France – Paris : Les grands enjeux de la participation d’Ali Bongo au One Planet Summit.
Pour mieux comprendre les enjeux de la participation du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo au One Planet Sommit, qui se déroule à Paris du 11 au 12 décembre, voici des éléments pettinents et édifiants de son combat pour la préservation de l’environnement et/ou contre le réchauffement climatique à la faveur de l’Afrique. Une forte implication dans le domaine qui lui vaut le mérite de cette invitation officielle de Paris…
Le One Planet Summit réunira, autour de la France et la Banque Mondiale, environ 2000 participants dont une centaine de pays invités, et 800 acteurs non-étatiques (institutions publiques, acteurs privés,
société civile et gouvernements locaux) engagés sur la question climatique.
La rencontre vise à :
Accélérer l’écologisation des finances publiques et privées ; Fournir une réponse claire et opérationnelle pour réorienter les financements vers le climat ; Encourager le dialogue, les approches participatives et inclusives.
Positionnement – S.E Ali Bongo Ondimba / Gabon.
Ø La participation du président Ali Bongo Ondimba au One planet Summit cadre avec la volonté du chef de l’Etat, en tant que porte-voix de l’Afrique de par sa sa présidence du CAHOSCC, et du Gabon de contribuer à la réussite de l’accord de Paris dont la mise en œuvre effective est menacée par le retrait certaines parties influentes.
Ø La position de l’Afrique, en tant que président du CAHOSCC, est sans ambiguïté. Il faut absolument rendre le fonds vert effectif pour permettre aux pays en voie de développement de mettre en place des mécanismes d’adaptation efficaces pour lutter efficacement contre les effets du réchauffement climatiques dont ils sont les premières victimes.
Ø Le principal message du porte voix de l’Afrique, S.E Ali Bongo Ondimba, est de rappeler aux parties de respecter leurs engagements en ce qui concerne notamment le financement du Fonds Vert.
Ø Le Président de la République, porte-voix de l’Afrique, et le Gabon veulent explorer d’autres voies de financement du développement de mécanismes d’adaptation à défaut du Fonds Vert au vu des lenteurs observées dans l’approvisionnement de ce celui-ci. Cette position illustre l’urgence de la mise en œuvre de ces mécanismes pour limiter l’impact du réchauffement climatique dans les pays du sud.
Ø Le Gabon, par la voix du chef de l’Etat, a été constant sur ses positions depuis les négociations de la COP 21 à Paris (2015). Son appel à matérialiser les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris a été répété lors de la COP22 (Marrakech), de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, du Pacte mondial pour l’Environnement à New York et de la COP23 récemment à Bonn.
Ø Les actions du Gabon dans lutte contre les changements climatiques lui ont valu la présidence du CAHOSCC, instance la plus importante de l’UA sur les questions environnementales. Le leadership assumé du chef de l’Etat, qui parle au nom de l’Afrique, se matérialise par ses
interventions dans différents cadres de négociations multilatéraux comme la COP23.