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Valéry M

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Depuis bientôt 9 mois, 22 gabonais et leurs familles respectives vivent un supplice dans un pays sensé être un pays de droit, de justice et de paix. Suite au comportement haineux et méprisant à l’égard des autorités de la République et des lois gabonaises d’un certain Guillaume GAY, ressortissant français à la tête de Foselev gabon, une société basée à Port – Gentil et faisant dans la logistique pétrolière, les salariés de cette structure se sont vus dans l’obligation d’activer la dernière arme du travailleur pour la défense de ses droits et intérêts : Le droit de grève !

Et pour cause, le refus de sieur Guillaume GAY de tolérer en toute sincérité dans sa société, toute forme de représentation du Personnel ou d’activités syndicale. Chose que les 22 embauchés en CDI ont expérimenté à leur dépend, en se voyant purement et simplement licenciés, avec 3 délégués du Personnel, en plus des 2 licenciés 2 ans plus tôt par cette même direction, le seul restant ayant succombé à la peur des représailles du terrible directeur général, sieur Guillaume GAY.

C’est fort du soutien indéfectible – qui frise même une soumission sans borne – et pour la sauvegarde de ses propres intérêts, d’un certain Bertrand Malcom EVOUNG, compatriote gabonais en sa qualité de DRH, que Guillaume GAY a décidé de démontrer sa puissante « autorité française » qu’il place, semble t – il, au – dessus de la législation gabonaise, en se lançant ouvertement, sans aucun scrupule et impunément à une série de violations des droits de l’Homme, des lois gabonaises, en commençant par le Code du Travail gabonais, jusqu’au Code de Procédure Civile en vigueur au Gabon, sous les conseils éclairés de leur puissante avocate, ce qui justifie fort bien le caractère exorbitant de ses honoraires !

Voici la chronologie des faits telle que recueillie sur le terrain en suivant de très près l’affaire aux allure d’un carnage de la légalité souveraine exécuté par deux individus fort inquiétants pour le bien-être des citoyens gabonais :

Le 08 décembre 2020, dépôt en bon et due forme d’un préavis de grève, à la demande de la majorité des salariés, par la COSYGA, syndicat majoritairement représentatif.

Le 14 décembre 2020, jour de l’expiration du délais observable pour la recherche d’un compromis ; visite inopinée du Directeur Provincial du Travail – en lieu et place d’une convocation des 2 parties pour une conciliation conformément aux textes – ce vient tenter de dissuader les salariés d’abandonner leur projet de grève, _vantant l’extraordinaire pouvoir de licenciement que détiendrait Guillaume GAY et qu’il appliquerait contre tout contrevenant…chose que lui, le DPT, validerait automatiquement !

Le 15 décembre 2020 : fermeture, dès 7h00 du matin de tous les portails de l’entreprise par un corridor musclé d’agents de sécurité OMEGA (voir photos ci – ci-après) pour empêcher aux salariés grévistes l’accès dans l’enceinte de la société pour observer leur mouvement (violation flagrante de l’art. 352 du Code du Travail, relatif au Lock – out préventif et défensif) forçant ces derniers à observer ce mouvement dans l’espace public municipal.

Le 12 juillet 2021, la COSYGA saisit l’Inspection du Travail à qui elle remet les dossiers des grévistes auxquels sont joints l’arrêt de la Cour d’Appel, en vu du calcul des indemnités individuelles consécutives à la rupture unilatérale des contrats de travail par Foselev, ainsi qu’au payement des dommages et intérêts consécutifs aux licenciements de facto déclarés « abusifs » en considération de la décision de la Cour d’Appel.

Le 27 juillet 2021, l’Inspection convoque les 2 parties, dont sieur Guillaume GAY , qui ne daigne pas se présenter, son DRH, par une lettre écrite par lui-même, justifiant cette absence par le fait que son D.G préparerait son départ en vacances annuelles et demanderait à l’Inspection de reporter ces rencontres à son retour de vacances les 04 septembre 2021. Chose que lui concède l’inspecteur chargé de l’affaire !

Le 28 juillet 2021, la COSYGA, outrée, décide de saisir le Gouverneur de Province.

Le 29 juillet 2021, une nouvelle rencontre est organisée par l’Inspection du Travail, qui voit l’avocate de Foselev gabon se constituer représentant – mandaté par sieur Guillaume GAY (en violation de l’art premier du Code du Travain en son paragraphe 6), brandissant par ailleurs un pourvoi en cassation (non notifié ou simplement présenté visuellement à la COSYGA) qui, selon l’avocat représentant, suspendrait automatiquement toute poursuite de la procédure entamée. Chose que concède une fois de plus l’inspecteur en charge de l’affaire ! Or, l’art. 549 du Code de Procédure Civil stipule clairement que  » LE RECOURS EN CASSATION NE SUSPEND PAS L’EXÉCUTION DE L’ARRÊT DE LA COUR D’APPEL » !

A cet effet, et au vu de ces rencontres aux allures d’un vrai simulacre de tentative de conciliation, la COSYGA n’a eu d’autre choix que de demander que soit dressé un procès verbal de non – conciliation afin d’éviter de se faire prendre dans un piège tendu clairement visible !

Et pourtant, depuis cette parodie administrative, la COSYGA n’a eu de cesse de saisir les autorités administratives pouvant avoir compétence sur cette affaire, mais jusqu’à ce jour, elle n’a de retour que ce silence glacial qui ne cesse d’amplifier chaque jour qui passe, le stress, l’angoisse, la misère déjà profonde et les inquiétudes multiformes de ces gabonais abandonnés à leur propre sort malgré le rendu de LEUR JUSTICE, ne sachant plus quoi faire après avoir utilisé toutes les voies légales de recours pour faire aboutir cette triste affaire et soulager les tortures que leur infligent sieurs Guillaume GAY, Bertrand Malcom EVOUNG, avec la complicité apparente de l’administration du travail de l’Ogooué – Maritime.

Pendant ce temps, Guillaume GAY et sa famille se prélasseraient au soleil de son beau pays de liberté, la FRANCE, pendant que Bertrand Malcom EVOUNG lui assure fidèlement les arrières, avec l’aide de leurs amis de l’administration toujours bien récompensé, au détriment de ces 22 pères de familles, leurs femmes et enfants qui meurent de soif et de faim dans leur propre pays, par la volonté d’un homme venu d’ailleurs, soutenus par nos propres compatriotes !!! A-t-on appris.

EST-CE LÀ UNE BONNE PREUVE DE CIVISME ???

Au début de janvier 2021, Foselev gabon va tordre la procédure légale en allant Directement saisir le Tribunal de première instance de Port – Gentil pour solliciter son avis sur la légalité ou non de ce mouvement de grève qu’elle qualifie elle-même d’illégal (en violation flagrante de l’art. 315 du Code du Travail , relatif à la soumission préalable de TOUT DIFFEREND individuel du travail devant l’inspecteur du ressort).

Le 08 janvier 2021, Foselev gabon transmet à la COSYGA la décision du Juge de référé ordonnant la cessation des troubles sous peine d’astreinte financière imputables aux grévistes. Ces derniers s’exécutent immédiatement et curieusement, dès le lundi 11 janvier 2021, Guillaume GAY ordonne à son DRH de procéder à la distribution lapidaire de convocations individuelles à l’entretien préalable au licenciement à chaque salarié gréviste, avant de les jeter hors de l’enceinte de l’entreprise.

Le 14 janvier 2021, début des entretiens, la COSYGA informe Foselev gabln de son intention de faire Appel à la décision de référé.

Le 19 janvier 2021, interjeté appel et transmet une copie de recours à la Direction de Foselev gabon.

Le 03 février 2021, alors que la procédure judiciaire suit son cours à la Cour d’Appel, et sans même daigner attendre sa décision, Foselev s’érige elle-même en juge et partie et procède, à la demande expresse de sieur Guillaume GAY, à la distribution lapidaire des certificats de travail à tous les salariés grévistes, sans leur payer la moindre indemnité, les plongeant avec leurs familles dans la précarité la plus profonde !

CONSÉQUENCES :

famine généralisée dans les foyers ; enfants chassés des écoles pour non payement de scolarité ; décès d’un enfant d’un salarié gréviste faute de moyens financiers pour le sauver ; locataires chassés des loyers pour non payement et accumulation d’arriérés ; dégradation aggravée des conditions de vie et de santé ; mise en danger permanent de mort pour ces infortunés et leurs suite depuis près de neuf mois déjà !!!

Le 08 juin 2021, la Cour d’Appel rend sa décision dans cet Arrêt que vous pouvez lire dans la photo ci-dessus… alors, pourquoi, le patron de la multinationale Foselev s’entête t-il à licencier les 22 employés grévistes, malgré le verdict rendu à leur faveur ? That is the question !

Récit/Peuple Infos.

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