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Gabon/ Antagonisme foncier : les employés du groupe Arise en passe d’être spoliés de leurs parcelles de terrain.

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Malgré le fait qu’il ait été débouté par le Tribunal administratif de Libreville, un groupuscule d’individus véreux se fout de la décision de la justice, en s’entêtant à spolier coûte que coûte, plus de 178 gabonais, composés en majorité de femmes de ménage, des chauffeurs et autres, de leurs parcelles de terrain qui leur ont été offertes dans la commune d’Akanda, par leur employeur, le groupe Arise. Ces pratiques malicieuses tant décriées sous le règne du régime déchu d’Ali Bongo, semblent refaire surface peu à peu.

Une vue de la zone foncière conflictuelle, dans la commune d’Akanda.

Pour rappel, en 2019, le Groupe Arise acquiert auprès de la SNI deux parcelles, le numéro 115 et le numéro 116 dont les TF sont respectivement les numéros 23493 et 23521 découlant de son titre foncier numéro 20330 de la parcelle n°115/YQ1 du plan cadastral d’Akanda, respectivement d’une superficie de 90 297 m² et 62226 m², situés au lieu-dit « Angondjé derrière le stade », auprès de la Société nationale immobilière.

Sauf qu’en 2022, surprise générale, certains anciens occupants du site qui avaient été expulsés et dédommagés par l’Etat entre 2010 et 2011, avant de revenir s’installer sur le site, précisément, un groupe de six personnes auxquelles s’est associé un collectif, « Une terre, un toit pour tous », ont introduit une requête au Tribunal administratif de Libreville pour demander la régulation foncière à leur profit, par le morcellement des titres fonciers.

Une vue des constructions.

En décembre 2023, la justice a tranché en rejetant le recours introduit par le groupe de six personnes et le collectif « Une terre, un toit pour tous ». Si cette décision de justice était jusqu’alors respectée, depuis le coup d’Etat du 30 août 2023, le groupe de six personnes et le collectif « Une terre, un toit pour tous » ont décidé de braver la justice.

Aujourd’hui, des bâtisses, des fouilles, des murs faisant office barrière de délimitation sont sortis de terre, et plusieurs squatteurs sans titre foncier se sont également installés. Mieux, certains de ces squatteurs n’hésitent pas à faire valoir leur proximité avec certaines personnalités au Palais Rénovation pour justifier leur agissement pourtant aux antipodes de la loi.

Une vue des travaux réalisés par les squatteurs

Pour mettre fin à ces comportements aux antipodes des valeurs prônées par les autorités de la Transition, le groupe Arise a décidé de saisir la justice pour la sauvegarde de ses intérêts et droits, en particulier de ceux de ses employés désormais privés de bénéficier d’un logement décent. Au regard de l’urgence qui s’impose, les nouveaux dirigeants du pays, en tête desquels, le Général-Président Brice Clotaire Oligui Nguema, doivent intervenir le plutôt possible pour désamorcer ce conflit foncier alimenté par la mesquinerie.

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