Gabon / Licenciement abusif : La Société Exterran serait-elle au dessus de la loi ?
L’affaire EXTERRAN et ses ex employés en instance depuis Avril 2015 n’arrête pas de surprendre. Et pour cause : Les décisions rendues en première instance, pour cette même affaire, sont aussi surprenantes les unes que les autres. En 2015, l’unique contrat commercial d’exterran au Gabon, avec SHELL GABON n’est pas renouvelé. Il faut donc procéder au licenciement économique du personnel, sauf que, M. NFOGOM JACOB (camerounais), dernier directeur général viole la procédure telle que prévue par les textes. L’inspection spéciale en charge du secteur pétrolier va refuser de lui accorder l’autorisation sollicitée pour le licenciement.
Le recours hiérarchique auprès de la direction du travail, de l’emploi et de la main d’oeuvre lui donnera l’autorisation de licencier des Gabonais chez eux, après séances de travail à port-gentil et sur site et lui fera injonction de payer tous les passifs qui l’opposait à ses employés à la date butoir du 31 Mars 2015.
Seulement voilà, en bon Camerounais qui se respecte M. NFOGOM se contentera juste de prendre ce qui l’arrangeait à savoir licencier le personnel puis demander à l’inspection du travail de transmettre l’affaire au tribunal.
Les premières décisions rendues en première instance ont tout simplement débouté les employés face à ce Camerounais venu faire fortune dans notre pays avec la complicité des compatriotes qui ne pensent qu’à se remplir les poches.
Les autres décisions qui ont suivi ont accordé des montants « forfaitaires »qui n’ont rien à voir avec les montants calculés par les inspecteurs du travail assermentés.
Le Camerounais NFOGOM n’avait t-il pas dit à qui voulait l’entendre que la loi au Gabon était PAYABLE ?
Finalement, doit-on penser que ce pays est vendu aux étrangers ? Sans xénophobie aucune, pensez-vous qu’un Gabonais peut faire cela à des Camerounais au Cameroun et sortir de là-bas vivant ?
Espérons qu’un jour, ces expatriés véreux ne viendrons pas chasser les gabonais sur la terre de leur ancêtres.