Département de l’Ogoulou : le MER’O, Présidé par Claude Médard PANGOU a officialisé son existence
Le MER’O, entendons, Mouvement pour l’Éveil et la Restauration de l’Ogoulou, une nouvelle force de proposition, savamment mise sur pied par les leaders engagés du département de l’Ogoulou, en tête desquels Claude Médard PANGOU, a effectué sa sortie officielle ce dimanche 28 avril 2024, dans les murs de la Mairie du 6ème arrondissement de la commune de Libreville. C’était en présence des Sages, des notables, des femmes, et des jeunes natifs de ladite localité.
Pour planter le décor de cette importante rencontre, le numéro du MER’O, Claude Médard PANGOU a tenu a rappeler que « Depuis près de 5 mois environ, les esprits se sont mobilisés autour d’un éveil pour la restauration de notre département. Depuis de nombreux mois suite au coup de libération du 30 août 2023. Ces esprits de l’Ogoulou ont vite compris que ce coup de libération ne pouvait nullement s’apparenter à un coup de théâtre. Au contraire, pour nous, ce 30 août 2023 marque inéluctablement une nouvelle ère devant se caracteriser par de nouvelles postures. Nouvelle posture de même gabonais que nous sommes ; nouvelle posture dans le même pays que nous avons toujours, c’est-à-dire, le Gabon » A-t-il souligné.
En effet, ce regroupement des natifs de l’Ogoulou Mimongo, vise le rassemblement de toutes les communautés (Massango, Mitsogo, Akélé, Simba, Pygmées) de tout le département autour d’un idéal commun, celui du développement de la contrée. A priori, son rôle consistera à proposer des initiatives d’intérêt général, et à plaider pour la cause du département entier auprès des plus hautes autorités.
« Il y’a dans tout mouvement d’éveil, un humanisme ; l’humanisme mettant l’homme au centre de son action. Ce mouvement, comme tout mouvement, est une tendance ; c’est une direction vers quelque chose ; vers un espoir. Bref, c’est un idéal que nous voulons poursuivre et défendre. Un idéal humain dont la poursuite suppose au préalable un éveil, une fraternité et une solidarité tel est Mesdames et messieurs, la devise du MER’O » A indiqué le Président du Mouvement.
D’après Claude Médard, la course vers cette idéal de paix, de justice et d’amour, pour une gestion efficiente de notre environnement socio-politique, nous recommande un véritable et élan d’unité dans la différence et dans la diversité. « C’est pourquoi, j’attends des « conquérants » car c’est ainsi que devront s’appeler les membres du MER’O, une appropriation de ses repères historiques et un ancrage à des valeurs socioculturelles » a-t-il martelé.
Avant de faire observer à l’assistance l’importance de la culture dans l’existence humaine. « S’il est vrai que nous sommes le produit d’une histoire, il est tout aussi vrai, que nos actions doivent s’inscrire dans cette logique historique. Mieux notre action doit être le reflet de notre culture, de nos us et coutumes qui font de nous, les femmes et les hommes respectueux de la société. Oui ! Et respectueux des normes. Oui, ces norme sont nos rites et croyances, ces normes, ce sont nos coutumes, ces sont nos mœurs, mais aussi, nos loi, nos institutions républicaines, nos autorités sociales, spirituelles et politiques« . A-t-il déclaré.
Aussi, le Président du MER’O dans son allocution, a tenu à s’apesantir sur les caractéristiques de base sur lesquelles s’articule ce grand Mouvement fédérateur et mobilisateur. « Le MER’O c’est simplement la conquête de quatre (04) valeurs, l’humanisme, parce que l’homme doit être au centre ; l’idéalisme, parce que c’est un rêve que nous partageons dans l’Ogoulou ; l’élitisme, parce que l’Ogoulou doit être l’élite de notre République ; le culturalisme, parce que notre culture a toujours fait toujours fait ses preuves dans cette nation gabonaise » a-t-il indiqué.
Pour terminer, le chef de file de ce nouveau Mouvement politique de développement local, a exhorté les siens à faire preuve de sagesse en leur rappelant la vision du MER’O, et la configuration de l’esprit d’un bon conquérant. « Le MER’O vise la conquête des valeurs, en s’inspirant d’abord de nos ancêtres communs et surtout, en implorant Nzambé Kana, le Dieu Créateur, tout en nous imprégnant de rites et croyances. Mes chers conquerants du MER’O, nous sommes désormais engagés dans la restauration de la dignité de l’Ogoulou. Il n’échappe à personne que cette dignité, nous l’avions perdu il y’a quelques temps déjà fort malheureusement. Chers conquérants de l’Ogoulou, nous sommes désormais engagés à être la corde qui tient le pagne de l’Ogoulou, parce que au village, lorsque le pagne du vieux descend, il a perdu sa dignité » a-t-il conclu.
Bon vent !
Valéry M