Pensée Azizetique/ Rose Christiane Ossouka Raponda essoufflée à conduire l’action gouvernementale.
Rose Christiane Ossouka Raponda est t-elle réellement à la hauteur pour conduire l’action gouvernementale ? Rien n’est moins sûr, au regard de la dissolution rocambolesque du ministère des travaux publics désormais rattaché à la primature. Un décret du Chef de l’exécutif qui décrit en toile de fond, l’incapacité, voire l’incompétence notoire de la cheffe du gouvernement, face à la mission régalienne qui lui incombe.
Jamais de mémoires des premiers ministres qui se sont succédés au 2 décembre, siège de la primature, l’on a vu un Premier ministre, faire montre d’un amateurisme aussi caractérisé que celui dont on découvre du règne de Rose Christiane Ossouka. Pour sûr, son incapacité à conduire à bien l’équipe gouvernementale laisse présager l’implosion de l’équipe gouvernementale dans les jours à venir. A moins que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, ait le courage d’anticiper sa déchéance.
Eu égard de sa gestion approximative au sommet de la primature, on est en droit de se poser la question de savoir si Rose Christiane Ossouka Raponda est réellement cheffe du gouvernement ou simple figurante d’une équipe dont les ministres agissent au gré des ordres venant d’ailleurs et, qui ne se reconnaissent nullement en elle au regard de sa légèreté et des soupçons qui pèsent sur elle suite à la « tentative » de corruption dont elle aurait été victime par un de ses ministres encore en fonction à ce jour au gouvernement.
Cette déconfiture de son autorité n’est-elle pas une preuve suffisante pour s’apercevoir que Rose Christiane Ossouka Raponda ne dispose aucune autorité face à ses ministres qui, à ce qui paraît, ne cessent de la snober en douce lors des séances de travail et autres conférences interministérielles.
C’est donc dire que Rose Christiane Ossouka Raponda ne dispose aucune autorité véritable face à ses ministres et n’a nullement le pouvoir de sanction, pour ne pas dire, n’a aucune main mise sur ses lieutenants qui, d’ailleurs, semblent être plus puissants.
En effet, l’ancienne mairesse de la Commune Libreville, depuis plus de deux ans, éprouve toutes les peines du monde à imprimer la vision du Chef de l’Etat. Depuis son arrivée à la tête du gouvernement, cette dernière n’a nullement fait aboutir un quelconque projet concret en phase avec sa déclaration de politique générale qui s’inscrirait dans la vision de Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
La main sur le coeur et les yeux rivés vers le ciel : Rose Christiane Ossouka Raponda peut-elle dire combien des cadres de l’estuaire a-t-elle promu dans la haute administration gabonaise ou issus même de la communauté Ngw’omyene dont elle est issue ? Aujourd’hui, les cadres de l’estuaire se comptent au bout des doigts. D’ailleurs, ceux d’entre eux qui ont eu la grâce de bénéficier d’une quelconque promotion, s’en sont sortis grâce à leurs réseaux personnels ou des cadres du bord de mer issus des autres Provinces. Une preuve de plus pour comprendre son égocentrisme socio-politique.
De Paul Biyoghe MBA à Julien Nkoghe Bekale, en passant par Ndong Sima et feu Issoze Ngondet, ces derniers se sont véritablement inscrits en véritable patron de l’administration gabonaise, pour ne prendre que cet exemple parmi d’autres.
Pour la petite histoire, comprendre l’incapacité de Rose Christiane Ossouka Raponda à la primature à matérialiser la politique du Chef de l’Etat, c’est comprendre que le futur ne ment pas ; en effet, les turpitudes de Rose Christiane Ossouka Raponda puisent aussi leurs origines des élections locales de 2013 où cette dernière était laminée à plate couture par le Centre des libéraux réformateurs (CLR) de Jean Boniface Assele. Il faut rappeler qu’à l’issue de ce scrutin, Ossouka Raponda occupait la huitième place sur la liste du Parti Démocratique gabonais dans le troisième Arrondissement de la Commune de Libreville.
Il faut ajouter qu’en dépit de cette défaite, cette dernière se fera imposer à la Mairie de Libreville avec un bilan mitigé au détriment de Barro Chambrier qui avait pourtant, un score honorable.
C’est donc dire que Rose Christiane Ossouka Raponda, en dépit de son entrée dans le panthéon municipal en qualité de première femme Maire de la Commune Libreville et, la première femme Premier ministre ; à contrario, elle est en passe d’etre la première femme incapable à conduire l’action gouvernementale dans notre pays. Et c’est bien dommage ! Car elle n’aura malheureusement pas su incarner les valeurs de la gente féminine gabonaise prônées par le Chef de l’Etat à travers l’approche de la décennie de la femme.
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon
LIRE CI-APRÈS LA VERSION ANGLAISE DE CET ARTICLE.
Thought Azizetique/ Rose Christiane Ossouka Raponda out of breath to lead government action.
Is Rose Christiane Ossouka Raponda really up to leading government action? nothing is less certain, in view of the incredible dissolution of the Ministry of Public Works now attached to the Prime Minister. A decree of the Chief Executive which describes in the background, the inability, see the notorious incompetence of the Head of Government, faced with the sovereign mission incumbent on her.
Never in the memory of the prime ministers who succeeded each other on December 2, the seat of the prime minister’s office, we have seen a prime minister show an amateurism as characteristic as that which we discover during the reign of Rose Christiane Ossouka. for sure, his inability to successfully lead the government team portends the implosion of the government team in the days to come. Unless the Head of State Ali Bongo Ondimba has the courage to anticipate his downfall.
Given her approximate management at the top of the prime minister’s office, we are entitled to ask ourselves whether Rose Christiane Ossouka Raponda is really head of government or simply a figure in a team whose ministers act according to orders from elsewhere and, who does notdo not recognize in her in view of her lightness and the suspicions which weigh on her following the « attempt » of corruption of which she would have been the victim by one of her ministers still in office to this day in the government.
Isn’t this collapse of her authority sufficient proof to realize that Rose Christiane Ossouka Raponda has no authority over her ministers who, it seems, keep quietly snubbing her during working sessions ? and other interministerial conferences.
This means that Rose Christiane Ossouka Raponda has no real authority over her ministers and has no power to sanction, not to say has no control over her lieutenants who, moreover, seem be more powerful.
Indeed, the former mayor of the Commune Libreville, for more than two years, has had all the trouble in the world to print the vision of the Head of State. since her arrival at the head of the government, the latter has in no way brought about any concrete project in line with her general policy declaration which would be in line with the vision of the President of the Republic, Ali Bongo Ondimba.
Hand on heart and eyes fixed on the sky: can Rose Christiane Ossouka Raponda say how many executives from the estuary has she promoted in the Gabonese high administration or even from the Ngw’omyene community of which she is from ? today, the managers of the estuary can be counted at your fingertips. Moreover, those of them who had the grace of benefiting from any kind of promotion got away with it thanks to their personal networks or seaside executives from other Provinces. one more proof to understand his socio-political egocentrism.from Paul Biyoghe MBA to Julien Nkoghe Bekale, passing by Ndong Sima and the late Issoze Ngondet, the latter have truly registered as real bosses of the Gabonese administration, to take just this example among others.
For the record, to understand the inability of Rose Christiane Ossouka Raponda at the Prime Minister’s Office to materialize the policy of the Head of State, is to understand that the future does not lie; indeed, the turpitudes of Rose Christiane Ossouka Raponda also draw their origins from the electionsof 2013 where the latter was flattened out by Jean Boniface Assele’s Center of Liberal Reformers (CLR). it should be recalled that at the end of this election, Ossouka Raponda occupied the eighth place on the list of the Gabonese Democratic Party in the third district of the Commune of Libreville.
It should be added that despite this defeat, the latter will be imposed on the Libreville Town Hall with a mixed record to the detriment of Barro Chambrier who nevertheless had an honorable score.
It is therefore to say that Rose Christiane Ossouka Raponda, despite her entry into the municipal pantheon as the first woman Mayor of the Libreville Commune and the first woman Prime Minister; on the contrary, she is about to be the first woman unable to lead the actiongovernment in our country.And that’s a shame ! Because she will unfortunately not have been able to embody the values of Gabonese women advocated by the Head of State through the approach of the decade of women.
Azizetically yours !
Ali Akbar Azizet, Political investigative journalist, Independent political adviser, specialist in Gabon