Gabon/ Le Détective : Les raisons de la contestation de la nomination de Kibouka Guy Richard au poste de DG de l’ENSET
Sans xénophobie aucune, ni émotions partisanes, nous soumettons à l’attention de l’opinion publique et des plus hautes autorités du pays, les raisons, avec preuve à l’appui, de la montée au créneau du Collectif des enseignants suite à la nomination au poste de Directeur général de l’ENSET, de KIBOUKA Guy Richard, réfugié congolais entré au Gabon par le canal du HCR, naturalisé gabonais. D’après nos sources de renseignements, cette contestation tient sur quatre facteurs, à savoir : l’irrégularité administrative constatée lors de son recrutement à la Fonction Publique ; la remise en cause de la validation du dossier administratif par la Fonction Publique alors qu’il n’a respecté aucune procédure légale de mise en stage pour valider ses diplômes ; et enfin, la remise en cause des conditions d’obtention des grades universitaires de l’intéressé. Voir ci-dessous, des réponses scandaleuses qui étonnent l’opinion nationale et internationale de l’indifférence notoire des autorités…
QUESTIONS SOMMAIRES
Un fonctionnaire peut-il valider des diplômes sans mise en stage par le Ministre de la Fonction Publique ? Peut-on être intégré à la Fonction Publique étant réfugié congolais et sans avoir acquis la nationalité gabonaise ? Le Diplôme du CAPCET obtenu en 2003 avec la nationalité congolaise, le CAPLT obtenu en 2005 avec la nationalité congolaise, l’intégration en 2005 en étant congolais, la titularisation en 2006 étant congolais et l’obtention du certificat de nationalité gabonaise obtenu seulement en 2007 alors qu’il est déjà fonctionnaire ? Les textes de la Fonction Publique disent-ils qu’on peut être fonctionnaire de la Fonction Publique gabonaise sans être gabonais ?
REPONSES A CHAQUE QUESTION EVOQUEE
Peut-on être intégré à la Fonction Publique étant réfugié congolais entré au Gabon par le canal du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, sans avoir acquis la nationalité gabonaise ? C’est à cette interrogation que nous essaierons d’apporter des réponses.
Monsieur KIBOUKA Guy Richard, congolais d’origine entre au Gabon en 2000 avec son baccalauréat non authentifié mais qui sera légalisé plus tard par les autorités académiques gabonaises. Nos académies sont-elles compétentes pour authentifier une attestation d’admission au baccalauréat d’un pays étranger ou seul le pays d’origine à compétences à le faire ?
Récrimination 1 :
Irrégularité administrative constatée lors de son recrutement à la Fonction Publique.
A son arrivée au Gabon, Monsieur KIBOUKA Guy Richard s’inscrit comme élève-professeur à l’ENSET et obtient en 2003, le Certificat d’Aptitude au Professorat des Collèges d’Enseignement Technique (CAPCET) en étant congolais. En 2005, il obtient le Certificat d’Aptitude au Professorat des Lycées Techniques (CAPLT) en ayant toujours la nationalité congolaise. Cette même année c’est-à-dire 2005, après obtention de son diplôme, il intègre la Fonction Publique toujours en tant que congolais. Un an plus tard, c’est-à-dire en 2006, il est titularisé à la Fonction Publique en étant toujours congolais. En 2007 enfin, il obtient le Certificat de nationalité gabonaise alors qu’il est déjà fonctionnaire gabonais depuis 2005 ? Les textes de la Fonction Publique disent-ils qu’on peut être fonctionnaire à la Fonction Publique sans être gabonais ? Il s’agit là, de la première irrégularité administrative constatée.
Récrimination 2 :
Remise en cause de l’authenticité des formations Master et doctorale obtenues à l’ENSET.
En 2008, Monsieur KIBOUKA Guy Richard est mis à la disposition de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) où il exerce comme chargé de cours avec le grade de professeur du Second Degré Technique c’est-à-dire enseignant de Lycées. Il obtient un Master Recherche pour l’Enseignement Technique à l’ENSET alors que cet établissement ne possède pas de parcours Master recherche pour l’Enseignement Technique mais plutôt un parcours Master professionnel pour l’Enseignement Technique.
Certains avouent que cette formation Master Recherche a été pilotée conjointement avec le Sénégal à travers l’Université Cheikh Anta Diop. Mais comment comprendre que ce Master Recherche en codiplômation ne soit signé que par les seules autorités académiques gabonaises à savoir l’ENSET de Libreville ? Qu’est devenue l’université Cheikh Anta Diop dans cette histoire ? D’autres langues affirment qu’il s’agit plutôt de l’Université du Québec à travers l’Ecole de Technologie Supérieure (ETS). La même question sur l’authentification de ce diplôme, se pose toujours. Où intervient la codiplômation dans la mesure où le diplôme de Master Recherche délivré ne porte que la seule mention gabonaise ? Pourquoi le diplôme n’est pas contresigné par les institutions du Sénégal ou du Canada ?
L’Ecole Doctorale des Grandes Écoles (EDGE) entre l’ENSET, l’ENS et l’ENEF ouvre ses portes le 02 février 2016 et Monsieur KIBOUKA Guy Richard est inscrit comme doctorant en année académique 2015-2016 c’est-à-dire une année avant la création de cette école doctorale. Si un établissement voit le jour en 2016, la première cuvée sera inscrite en année académique 2016-2017. Dans le cas de Monsieur KIBOUKA Guy Richard, il s’est inscrit en 2015-2016 suivant la fiche d’inscription en thèse qui lui a été établie. Cette inscription est antérieure d’une année à l’existence de l’Ecole Doctorale des Grandes Ecoles, ce qui est une vraie aberration. Toutefois, il soutiendra sa thèse de doctorat un an plus tard en 2017.
Comment comprendre que KIBOUKA Guy Richard puisse soutenir sa thèse une année après l’ouverture de cette École doctorale ? Une question se pose à savoir, s’il était inscrit dans une université Canadienne ou Sénégalais pour parler de capitalisation de crédits, pourquoi n’avoir pas finaliser cette thèse là-bas et obtenir le doctorat dans ces établissements. Pourquoi la thèse porte elle l’a mention gabonaise alors que le Gabon aurait juste par principe, abrité la soutenance ? Il s’agit là, de la seconde impropriété sur l’authenticité de son Master et de son Doctorat.
Récrimination 3 :
Remise en cause de la validation du dossier administratif par la Fonction Publique alors qu’il n’a respecté aucune procédure légale de mise en stage pour valider ses diplômes.
Monsieur KIBOUKA Guy Richard, est mis à la disposition de l’ENSET en 2008 en qualité de chargé de cours avec le grade de professeur du Second Degré Technique (professeur de Lycées). Il obtient un Master en 2012 et un doctorat en 2017 pendant qu’il enseigne à l’ENSET. Il valide ainsi ses diplômes, sans mise en stage et sans quitus de la Fonction Publique. Comment ces formations ont été validées si aucune mise en stage ne lui a été délivrée ou si la Fonction Publique ne lui a jamais donné son quitus ? Et, comment comprendre qu’un fonctionnaire qui n’a respecté aucune règle qui encadre sa carrière, obtienne un changement de corps et de spécialité en 2023, sans mise en stage et durant une période où les situations administratives des fonctionnaires sont gelées de fait ? Pourtant, en 2023, la Fonction Publique a finalement donné le grade Universitaire d’Assistant-Sciences et Écoles à Monsieur KIBOUKA Guy Richard alors qu’il ne remplissait pas les critères requis. C’est là, la troisième incongruité sur la validation de son dossier administratif par la Fonction Publique alors qu’il n’a respecté aucune procédure légale de mise en stage pour valider ses diplômes.
Récrimination 4 :
Remise en cause des conditions d’obtention des grades universitaires de l’intéressé.
Dans le circuit universitaire tel que l’exige le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), peut-on devenir Maître-Assistant sans avoir été Assistant ? Un enseignant de Lycées au grade de professeur du Second Degré Technique, fut-il brillant et détenteur d’un doctorat, peut-il être gradué au CAMES sans changer de corps ou de spécialité ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre.
Monsieur KIBOUKA Guy Richard obtient le grade de Maître Assistant CAMES en 2018 puis, le grade de Maître de Conférences, en 2023. Pourtant, l’intéressé n’obtiendra officiellement son statut universitaire qu’en 2023 avec le grade d’Assistant-Sciences et Écoles. D’ailleurs, en ce moment, il n’a qu’une visualisation de sa situation administrative car aucun Arrêté physique pour l’instant, ne lui a été délivré.
En tout cas, tout acte antidaté ou postérieur à sa nouvelle situation administrative au supérieur ne viendra que confirmer cette forfaiture. Pourtant, Monsieur KIBOUKA Guy Richard qui est déjà gradé Maître-Assistant en 2018, puis Maître de Conférences en 2023 par le CAMES, obtiendra en 2023, un changement de corps et de spécialité pour bénéficier de la Fonction Publique, du grade d’Assistant-Sciences et Écoles.
Quel était alors son statut entre 2018 et 2022 ? C’est quoi cette graduation à reculant ? Quel grade reconnu a alors permis sa nomination en qualité de Directeur Général de l’ENSET ? Est-ce le grade de Maître-Assistant en 2018 puis Maître de Conférences, en 2023 par le CAMES ou le grade légale d’Assistant-Sciences et Écoles donné par la Fonction Publique en 2023 ?
C’est là enfin, la quatrième incongruité dans le parcours universitaire et la graduation illégale de Monsieur KIBOUKA Guy Richard qui aura construit sa carrière par on ne sait quel artifice.
Pièces jointes : 29 documents
Document 1 : Correspondance adressée à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le 07 février 2024, par le Collectif des enseignants permanents de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique, pour dénoncer la nomination de Monsieur KIBOUKA Guy Richard au poste de DG de l’ENSET.
Document 2 : Correspondance adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le 03 août 2018, par le Collectif des enseignants permanents de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique, pour dénoncer la graduation irrégulière de deux enseignants du second degré technique, en poste à l’ENSET à savoir KIBOUKA Guy Richard et MANDATSY MOUNGOMO Jean Brice.
Document 3 : Correspondance adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le 18 mars 2020, par le Collectif des enseignants permanents de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique, pour dénoncer la graduation irrégulière de deux enseignants du second degré technique, en poste à l’ENSET.
Document 4 : Correspondance adressée à Monsieur le Secrétaire Général du CAMES, le 07 février 2024, par le Collectif des enseignants permanents de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique, pour dénoncer la graduation irrégulière de KIBOUKA Guy Richard et MANDATSY MOUNGOMO Jean Brice, en poste à l’ENSET.
Document 5 et 6 : Copies de l’Attestation de réussite au baccalauréat série E Génie-Industriel obtenu en 1998 à Brazzaville au Congo et légalisée le 21 janvier 2002 à Libreville par le Directeur des examens et concours du Gabon. Cette institution a-t-elle compétence à authentifier une attestation d’admission au baccalauréat d’un pays étranger ? Où était en ce moment, les services du Consulat ou de l’Ambassade du Congo qui étaient mieux placés à le faire ?
Document 7 : Copie de l’Attestation délivrée le 11 décembre 2001 par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés qui ne lui autorise pas à faire des études mais, seulement à travailler jusqu’au 28 février 2002.
Document 8 : Copie de la Déclaration tenant lieu d’acte de naissance délivrée le 25 octobre 2000 par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés qui prouve que l’intéressé est bel et bien Congolais.
Document 9 : Copie de l’Attestation du diplôme CAPCET obtenu en 2003 à l’ENSET. Comment est se possible que son Attestation de baccalauréat soit légalisée le 21 janvier 2002 et son premier diplôme CAPCET obtenu en 2003, alors que ce diplôme s’obtient en 3 ans à savoir 1ère année, 2ème année et 3ème année ? Les conditions de départ d’inscription pour obtenir le diplôme n’ont pas été respectées.
Document 10 : Copie de l’Attestation du diplôme CAPLT obtenu en 2005 à l’ENSET. Un individu peut-il passer un concours national ou être inscrit dans une école nationale gabonaise à finalité l’intégration à la Fonction Publique, sans avoir la nationalité gabonaise ?
Document 11 : Copie de l’Arrêté n°2955 du 24 octobre 2013, portant titularisation et constatant avancement automatique signé du Premier Ministre, Chef du Gouvernement et du Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique qui atteste que l’intéressé, fonctionnaire à la formation professionnelle au matricule 144 528 D, est du corps 703102 professeur de Second Degré Technique.
L’article I précise ce qui suit :
Situation en cours au 19 décembre 2005 ;
Titularisation au 19 décembre 2006.
Durant ces périodes, on sait bien que l’intéressé n’avait pas encore obtenu la nationalité gabonaise puisque son Certificat de nationalité gabonaise est signé le 15 octobre 2007 par le Président du Tribunal de première instance de Libreville
Document 12 : Copie du Certificat de nationalité gabonaise signé le 15 octobre 2007 par le Président du Tribunal de première instance de Libreville.
Document 13 : Copie de l’Attestation de prise de service n°00022/MESRDT/METFPIP/ENSET/DG du 16 décembre 2006 portant mise en service de l’intéressé à l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET).
Document 14 : Visualisation de la situation administrative de Monsieur KIBOUKA Guy Richard attestant que l’intéressé est du corps 703102 Professeur de l’Enseignement du Second Degré Technique et mentionnant qu’il est en service à l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (5616 ENSET) qui est un établissement code 84 du Ministère de l’Enseignement Supérieur.
Document 15 : Diplôme de Master Recherche pour l’enseignement Technique obtenu en 2012 sans autorisation de la Fonction Publique, ni de mise en stage, règles qui encrent la carrière de tout fonctionnaire. Rappelons également que l’ENSET n’a pas de parcours Master recherche. Maintenant, s’il s’agit d’une codiplômation ou d’un diplôme de coopération, pourquoi la seconde institution n’est pas signataire du diplôme ?
Document 16 : Copie de l’Attestation d’inscription en thèse mentionnant son inscription pour l’année académique 2015-2016 c’est-à-dire une année académique avant la création de l’’Ecole Doctorale des Grandes Écoles (EDGE) entre l’ENSET, l’ENS et l’ENEF qui n’a ouvert ses portes que le 02 février 2016. Si un établissement voit le jour en 2016, la première cuvée devrait être inscrite en 2016-2017 et non en 2015-2016, suivant l’Attestation d’inscription en thèse qui lui a été établie. S’il avait été inscrit dans une université Canadienne ou Sénégalais pour justifier la 3ème année dès l’ouverture de l’établissement, et ce en vertu de la capitalisation des crédits, pourquoi n’avoir pas finaliser cette thèse là-bas et obtenir le doctorat dans ces établissements. Pourquoi la thèse porte elle l’a mention gabonaise alors que le Gabon aurait juste par principe, abrité la soutenance ? La capitalisation des crédits intervient à quel niveau ? où en sont les preuves de cette capitalisation ?
Document 17 : Copie de l’Arrêté n° 00182/MESRS portant création, Organisation et Fonctionnement d’une Ecole Doctorale au sein de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique le 02 février 2016 et signé de Mme le Ministre Maître Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY. Comment peuvent-ils inscrire un doctorant durant une année où l’Ecole Doctorale n’était pas encore créée ?
Document 18 : Copie de l’Avis de soutenance des thèses de doctorat signé le mercredi 5 juillet 2017. L’intéressé est gradué par le CAMES en sa session de février 2018 à Niamey au Niger, exactement 7 mois (juillet à février) après l’obtention de son Doctorat. En réalité, les responsables de cette manipulation courraient après leur propre graduation.
Document 19 : Copie de la lettre du Directeur des études, chargé de la Scolarité de l’ENSET, à Monsieur Donatien NGANG-KOUYA, responsable de l’Ecole Doctorale des Grandes Ecoles sur la gestion des doctorants au sein de cette école.
Document 20 : Copie du PV de recrutement des doctorants en 2017. Ce document montre comme par enchantement, l’omnipotence et la pluridisciplinarité de Monsieur Donatien NGANG-KOUYA qui semble-t-il, est le maitre à penser de tout ce qui se passe. Comment admettre qu’un enseignant puisse encadrer des thèses dans des disciplines où il n’a pas la compétence ? L’intéressé est de la spécialité Génie-Mécanique et nous sommes surpris qu’il encadre également des doctorants en Génie-Civil et en Génie-Electrique option Electrotechnique. C’est simplement ahurissant !
Document 21 : Copie de l’Arrêté n°0389/PM/MFPMSPRE du 20 août 2018 portant gèle des stages professionnels des agents civils de l’Etat et de l’Arrêté n°0390/PM/MFPMSPRE du 20 août 2018 portant gèle des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements et reclassements après stages dans la Fonction Publique.
Document 22 : Copie de la Loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires. Ce document soulève la question des recrutements et des intégrations au sein de la Fonction Publique.
Document 23 : Copie de la Loi n°1/2005 du 04 février 2005 portant statut général de la Fonction Publique. Ce document soulève également, la question des recrutements et des intégrations au sein de la Fonction Publique.
Document 24 : Copie du document sur la graduation au grade de Maître de conférences de Monsieur KIBOUKA Guy Richard, par le CAMES en 2023. Avant cette graduation, il avait déjà été Maître-Assistant sans avoir été Assistant-Sciences et Ecoles, grade qui ne lui a été attribué qu’en 2023. Pour l’instant, aucun Arrêté physique en dehors de la visualisation administrative à la Fonction Publique, n’est disponible.
Document 25 : Soit-transmis n°40/MESRS/ENSET/DG du 28/02/2019 à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies, par Monsieur Donatien NGANGA-KOUYA. Dans ce document, l’intéressé lui-même avoue en 2019 que la procédure de changement de spécialité c’est-à-dire le changement du grade professeur de second degré technique à celui d’Assistant-Sciences et Ecoles n’avait pas encore abouti. Mais comment comprendre qu’en 2018, il ait été gradué par le CAMES qui gère la carrière des enseignants du supérieur, alors qu’il n’avait pas encore le grade requis ? Nous pensons que Monsieur Donatien NGANGA-KOUYA a profité de son statut DG de l’ENSET à l’époque, pour tromper les différentes administrations et en fournissant des documents sur l’ENSET pour couvrir son poulain.
Document 26 : Copie de la correspondancen°00047/MESRS/ENSET/DG du 06/02/2018 à Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, par Monsieur Donatien NGANGA-KOUYA. Dans ce document, l’intéressé lui-même avoue que la procédure de changement de spécialité c’est-à-dire son changement de grade n’avait pas encore abouti. Comment l’intéressé a été gradué Maitre-Assistant par le CAMES, alors qu’il n’avait pas encore le grade requis ? Le raisonnement ici reste identique à celui du Document 25.
Document 27 : Visualisation de la situation administrative de Monsieur KIBOUKA Guy Richard attestant que l’intéressé a le grade d’Assistant-Sciences et Ecoles, grade obtenu en 2023. Pour l’instant, aucun Arrêté physique n’est disponible, en dehors de la visualisation administrative à la Fonction Publique :
2018 : professeur de second degré Technique gradué Maître-Assistant par le CAMES ;
2023 : professeur de second degré Technique gradué Maître de Conférences par le CAMES ;
2023 : professeur de second degré Technique obtient le changement de corps AssistantSciences et Ecoles par la Fonction Publique.
Cette situation est la plus absurde au monde.
Document 28 : Copie de la correspondancen°0442/MESRS/ENSET/DG du 18 octobre 2018 à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, par Monsieur Donatien NGANGA-KOUYA. Dans ce document, l’intéressé lui-même avoue que la procédure de changement de spécialité c’est-à-dire le changement de grade n’avait pas encore abouti au moment de la graduation. Comment l’intéressé a été gradué Maitre-Assistant par le CAMES, alors qu’il n’avait pas encore le grade requis ? Le raisonnement ici reste identique à celui des Documents 25 et 26.
Document 29 : Coupure du journal Le TEMPS n°616 dans sa parution du jeudi 15 février 2018 qui dénonçait déjà cette graduation irrégulière de Monsieur KIBOUKA Guy Richard et MANDATSY MOUNGOMO Jean Brice au grade de Maître-Assistant.