Gabon/ ENSET : les inaptitudes de KIBOUKA GUY RICHARD à la tête de l’ENSET, mises à nu.
Il n’y a de vérité que le temps ne finisse par révéler. A l’épreuve des faits, l’opinion publique donne une fois de plus raison aux enseignants qui ont dénoncé la nomination de l’actuel DG de l’ENSET, Un réfugié congolais naturalisé gabonais. Pour sûr, s’il y a au sein du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation Technologique, un établissement qui défraie négativement la chronique par la pittoresque gestion de son Directeur Général, c’est bel et bien l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET).
Depuis la nomination de Monsieur KIBOUKA Guy Richard à la tête de cette institution, les choses vont de mal en pis et la journée du 29 avril 2024 aura été vraisemblablement, celle qui aura marqué la mémoire collective. Cette date marque la période où les étudiants de cette institution sont montés au créneau à travers une grève qui a duré presque 2 mois, pour dénoncer les inaptitudes managériales de leur nouveau Directeur Général qui, sous l’ombre du très controversé et énigmatique NGANGA-KOUYA Donatien, est incapable d’imprimer sa marque dans la gestion de cet établissement. Toute chose qui a poussé Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur à produire l’arrêté numéro 0000019/MESRSIT portant mise en place d’une Commission d’appui au Directeur Général de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) en vue de l’aider à gérer l’établissement dont il a la charge. C’est dire simplement que Monsieur Hervé NDOUME ESSINGONE, Ministre de l’Enseignement Supérieur a compris pour ne pas se déjuger, que Monsieur KIBOUKA Guy Richard est désormais inapte au commandement en l’accompagnant dignement vers la porte de sortie.
En effet, plusieurs mots minent cet établissement qui jadis, faisait la fierté du Ministère de l’Enseignement Supérieur. Pour les étudiants, la non perception de l’allocation d’études (bourse) par des étudiants ayant-droits, la revendication de leur statut d’élèves-professeurs, la nonchalance dans la gestion académique du Directeur Général, les problèmes d’aisance et d’hygiène sanitaire, la mauvaise organisation de leur formation, l’inexistence du cadre juridique pour la formation des BTS et l’épineux problème des résultats scolaires du premier semestre qui ne sont toujours pas disponibles au mois de mai sachant que l’année scolarité tire à sa fin.
Pour les enseignants, l’existence d’un climat délétère à travers le non payement des vacations, le déni de la dette des vacations, la stigmatisation de la Commission de gestion des heures supplémentaires et complémentaires officiellement constituée par arrêté ministériel, la mise à l’écart dans la gestion administrative et académique, des collaborateurs officiellement nommés, le fichier des notes arraché au Directeur des études chargé de la pédagogie pour le confier à une équipe sous le dicta de Monsieur NGANGA-KOULA Donatien, le clanisme à outrance et l’instrumentalisation des étudiants, situation qui a fini par se retourner contre les auteurs de cette pratique.
Unanimement, enseignants et étudiants de cette école dénoncent l’incompétence de KIBOUKA Guy Richard à gérer de façon autonome l’administration dont il a la charge, pour pointer du doigt les liens cornéliens viscéraux qu’il entretient avec son menteur NGANGA-KOULA Donatien qui l’aura façonné à son image. Rappelons que le dernier cité a été Secrétaire Général de l’ENSET durant 9 ans avant d’occuper les fonctions de Directeur Général de 2008 à 2019 (11 ans), pour un total de 20 ans à la tête de l’établissement. C’est d’ailleurs sa Secrétaire particulière Madame Josmard MOUSSEBA qu’il a mis à la disposition de KIBOUKA Guy Richard dont l’immaturité intellectuelle s’était très tôt révélée, au moment où il sortait sa première note de service remplie d’incorrections orthographiques. La fameuse note de service avait d’ailleurs fait le tour des réseaux sociaux.
Au moment où la conscience générale des Gabonais est orientée vers les conclusions du Dialogue National Inclusif, NGANGA-KOULA a pour stratégie de noircir l’image de cet établissement qui autrefois, faisait la fierté de l’Enseignement Supérieur. La présence de cet homme qui prendra sa retraite en septembre 2024, sauf si ses larmes sont essuyés par Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, participe plus à fragiliser la cohésion et à créer les frustrations internes. Après une telle longévité, il faut apprendre à se reposer car nul n’est indispensable à vie.