Gabon / L’imam Ismaël Oceni Ossa désengage l’islam de l’acte d’agression commis par le sujet nigérien.

Les rumeurs sont allées trop vite dès l’incident causé au village artisanat par le ouest-africain d’origine nigérienne. Le fait d’avoir cité le nom de Dieu en arabe avant de poignarder à sang le couple danois en mission de reportage au Gabon pour le compte de la chaîne National Geographic, a aussitôt suscité de multiples interprétations péjoratives à l’encontre de l’Islam. Pire encore, le fait que cet agresseur ait justifié cet acte comme étant une réaction préméditée suite aux propos de Donald Trump qui considère Jérusalem comme la capitale d’Israël, bon nombre de compatriotes n’ont pas hésité à taxer ce théâtre horrible « d’attaque terroriste »

C’est fort de cela, que va se déployer sur le terrain, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, l’imam Ismaël Oceni Ossa, accompagné de ses proches collaborateurs, en têtes desquels, Ali Akbar Onanga O’yobeghé. Une montée au créneau qui, dans un premier temps, sera ponctuée par une forte déclaration face à la presse nationale et internationale en vue de recadrer les faits et rassurer les populations de la position réelle de l’Islam face au drame perpétré par le sujet nigérien.

Une déclaration qui va également permettre de rappeler les valeurs fondamentales de la religion musulmane. « Oter la vie à un être humain, c’est tuer l’humanité toute entière » A fait observer l’imam Oceni Ossa dans ses propos. Avant d’ajouter que l’islam dans sa sainteté ne saura tolérer un acte aussi odieux et lâche. Par conséquent, la religion ne se reconnaît nullement dans les mobiles diaboliques qui ont poussés l’agresseur à agir de la sorte.

Aux cas exceptionnels, les mesures exceptionnelles. La réflexion des sages et dignitaires du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, sous l’impulsion tempérée d’Ismaël Oceni, va pousser la riposte plus loin, et décidera d’organiser d’urgence une rencontre aux allures oecuméniques à l’esplanade de la mosquée Hassan II, qui va mettre l’ensemble des imams du Gabon face aux leaders religieux d’obédiences spirituelles différentes, en tête desquels, Monseigneur Basile Mvé Engone de l’église catholique.

Objectif de ce déploiement : rappeler aux imams les principes de base de la doctrine islamique, les valeurs fondamentales de la foi musulmane et les actions condamnables proscrites dans l’islam. Et bien entendu, les enjeux de la responsabilité des imams au sein les mosquées. Pour renchérir ce rappel à l’ordre, les chefs réligieux qui y ont pris part par solidarité spirituelle, ont à tour de rôle, pris la parole, pour témoigner de la fiabilité et de la crédibilité réligieuse de l’Islam afin de rassurer l’opinion publique de l’innocence de la religion musulmane face à l’acte odieux posé par le sujet nigérien.

« L’Islam n’enseigne point de tels comportement, seul l’auteur et éventuellement ses complices, sont responsables de cette lâcheté et, ils devront en répondre devant les juridictions compétentes » a rassuré Ali Akbar Onanga. Toute chose qui boucle désormais les ragots et la désinformation qui gangrène cette histoire sibylline qui n’honore point le Gabon tant au niveau national qu’international. Souhaitons naturellement, un prompt rétablissement au couple danois et, que plus jamais de tels actes ne se reproduisent dans le pays.

Valéry M / Peuple Infos.