Gabon / Guy Patrick Obiang : Un médiocre à la tête du ministère de la Santé ?
Chaque jour que Dieu fait, les populations gabonaises vivent des événements qui dépassent leur entendement. Le dernier en date : le scandale des Antiretroviraux périmés, distribués aux personnes vivant avec le Vih Sida (Pvvih) sous l’indolence et l’incompétence notoire caractérisée du ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang. Diantre ! On est où là ! Comment a-t-on pu arriver à ce niveau de médiocrité ? Où étaient donc cachés ces médicaments précieux pour nos compatriotes malades du Sida, lorsqu’on sait qu’il y a quelques mois auparavant, ces derniers sont montés au créneau pour denoncer la carences des Antiretroviraux dans le pays ? Guy patrick Obiang a-t-il attendu que la date de péremption de ces gélules arrive pour s’empresser à les distribuer aux « Moutons des mapannes » ?
Fort de ce scandale, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir ce que fout ce Monsieur à la tête d’un département ministériel aussi sensible et salvateur pour la Santé publique ? Il faut rappeler que depuis son arrivée dans cette importante fonction, l’opinion ne cesse d’enregistrer des scoops dignes de films d’hollywood. Quand ça le pique, ce sont des mesures barrières contre la Covid-19 qu’il foule lui-même au sol en premier, sans qu’il ne soit inquiété. Tantôt, c’est la gestion opaque des recettes engrangées par les Test PCR qui lui il est reprochée par les observateurs avisés toujours en attente d’un audit véritable de la Cour des comptes. Tantôt, ce sont les chiffres liés à la Covid-19, jugés irréalistes et manipulés à son propre gré, du fait de l’absence des preuves tangibles de l’évolution de la pandémie.
Mise à part ses visites inopinées en milieux hospitaliers qui ne lui servent qu’à règler des comptes aux agents de santé « indésirables », nos hopitaux demeurent des mouvoir, faute de médecins et d’équipements appropriés. Pour couronner le tout, « Monsieur Copil », il faut le lui reconnaître, travaille d’arrache-pied pour la mise à l’écart injustifiée et discrimatoire des médias privés indépendants quant à la répartition des fonds colossaux alloués à la riposte contre le Coronavirus…
Comme si cela ne suffisait pas, c’est maintenant au tour de nos pères et mères malades du Sida de payer le prix fort de sa médiocrité. N’est-ce pas hallucinant, ahurissant et scandaleux de voir des compatriotes victimes d’un tel empoisonnement médical, faire des témoignages de cette nature devant l’opinion nationale et internationale ? Si tant est que gouverner c’est prévoir, comment le « ministre » de la santé et les structures en charge de la luttre contre sida, sous sa supervision générale, ont-elles pu servir des Antiretroviraux périmés aux pauvres Pvvih ? Quoi !? Sont-ils devenus aveugles ou illettrés ? A moins que ce soit un crime médical inavoué.
De toutes les façons, face à un tel scandale, le premier responsable de la Santé publique doit en tirer toutes les conséquences. Les organisations de la société civile et la communauté internationale se doivent de se pencher avec acuité sur ce dossier pernicieux pour faire jaillir toute la lumière et, traîner les responsables de ce type de pratiques en justice. Entre temps, Guy Patrick Obiang, ayant prouvé à suffisance ses limites, devrait démissionner dans les plus brefs délais !
Valéry M.