Pensée Azizetique/ Présidentielle 2023/ Game politique / Jean Boniface Assele dans la peau du caméléon.
Rétablir la dignité des gabonais en mettant hors d’état de nuire les personnes novices autour du Président de la République et, mettre fin à la situation catastrophique du pays pour les 5 prochaines années. Tel est le mobile qui aura poussé le général de police à la retraite, à se présenter candidat à la prochaine échéance électorale en vue de s’offrir le prestigieux fauteuil qu’occupe son neveu. A moins que ce soit de la pure distraction.
En effet, le spectre de la gabonite qui plane dans le ciel gabonais en prélude à l’élection présidentielle du 26 août prochain, suscite des évènements imprévisibles agréables et désagréables. Toute chose qui, nous donne droit à une nouvelle configuration du paysage politique tant au niveau de l’opposition que de la majorité. Ce qui, nul doute, justifie le scoop du Président du centre des libéraux réformateur (CLR) Jean Boniface Assele, qui vient de claquer la porte de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence du fait du manque de considération et de la perte des privilèges auprès du Parti au pouvoir.
C’est donc dire qu’il y a un profond malaise au sein de cette grande famille. A ce qui paraît, les responsables politiques parentés à Ali Bongo Ondimba, souffrent en silence au point où l’ancien flic a fini par percer l’abcès en claquant la porte, avant de revenir à la charge en se portant candidat à l’élection présidentielle 2023.
Un coup dur pour la famille présidentielle et du Parti au pouvoir qui augure des hostilités politiques sans merci au sein de cette famille présidentielle. Face à ce théâtre, d’aucuns se demandent si le changement de notre pays se fera finalement au sein des membres d’une même famille ? Et, d’autres, voient plutôt en la candidature déclarée de Jean Boniface Assele, un acte de chantage et autres appels de pieds à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba.
Pour rappel, il y’a quelques années, Tonton associé demandait à son neveu et par ailleurs Chef de l’Etat, de se reposer pour s’occuper de sa santé, et même sa famille maternelle avait tenter en vain de le rencontrer en squattant le portail de la sablière afin de le convaincre, mais sans succès.
Par ailleurs, imaginons un seul instant, qu’on nomme Assele au haut commissariat de la République où à une quelconque fonction avant la date fatidique de l’élection présidentielle, cela pourrait t-il tempérer l’ancien flic ? A défaut, une éventuelle rencontre avec Ali Bongo Ondimba peut-elle apaiser et décrisper le climat politique engendré par Jean Boniface Assele ? Refusera t-il ?
De toute évidence, sa révolte aura sonné le tocsin des gabonais d’adoption qui, pour Jean Boniface, écument les fonctions stratégique au sommet de l’Etat, notamment à la présidence de la République et au gouvernement.
Mais, Ali Bongo Ondimba va t-il céder aux cris lancés par son oncle au détriment des mis en cause, dès lors que ce dernier, son gouvernement et même sa formation politique, le Parti démocratique gabonais ont dénoncé cet acte en le qualifiant de xénophobie ?
Du coup, l’atmosphère politique devient de plus en plus lourde en République gabonaise au point où, certains estiment, pour le déplorer, que la réélection d’Ali Bongo Ondimba profiteraient inéluctablement aux gabonais d’adoption au détriment des gabonais de souches. Selon ceux qui pensent ainsi, prévisualisent les cinq prochaines années en les présageant comme étant, le quinquennat des grandes lamentations, des pleurs et de tristesse.
Bref, de toutes les façons, le compte à rebours va commencer après le dépôt de candidature d’Ali Bongo Ondimba et Jean Boniface Assele. Attendons tranquillement la date butoir de dépôts de candidature fixé au 11 juillet prochain.
Le game est propre. Avançons seulement.
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet, Journaliste d’investigation politique, Conseiller politique indépendant, spécialiste du Gabon.