Gabon/ Démocratie : 78 Partis membres du CND appellent à l’organisation d’une session plénière extraordinaire
Le Président du Forum pour la Défense de la République (FDR), Joachim Mbatchi Pambou, a tenu une Conférence de presse mardi 22 octobre 2024 à l’immeuble ABC Mall, en faveur des 78 Partis politiques membres du Conseil national de la Démocratie (CND). Le leader du FDR s’exprimant en qualité de Président du Comité de redynamisation et de revitalisation du Conseil national de la Démocratie, a saisi ce face à face avec la presse, pour interpeller les plus hautes autorités sur la nécessité impérieuse d’organiser une session plénière extraordinaire de ladite institution.
En effet, c’est conformément au décret n° 008/PR du 13 février 2023 portant promulgation de la loi N° 23 portant réorganisation du Conseil National de la Démocratie que les 78 Partis politiques membres du CND, ont souhaité se retrouver dans le cadre d’une session plénière extraordinaire de la structure en dépit du fait qu’elle ait été frappée de forclusion à la suite d’une notification de la Cour constitutionnelle. Ces chefs de Partis voudraient se prononcer sur les questions politiques de l’heure, non sans évoquer la problématique de la vacance du bureau de l’institution.
En prelude au Référendum annoncé pour le 16 novembre prochain, le CND, en temps normal, voudrait jouer un rôle prépondérant dans le processus de ce scrutin constitutionnel en tant qu’organe de régulation de la démocratie. Au cours de la Conférence de presse, le Président Mbatchi en a également profité pour mettre en lumière les carences de la structure et les préoccupations cruciales inhérentes à la Démocratie.
Vu les enjeux du Référendum et la portée des termes de référence du projet de Constitution adopté récemment en Conseil des ministres, les plus hautes autorités devraient trouver en cet appel, une sonnette d’alarme, et y accorder une attention particulière, pour revitaliser et améliorer l’expression démocratique en cette période cruciale de la Transition pour un retour à l’ordre constitutionnel apaisé.
Valéry M