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Manifestement, depuis la « conjoncture économique » due à la supposée baisse des recettes dont clament désormais les dirigeants de l’entreprise Bernabé Gabon, les asphyxie au point d’opter pour le trafic d’influence et des licenciements abusifs, comme leur nouveau modus operandi de relance économique et structurelle. C’est en substance, ce qui, semble-t-il, serait à l’origine du motif fallacieux et arbitraire qui a entraîné le licenciement abusif et, les trois (03) mois d’emprisonnement ferme, avec trois mois de sursis, dont a été victime notre compatriote, Jean Christophe Mbagou, Chauffeur Poids-lourds livreur, devenu gênant du fait de ses 18 ans de service. Est-ce aux pauvres pères et mères de famille ayant longtemps servi fidèlement la boîte, de payer les pots cassés ?…

Bernabé Gabon face à un contentieux contre son ex employé, Jean Christophe Mbagou…

Engagé régulièrement à Bernabé Gabon, le 08 novembre 2000, il y a jour pour jour, 18 ans de service, rappelons-le, au poste de chauffeur d’engins Poids-lourds – livreur, Jean Christophe Mbagou sera nommé au mérite de son abnégation et sa fidélité, en qualité de délégué du personnel de son secteur. Passionné de son métier de conducteur, il va se livra corps et âme au service de la structure. Travaillant ainsi, d’arrache-pied pour garantir un meilleur rendement à Bernabé Gabon et, en retour, gagner son salaire à la sueur du front pour nourrir sa petite famille.

En plus de ses tâches formelles, Jean Christophe Mbagou, épris du sens de respect et de la soumission, n’hésitait pas à ses heures de repos, de rendre des services extra-professionnels à son chefs hiérarchique, en l’occurrence, son directeur général adjoint, AYITE Gustave qu’il considérait comme un père, devenu son bourreau aujourd’hui, au mépris du service rendu. Comme si cela ne suffisait pas, après tant d’années de servitude, il fallut que les affres d’une « conjoncture économique » se pointe à l’horizon, pour battre en brèche les 18 ans de service du pauvre employé, en le limogeant sans toutefois lui payer ses émoluments et, de surcroît, en le jetant en prison, au motif qu’il aurait détourné quelques barres de fer au cours de l’une de ses livraisons. Tenez-vous bien !… sans pourtant avoir les preuves tangible de leurs accusations[…] la victime raconte…

Les faits..

« Le lundi 10 septembre 2018, j’ai effectué deux livraisons pour différents clients. Itinéraire : départ de la société Bernabé après vérification des contrôleurs au niveau de la sortie aux environs de 15h. Le premier client, Jad Béton, dans la zone portuaire d’Owendo. Le second, Colas Gabon, au niveau de la cité de la démocratie. Sur mon chemin, j’avais effectué un arrêt de quelques minutes au niveau de l’entrée de Setrag pour faire un besoin. Après cet arrêt, je me suis rendu chez le premier client. Arrivée à destination, le magasinier et moi avions réceptionné la marchandise. Dans son contenu, il y avait au total 960 barres de fer de 12mm de diamètre, qui équivaut à cinq (05) fardeaux fermés d’origine. Et, un complément de près de 26 barres environ. Une fois les bordereaux de livraison émargés, je lui ai remis son exemplaire client et, j’ai gardé les nôtres. Par la suite, je me suis rendu chez le second client pour la dernière livraison. Après quoi, je suis rentré à la société Bernabé vers 19h moins »…

Début du cauchemar…

« Le 18 septembre 2018, soit une semaine et un jour plus tard, je reçois des mains de mon chef de service, M. Ben Amor, une convocation de la part de la DGR, pour m’y rendre le 19 septembre 2018, afin de savoir de quoi j’étais reproché, vu que M. Ben a refusé de me dire de quoi il s’agissait à la veille, sous prétexte qu’il n’en savait rien. Au lendemain, 19 septembre à 09h 30, je me suis rendu à la DGR, où, j’ai été reçu par l’enquêteur. Les questions posées portaient sur ma livraison du 10 septembre 2018. A cet effet, je lui ai fait le dessin de mon parcours du jour en question. Mais, curieusement, l’enquêteur me fait savoir que mes chefs l’ont saisi en lui rapportant que le client Jad Béton réclame 36 barres de fer dans sa livraison, étant donné que j’ai fait escale en mi-chemin. Selon leurs dires, c’est à ce moment que, j’aurai détourné une partie de la marchandise »…

Menace de torture et trafic d’influence des dirigeants de Bernabé Gabon :

« A beau donner ma version des faits à l’enquêteur, et lui dire que je ne reconnais pas les accusations faites vis-à-vis de ma personne, il ne voulait rien entendre. J’ai toute suite senti que mes chefs l’ont dressé contre moi, pour me faire accepter de force leurs accusations sans preuve. Il insista à refuser d’entendre ma version, à tel point qu’il s’est mis à menacer de me faire subir des tortures, si jamais, je n’acceptais pas la thèse de mon DGA. Fort de cela, pour échapper à la torture, je me suis vu obligé de débiter n’importe quoi, en affirmant toutes éventuelles supposition issues des questions que l’enquêteur me posait »…

Descente aux enfers…

Après m’avoir fait avouer les griefs qui me sont reprochés à tort, contre ma volonté, l’enquêteur appela immédiatement notre directeur financier et le DGA pour leur annoncer que j’ai reconnu les faits. C’est ainsi que j’ai été placé en détention le même jour. Deux jours après, M. AYITE Gustave, mon directeur général adjoint, et le chef de Parc-à-fers, M. Ben Amor, sont venus à la DGR au bureau de l’enquêteur, pour s’entretenir avec moi. Ce, dans le but de me faire citer les noms de mes collègues à tort. N’ayant pas obtenu gain de cause, ils ont donc décidé de me poursuivre en justice sans preuve aucune, comptant sur leur puissant lobbies pour me faire enfermer. Ces dernier ont à ce faisant, mis en branle, le trafic d’influence, une sorte de coup monté pour me faire perdre mes droits après 18 ans de service »…

Six (06) d’emprisonnement ferme sans preuves de culpabilité. Et licenciement abusif :

« Le 26 septembre 2018, au terme d’une détention arbitraire d’une semaine à la DGR, je fus conduit au tribunal sous la recommandation de mon DGA, M. AYITE Gustave, où un mandat de dépôt avait été établi à mon égard. Ceci m’a valu une peine de six (06) d’emprisonnement ferme, dont trois mois avec sursis. Après avoir purgé mes peines, trois semaines plus tard, plus précisément le 29 janvier 2019, j’ai reçu une convocation pour un entretien préalable au licenciement, dont ils avaient prévu pour le 24 janvier 2019. A l’issue de cet entretien, une conclusion fut rendue 48h après. Je fus donc à nouveau contacté par la direction pour me faire signer un document dont la teneur ne m’inspire pas. Me sentant lésé, j’ai ainsi décidé de ne pas le signer, car j’avais constaté qu’ils n’ont mentionné nulle part sur ledit document, que mes émoluments me seront payés. Ceci étant, j’ai trouver judicieux de me rapprocher des autorités compétentes afin que je puisse, non seulement, rentrer dans mes droits après 18 ans de service, mais aussi, pour que le préjudice moral que j’ai subi soit dédommagé » A souligné la victime, Jean Christophe Mbagou. Avant de conclure en promettant une montée au créneau à travers la grêve de la faim, allant jusqu’au suicide, si jamais il ne rentrait pas en possession de ses droits dans les meilleurs délais.

Question :

Pour mettre cette affaire au clair, les responsables de Bernabé Gabon ont-ils solliciter au préalable une rencontre tripartite entre le client, l’employé accusé et eux ?

Le requérant, Bernabé Gabon, a-t-il présenté les éléments de preuve démontrant l’effectivité du détournement de la marchandise, moyennant, les bordereaux de livraison déchargé par client plaingnant   ?

Pourquoi avoir attendu une semaine et un jour, avant de faire part de l’affaire à l’employé accusé alors qu’il en était informé le lendemain ?

Avant de pointer un doigt accusateur à Jean Christophe Mbagou, pourquoi les responsables de Bernabé Gabon ne se sont-ils pas rassurés d’avoir trouvé l’endroit où les barres de fer détournées ont été caché ou vendu par Jean Christophe ? Puisque le DGAse serait appuyé sur le film et les traces du GPS ?

Et si jamais il y avait effectivement un surplus de marchandises, à qui incomberait la faute ? Au chef de Parc-à-fers, aux contrôleurs du portail de sortie ou au conducteur – livreur qui, pourtant, a ramené les bordereaux de livraison dûment signé par le client après vérification du matériel ?

Avant d’appliquer des mesures sévères à l’endroit de l’employé accusé, ont-ils examiné ses états de services 18 ans durant, pour se rendre compte de son comportement professionnel, afin de le juger rationnellement ?

Que cache l’acharnement observé contre un employé rompu à la tâche, de surcroît, délégué du personnel de son secteur, qui, 18 ans durant, leur a servi avec dévotion et constance ?

Est-ce une opération express de licenciement en série, dûe à la prétendue conjoncture économique que traverserait Bernabé Gabon, et qui, les obligerait à verser dans le trafic d’influence pour se débarrasser des employés dont la durée d’ancienneté cause problème ? Autant de questions qui nécessiteraient un droit de réponse…

Valéry M.

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