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C’est la question que se pose bon nombre de compatriotes et en particulier, les élèves, à l’idée de savoir ce qui se cache derrière l’entêtement du ministre de l’éducation nationale, camélia Ntoutoume Leclercq. Cette dernière serait pointée du doigt pour avoir non seulement, cautionné l’apprentissage de l’homosexualité en milieu scolaire, mais aussi, pour avoir modifié contre toute attente et/ou de manière improvisée, les critères d’attribution de la bourse scolaire (Moyenne supérieure ou égale à 10 /20) réhabilitée par le CTRI. D’après Leclercq, pour être désormais éligible à la bourse, il faut avoir une moyenne supérieure ou égale à 12/20 pour le 1er cycle et 11/20 pour le second. Une décision à haut risque, fortement contestée par l’opinon, qui met en mal et remet en cause la bonne volonté du Président de la Transition.

Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre de l’éducation nationale.

En effet, le CTRI à travers son Porte-parole, dans l’un de ses communiqués, annonçait le retour des bourses scolaires dans les établissements  au grand bonheur des d’élèves et par ricochet les parents d’élèves. C’était au lendemain du coup de libération du 30 août dernier. Sauf que, cette décision inique ne semble être en adéquation avec les aspirations de la ministre de l’éducation Camélia Ntoutoume Leclercq nostalgique du régime dictatorial déchu. Une option aux antipodes de l’ère de l’essor vers la félicité, qui, va à l’encontre de la Transition pilotée par le général Oligui Nguema. Et ce, au point où, d’aucuns se demandent si cette dernière n’est-elle pas nostalgique de ses anciens mentors qui sont incarcérés à la maison d’arrêt de Libreville.

Ce que dit la charte de la Transition à propos de la bourse scolaire

Avant de se demander, si Camélia Ntoutoume ignorait les dispositions légales de l’obtention de la bourse scolaire clairement mention dans la charte de la Transition (avoir une moyenne supérieure ou égale à 10/20). Pourquoi veut-elle discréditer le Porte-parole du CTRI, le Général Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi en mettant en place une Commission interministérielle qui aura pondu la décision de donner la bourse aux élèves ayant une moyenne supérieure ou égale à 12 pour le 1er cycle et 11 pour le second ?

Et pourtant, le CTRI n’a nullement instruit la ministre de l’éducation nationale de mettre en place une Commission interministérielle don’t le but visait à déboucher sur les critères de cette allocation exceptionnelle. D’autant plus que, le Comité de Transition pour la Restauration des institutions réparait à travers cette réhabilitation, une injustice du fait que cette allocation avait été suspendue au cours du second mandat du Président déchu, Ali Bongo Ondimba, sans une véritable communication, ni Raison aucune.

Alors, pourquoi Camélia Ntoutoume et ses sbires veulent-ils se dédouaner en jetant l’anathème sur le parlement qui, d’après elle, aurait réduit le montant de la bourse de 17 milliards à 12 milliards ? S’interrogent les observateurs du secteur éducatif gabonais.

N’est-ce pas curieux que l’ancienne ministre du gouvernement Bilie-By-Nze fasse feu de tout bois au point de défier les autorités de la transition en tête desquelles Brice Oligui Nguema ? Sur quoi compte-elle ? D’ailleurs, de quelle excellente prône t-elle, alors que par exemple, elle est incapable de nommer un chef d’établissement à Mabanda ? Ou même, de se soucier du fait que les élèves des différentes classes sont logés à la même enseigne dans certaines école. Sans omettre la carence des professeurs décriée dans plusieurs lycées et collèges publics. C’est donc dire que cette décision est purement et simplement discriminatoire et inopportune.

Dans tous les cas, c’est au CTRI de prendre ses responsabilités face à ce qui s’apparente comme un acte de sabotage. A moins qu’Oligui veuille lancer un message à l’opinion, qui montre à suffisance qu’il n’ya nullement eu un coup de libération pour ce peuple qui a tant souffert, mais plutôt une révolution du palais. Et que, c’est ce qui, finalement, justifirait l’entêtement de Camélia Ntoutoume à décider à contre courant ou en lieu et place du CTRI.

Attention…c’est devant…manganga diboko

Azizetiquement vôtre !

Ali Akbar Azizet, Président du Comité des journalistes pour le suivi des actes de la transition

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