Home Faits Divers Gabon / Société : Quand l’entreprise NETIS GABON exploite abusivement les gabonais…

Gabon / Société : Quand l’entreprise NETIS GABON exploite abusivement les gabonais…

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« CANAL BOX » construit le réseaux internet, fibre optique au Gabon. Nous allons vous présenter la situation d’esclaves que vivent de nombreux Gabonais dans cette entreprise. «CANAL BOX» est la nouvelle offre internet haut débit proposée à Libreville et dans tout le Gabon par GROUP VIVENDI AFRICA (GVA) c’est une filiale du groupe français BOLLORÉ dont le patron Vincent Bolloré vient d’être mis en examen en France pour corruption d’agents étrangers fin bref. Pour la construction de son réseau Internet, fibre optique à domicile, GVA recours à un sous traitant qui est NETIS.

Cette entreprise NETIS, réserve un. traitement assez spécial à la main d’oeuvre locale Gabonaise.

En effet, depuis de nombreux mois. Netis fait travailler pendant plus de 6 mois des ingénieurs Gabonais sans leur faire signer le moindre contrat, sans cotisation à la CNSS, sans cotisation à la CNAMGS etc… Cette entreprise a fait travailler les Gabonais tous les jours dans le dénie totalement de la loi du travail en république gabonaise. Les pauvres esclaves Gabonais travaillent du lundi au samedi tenez-vous bien de 7h30 jusqu’à 20h voir 21h soit 12 à 13 h de travail par jour. Sans payer les heures supplémentaires. C’est cela les 10 mille emplois qu’Ali Bongo promet par an aux Gabonais ?

Au mois de janvier 2018, il y’a eu un mouvement d’humeur en interne où les employés Gabonais ont contraint le directeur Algérien de Netis gabon à les rencontrer et ces derniers lui fait savoir que l’entreprise ne respecte pas leurs droits et qu’ils ne peuvent plus continuer de travailler dans ces conditions. Il lui ont présenté toutes leurs revendications.

Noter que dans cette entreprise les agents Gabonais sont surexploités, ils sont seulement plus de 30 employés Gabonais avec des salaires misérables, allant de 150 mille à 300 mille francs cfa pour des personnes ayant de niveaux d’ingénieur donc (BAC + 5 ) en travaillant plus 12 h par jour pendant que la loi en république Gabonaise n’autorise que 40h de travail par semaine au delà on déclenche les heures supplémentaires.

Après leur mouvement d’humeur en interne que le directeur Algérien de Netis Gabon s’est efforcé d’étouffer, les esclaves Gabonais de Netis ont signé des contrats de travail de 6 mois et ils ont obtenu une assurance maladie ascoma. Les salaires quant à eux sont restés inchangés, car le directeur RAFIK RAMOUL (de nationalité algérienne) utilise les menaces de licenciement, il joue sur le contexte économique actuel pour leur faire vivre une vraie misère. Si un Gabonais essaye de faire pareille chose en Algérie sur des Algériens, il sera brûlé vif mais malheureusement le Gabon est un devenu le terrain de jeu favorable pour de nombreux apprentis sorciers.

Pourtant dans les contrats des esclaves Gabonais, il est mentionné que les employés doivent travailler 40h par semaine. Mais le directeur Algérien continue à leur faire de travailler plus de 8h par jour et ce tous les jours de 7h30 à 21h du lundi au samedi, sans payer les heures supplémentaires aux esclaves Gabonais. Lorsqu’ils demandent le respect des termes du contrat, on leur donne des avertissements, et on menace de les renvoyer.

D’ailleurs, actuellement, le directeur de Netis, l’Algerien RAFIK RAMOUL est sous le coup deux plaintes à la police, qu’il a d’ailleurs refusé expressément de s’y présenter à plusieurs reprises, vu que le Gabon est un pays de merde qu’est-ce qu’on peut bien lui faire ?

La justice reste curieusement muette sur ce cas. Voici un étranger au-dessus des lois au Gabon.

En effet, il y’a deux esclaves Gabonais de Netis qui ont été engagés par cette société, ils devaient en principe être payés à 300 mille francs cfa/ mois malheureusement chaque fin du mois le tirant directeur général RAFIK RAMOUL ne leur payait que 50 mille francs cfa/mois, d’où ils ont porté plainte à cet Algérien qui se croit tout permis au Gabon.

Dans cette entreprise sous traitante de GVA (CANAL BOX) les injustices vont bon train car des personnes qui font la même tâche, occupent le même poste, mais l’un est payé a 300 mille et l’autre à 150 mille francs cfa.
On trouve également des personne de niveau bac+5 qui touchent le même revenu qu’une personne qui n’a même pas le niveau baccalauréat.

En plus de cela, une entreprise installé au Gabon, mais il n’y a aucun gabonais à un poste stratégique comme dernièrement à Canal plus Gabon, il n’y a pas non plus de GRH, certains esclaves Gabonais continuent de travailler sans contrats.

Il n’y a aucun gabonais sous contrat Netis gabon. Car Netis a recours à une entreprise de mise à disposition du personnel MANDEALR les contrats signés en janvier 2018, on été signé chez MANDEALR. Chaque mois ils font venir la main d’oeuvre étrangère, kenyans, malien, indien, algérien etc alors que de nombreux Gabonais sont au chômage chez eux et sans permis de travail.
Quel pays !

Il n’y a aucun gabonais sous contrat Netis Gabon. Les droits des esclaves Gabonais sont bafoués, ils n’ont pas non plus de plan de carrière, pendant qu’ils construisent un réseau qui marche très bien. À la date de (octobre 2017) date de lancement du produit. CANAL BOX comptait déjà plus de 1000 abonnés, sachant que l’abonnement est mensuel est à 45 mille francs cfa.

Nous souhaitons que l’opinion publique soit informé des difficultés que rencontrent les esclaves gabonais dans leur pays, les dirigeants d’entreprises étrangers qui méprise les nationaux chez eux au Gabon et demain Ali Bongo viendra donner des leçons de patriotisme aux gens.

Rapporté par Thibaut Adjatys

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