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On peut aimer ou ne pas aimer Brice Laccruche Alihanga (BLA), ce qui est certain “BLA ne laisse pas indifférent l’intelligentsia et l’élite gabonaises” depuis sa nomination au prestigieux poste de directeur de cabinet du Président de la République (DCPR), le 25 août 2017, soit il y a peine un peu plus d’un an.

Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba.

En effet, “en un temps record BLA a su faire oublier ses prédécesseurs par son action constructive dans le pays” dont le triste et célèbre Maixant Accrombessi, qui tente dèsespérement de garder la main à travers ses quelques affidés dans la sphère du pouvoir, mais pour combien de temps encore car ils sont clairement identifiés.

Toutefois, depuis la convalescence du Chef de l’Etat une “réthorique négationiste du rôle stratégique du DCPR tend a vouloir s’imposer dans l’opinion publique par les thuréféraires d’une prise de pouvoir anticonstitutionnelle”. Car il faut se le dire une bonne foi pour toute “ce n’est pas tant BLA qui est visé par toutes ses attaques ad personam mais bien le Président de la République”, car affaiblir son collaborateur le plus direct, c’est affaiblir l’action et le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, surtout en pareil circonstance.

En effet, en faisant une incursion à l’intérieur de la mécanique de la présidence de la République du Gabon, nous révèle que, et cela de manière tout à fait conforme à la tradition républicaine d’une démocratie comptemporaine et moderne, le directeur de cabinet assiste le Président de la République dans tous les domaines. Il prépare les décisions et arbitrages du Président et le tient informé de leur mise en œuvre. Présent au Conseil des ministres, aux Conseils présidentiels et aux Conseils interministériels, il participe aux séances de travail du Président de la République. Recevant délégation de signature, il contrôle les actes relevant de sa compétence, notamment ceux qui doivent être signés par le Président.

En fait, “au Gabon le DCPR est le plus proche collaborateur du Président de la République qu’il seconde dans ses prises de décision” et cela a toujours été le cas de Léon M’Ba à Omar Bongo Ondimba, et avec encore plus d’acuité sous la Présidence d’Ali Bongo Ondimba. En fait “BLA est un collaborateur fort par la concentration de la confiance du Président de la République, et cela ne plait pas à tout le monde”.

Mais au fond que reproche t-on à BLA ?

Pourquoi tant d’animosité d’une certaine élite politique interne au pouvoir émergent ? Car à la vérité il faut le dire “les ennemis de BLA sont dans le coeur du pouvoir” à cause de son action vigoureuse de “premier protecteur du Président Ali Bongo Ondimba“ et de sa politique visionnaire de l’émergence. “BLA empèche le système de tourner en rond et contient les appétits incandescents de succession de certains politiciens illuminés qui se voient tous un destin présidentiel.” Certes, il est légitime d’avoir de l’ambition, mais il y a Ambition et ambition.

Analysons les motivations des attaques virulantes ad personam contre BLA.

Le ZÈLE de BLA face à l’immobilisme du système.

Ce qui est reproché à BLA par ces détracteurs, en manque d’arguments, c’est un pseudo activisme débridé. En fait, comme un membre du gouvernement le confiait à un ami, “au Gabon la posture qui est de mise est l’immobilisme quand on arrive aux affaires de l’Etat”. Malheureusement, dans notre pays
“la médiocratie a été érigée en critère de recrutement”. La conséquence c’est que “la norme est de surtout ne rien faire pour durer aux affaires” (sic). En effet, si vous êtes en responsabilité dans l’administartion publique (ministre, DG, directeur,..) et que “vous vous activez pour faire bouger les choses”, pour apporter un changement de gouvernance au pays, pour atteindre des résultats de dévoleppement humains durables tant attendus depuis des décennies par les populations gabonaises,…”vous êtes vite taxés de faire du zèle, de vouloir montrer que vous savez, etc”. Voilà le “premier frein issu de notre mentalité gabonaise dont la conséquence est le sous developpement de notre pays”. “BLA n’est que le énième compatriote à subir cette cabale de la part des tenants d’un système basé sur le Principe de Peter”.

La LOYAUTÉ de BLA face la trahison.

Comme le dit l’adage populaire “à toute chose malheur est bon”. L’épreuve terrible que vient de vivre le Président de la République Ali Bongo Ondimba, car nous espérons que le plus dur pour lui est passé, a permi de “faire tomber les masques”. “A partir du moment où depuis Ryad la situation médicale du Chef de l’Etat était devenue critique”, et que tous ses proches auraient du lui montrer une solidarité sans faille, “on a plutôt assisté à un grand bal des vampires d’acteurs majeurs faisant partis du premier cercle du Président de la République”. Toutes les écuries politiques, essentiellement du camp présidentiel, ont allumé les turbos réacteurs de leurs fusées. Certains avaient même déjà fait des gadgets de campagne électorale d’une pseudo présidentielle anticipée (sic). “La trahison était à son paroxisme par ceux là mêmes qui avaient bénéficiés de la plupart des bienfaits du Président Ali Bongo Ondimba”.

Mais à ce moment de trahison à outrance où est et que fait BLA ?

“BLA en loyal soldat du Président de la République tient fermement la barre du palais présidentiel pendant la tempête” dans le cadre de ses prérogatives et surtout de la confiance du Président Ali Bongo Ondimba. Et c’est là que “son zèle (qu’ils appellent activisme éffréné) a été une vertu salvatrice car à ce moment là il n’y avait pratiquement plus de courageux pour défendre le patron”. Il s’était installé une “guerre de tranchée entre le cabinet présidentiel et le gouvernement que le Président de la Cour constitutionnelle Marie-Madeleine Mbourantsouo (3M) devait arbitrer sans cesse”. Notons au passage que “3M est aussi l’autre protectrice du Président Ali Bongo Ondimba, en plus de la première Dame Sylvia Bongo Omdimba (SBO)”. “Sans ce bouclier trinitaire (BLA, 3M, SBO) le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba serait tombé”. Cela dit, “imaginons si BLA avait fait comme tous les traitres ou s’il avait pactisé avec eux?”. Qui aurait gardé la présidence symbole du pouvoir suprême ? “Sans BLA la citadelle du pouvoir, le palais de la présidence de la République, serait tombée entre les mains des vampires en l’absence du patron qu’ils croyaient déjà mort”. Même à son pire ennemi on ne souhaite pas la mort. Mais venant de proches collaborateurs c’est de la “sorcellerie politique”. Effectivement, comme le dit le dicton “la mort ne vient pas de loin”.

L’OUVERTURE de BLA face au repli identitaire.

“BLA est reconnu comme un homme d’une ouverture d’esprit, et se caractérise humainement comme un ami du riche et du pauvre. Il aurait pu se conforter dans un repli identitaire du Haut Ogooué (son père est Obamba) mais telle n’est pas la philosophie de l’homme”. “BLA a compris que le développement durable du Gabon ne peut se faire par une seule province et omniprésente à tous les postes stratégiques de l’administration publique”. Aussi, depuis sa prise se fonction de DCPR “il a ouvert à d’autres provinces et à d’autres sensibilités culturelles et sociales des fonctions qui auparavent été des chasses gardées”. Cela lui vaut aujourd’hui des ennemis de taille dans son camp politique et dans sa provinve natale. Mais BLA n’en a cure car “le Président de la République lui a donné une mission claire : mettre l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut pour l’émergence du pays”. A la demande de son patron BLA doit “en finir avec ce syndrome de Peters qui gangrène notre administration et transforme le Gabon en un champ de maïs dont les récoltes engraissent outancièrement 2% des familles gabonaises et laissent croupire dans la pauvreté la grande majorité du peuple”. Une injustice sociale d’un autre âge pour un pays riche avec une faible population, et qui n’est pas conforme à la vision du Président de la République de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025.

Vous comprenez maintenant ce qui fait de BLA, l’HOMME DU PRÉSIDENT À ABATTRE.

Alors on peut traiter de lubbies les certitudes ou prises de paroles de BLA, notamment sur un retour imminent au Gabon de son patron, cela ne changera en rien la posture de BLA comme premier protecteur du Président de la République car “BLA a comme principe de vie face à la méchanceté de l’Homme : bien faire, laissez dire car nulle vérité ne résiste au temps”. Et le moment de vérité est arrivé./

Par Axelle Ledosio

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