AFRIQUE & SANTE/ Ouverture officielle de la Conférence de l’Unité africaine vers de nouveaux horizons, abritée par le Gabon.
Programmée du 20 juin au 09 juillet 2022, la Conférence initiée sous l’étiquette de l’Unité africaine vers de nouveaux horizons, a officiellement procédé à la levée des rideaux ce lundi 20 juin à Libreville, sous la conduite de Marie Avorbang, la Présidente de l’Ong AMFES, entendez, Assistance Médicale dans les Formalités d’Evacuation Sanitaire. Ces assises Panafricaines regroupent 20 pays, représentés par 15 Associations œuvrant dans la santé, spécialisées sur les pathologies spécifiques et andogènes, et 5 Ong, venues partager en terre gabonaise, leurs expériences sur les outils d’information et de prévention utilisés pour l’éradication de la Covid-19 dans leurs pays respectifs.
Ces experts en santé auront pour cheval de bataille : l’accès aux soins de santé pour tous ; et donner du sourire et de l’espoir. Il est à souligner que la société civile gabonaise y sera représentée par Marc Ona Essangui, Prix Goldman 2009.
« Toutes les vies ont les mêmes valeurs et nous en sommes convaincus ; Nous sommes des optimistes impatients, œuvrant à réduire les inégalités de la santés » peut-on lire sur les banderoles qui traduisent le bien fondé de l’initiative entreprise par l’Ong AMFES, dont l’objectif vise à offrir la santé pour tous ; l’aide à l’amélioration et à l’accès aux soins ; et un soutien d’insertion sociale aux populations démunies. La Présidente de l’Ong AMFES voudrait à travers cette Conférence Panafricaine des experts en matière de santé et d’environnement, relever les défis de la santé qui n’ont cessés de freiner l’Émergence de l’Afrique.
La rencontre des représentants des pays de la CEMAC et ceux de la CEDEAO, rehaussée par la présence d’une agent spécialisée du ministère de la santé, Ibinga Moukagni Julie, et Marc Ona Essangui, le poid lourd de la société civile gabonaise, s’étendra sur 19 jours de réflexions et d’échanges. Celle-ci permettra aux parties prenantes de plancher sur l’avenir de l’Afrique qui semble compromis par les questions de santé publique. Et ce, avec pour ambition, la mutualisation des efforts des fils et filles du continent, en vue de relever les défis des fléaux en santé publique. Indique l’Ong AMFES.
Parmi les pans de réflexion liés aux soins thérapeutiques qui seront abordés au cours de cette grande conférence, figure en bonne place, la construction du centre d’hemodialyse, le traitement du diabète et la valorisation de la médecine traditionnelle africaine.
« Nous sommes avant tout, africains et nous parlons au nom de notre continent et, nous avons nos us et coutumes ; nous ne pouvons pas aujourd’hui parler de notre continent et venir parler que de la médecine moderne. Ça veut dire qu’il y a un problème en Afrique. Nous sommes des africains, et on ne peut pas nous imposer la médecine alors que nous avons notre propre médecine que nos ancêtres nous ont laissée. Et les autres doivent l’accepter autant que nous avions accepté la médecine moderne. Donc réveillons-nous ! » A martelé Marie Avorbang, la Présidente d’Amfes.
Bref, attendons le rapport qui nous sera livré au terme de ces grandes assises Panafricaines axées sur la santé.
Valéry M.