Gabon / Julien Nkoghe Bekale, verserait-il dans la gabegie financière en temps de crise ?
Le Gabon manifestement ne connaît aucune crise au niveau de sa trésorerie, quand on voit comment le Chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale s’amuse avec l’argent du contribuable. Entre-nous ! Pour discuter avec les partenaires sociaux, le premier ministre a t-il besoin de louer les services d’un hôtel aussi luxueux et tout ce protocole ostentatoire ? Comme si derrière cette mise en scène, se cachait une volonté de vouloir justifier un détournement des deniers publics ?
Pourquoi ne les recevraient-ils pas à la primature comme le fait souvent Edouard Philippe, le premier ministre français lorsqu’il reçoit les syndicats en France, ou dans une salle comme celle d’Arambo ? A ce qu’il semble, ce gouvernement baigne incessamment dans une parfaite contradiction dans sa gouvernance. Tantôt on parle de reduction du train de vie de l’Etat, mais dans la réalité des faits, les dépenses inutiles sont courantes dans son fonctionnement au quotidien.
Tout récemment, les élèves étaient dans la rue pour manifester contre les nouvelles mesures d’attribution de la bourse universitaire et, on est étonné de constater que le gouvernement gaspille l’argent public pour un dialogue dont on sait que les résolutions n’aboutiront jamais avec l’expérience qu’on a déjà de ce type de dialogue.
Devons-nous simplement retenir que Julien Nkoghe Bekale s’ennuie en l’absence d’Ali Bongo qui est la clé de voûte des institutions, puisque ce dernier semble fonctionner sans repère, sans lettres de cadrage, sans instructions précises. Il a donc besoin d’exister et de marquer son passage à la tête de la primature d’où ces agapes futiles.
A quand l’organisation du conseil des ministres plusieurs semaines après le conseil interministériel ? Pourtant les chantiers sont nombreux dans le pays, et attendent d’être accelérés pour la transformation du développement. Mais bon ! Passons !
Bref, le vrai débat qui nous fera gagner du temps, c’est celui de savoir pourquoi la première institution du pays, a du mal à s’exprimer devant son peuple, voire, face aux journalistes dans le cadre d’une conférence de presse ? Et, pourquoi préfère-t-il se mettre en retrait depuis bientôt un mois, après son retour triomphal et définitif au pays. S’interroge un activiste de la société civile .
P.N