablement enfin comme étant irréprochable. Avant de demander aux autorités judiciaires à rétroagir sur les faits de détournements qui datent depuis 2009, année de prise de pouvoir d’Ali Bongo, afin qu’ils restituent au peuple gabonais des milliards volés…

Pour le cas d’Arsène Nkoghe, député et ancien ministre délégué de l’intérieur, le BPU rappelle qu’on ne peut l’interpeler ni l’arrêter tant que son immunité n’est pas levée sous l’autorisation du bureau de la chambre parlement intéressée, sauf en cas de flagrant délit ou de condamnations définitive. Par respect des procédures juridico-administratives, Heinz Essonne exhorte les autorités compétentes à la stricte application de la loi, sans partie prix. À moins d’assister à un règlement de compte inavoué et/ou à une chasse aux sorcières qui ne dit pas son nom. Ils espèrent que le message est passé !

Valéry M

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